Le plus ancien titre produit par cette famille est une donation faite en 1223 à l'abbaye de Vallemont, par Raoul l'Anglois de Mauteville, donation par laquelle il confirme & augmente une donation antérieure de Robert de Normanville, Chevalier, père de Julienne de Normanville, son épouse (a).

La filiation n'est établie sans interruption qu'à partir du degré suivant.

Premier degré

Robert Langlois, qualifié « Escuyer, Seigneur de Berville & de Mauteville-la-Mautart » dans un acte du lundi 19 Février 1396 devant les Tabellions de Rouen {b), passa devant les mêmes Tabellions différents actes relatifs à sadite seigneurie de Berville-sur-Seine, aux dates des 19 Décembre 1395, 1er Février 1398, 29 Avril 1401 & 1er Décembre 1412 (c). Il épousa vers 1390 Jeanne De Mauteville, fille de Nicolas, Écuyer.

De la Roque les indique comme vivant encore en 1424 (d). II donne à Robert Langlois les seigneuries d'Angiens, de Gueurres & de Tonneville, & pour fils aîné Robert Langlois, dit le Galand, Seigneur desdits lieux & marié à Jeanne D'estouteville, qu'il laissa veuve & sans enfants en 1497.

Au mois d'Octobre 1412, il rendit hommage de son plein fief de Berville à Guillaume, Vicomte de Melun, Comte de Tancarville (e). II eut pour fils:

Deuxième degré

Jean Langlois, Seigneur de Mauteville & de Berville-sur-Seine, qui vendit ce dernier fief par contrat du 12 Avril 1447, ratifié Ie 29 Avril 1458 (f). Le 7 Novembre 1430, il figure, dans un acte passé devant les Tabellions de Rouen avec la qualité de « fils & héritier de Robert Langlois, en son vivant, Écuyer, Seigneur « de Berville-sur-Seine, & Seigneur dudit lieu de Berville ».

Le 5 Novembre 1454, il acheta de Guillaume du Quesnay, Écuyer, Seigneur de Rebez, son cousin, comme fils de Jehan du Quesnay & de Jeanne de Mauteville, les vavassories du Vergier, de Normanville, du Moullinel & de Mauteville, assises à Grainville-la-Tainturière & à Mauteville, & le pénultième Mars 1472 avant Pâques, il vendit, avec la qualification de « Escuyer, Seigneur de Mauteville en Caux pour pourvoir au mariage de deux filles qu'il avoit prestes & d'âge de marier & autres ses besognes & affaires » ce qui lui restait de terres à Berville, provenant de la succession de Jean Langlois, Écuyer, son frère puîné. II avait figuré, le 31 Décembre 1470, à la montre des Nobles du bailliage de Caux, Vicomté de Caudebec (& avait épousé avant 1430 Jeanne d'Ellebeuf, fille de Noble homme Robert d'Ellebeuf. Elle vivait encore en 1472 & ratifia l'acte de vente ci-dessus rappelé.