Par Laurent Quevilly

Le 31 mai 1880 mourait à Duclair un vieux monsieur bardé de médailles. C'était Castagne, le héros. Il avait sauvé du feu et des eaux foule de ses concitoyens.

Quand vous demandiez à Castagne quelle était cette petite croix suspendue à son cou, il vous réacontait que sa mère la lui avait donnée un jour :

— Ce précieux talisman n’a jamais quitté ma poitrine ! Et, je t’en fais le serment, mère chérie, il ne me quittera jamais ! Toujours et partout j’ai suivi et je suivrai ta sublime devise, écrite sur ton souvenir maternel : Dieu et Patrie, Sobriété, Probité, Vérité et Persévérance.

Depuis 1818, Joseph-André a tenu parole à sa mère. Sa conduite a été en rapport direct avec la magnifique légende gravée sur la petite croix.



Le Duclair qu'a connu Castagne...


Une naissance à Marseille

Joseph-André Castagne est né à Marseille le 9 août 1805 de André Castagne et de Marie-Rose Mouton. Les vertus militaires étaient héréditaires dans sa famille, car nous retrouvons son père et son grand-père scombattant dans les armées de la République. Quand il s'est marié, André Castagne était sergent-fourrier à la 3e demi-brigade de ligne. Il avait avec son propre père, Louis Castagne, fait les campagnes de l’an Il et pris part au siège de Toulon. C'était un excellent militaire, estimé de ses chefs et de ses égaux. En  1820, il prit sa retraite à Lyon avec le grade de lieutenant.

L'intrépide-bienfaisant


Avec un aïeul et un père mûris sous les drapeaux, le jeune André-Joseph n'avait qu’un but, : embrasser, lui aussi, la carrière des armes.
Seulement, André Castagne empêcha son fils de s’engager. Les défaites napoléoniennes de 1814 et 1815 l’avaient rendu prudent, et il redoutait le retour d’un régime qui enlevait à quiconque n’était pas noble tout espoir d’avancement.
Alors, Joseph-André commença à se consacrer au soulagement de ses semblables. Tout enfant, déjà, on le voyait, dans les querelles entre ses camarades, prendre le parti de l’opprimé. Estimé de tous, généreux, il mérita très vite un surnom qui ne le quittera plus :  l’Intrépide-Bienfaisant.

Premier acte héroïque


Le 15 Mars 1815, à l’âge de douze ans à peine, deux personnes qu’il aimait également se prennent de querelle. Le combat pouvait devenir funeste à l'un d'eux. Sans hésiter il s’interpose, cherchant, du geste et de la voix, à les séparer... Efforts impuissants ! zèle inutile ; les deux acharnés poursuivent leur lutte et Castagne, seul, reçoit tous les coups qu’ils se portent, mais sans, pour cela, cesser sa pacifique intervention. Plus les furieux cherchent à se frapper, plus le jeune André s’obstine à rester entr'eux. Malheureusement, pendant qu’il se consumait en généreux efforts. il reçut à la tempe un coup qui mit ses jours en danger. A la vue du sang qui coulait pour avoir voulu éviter l’effusion du sang, la colère des deux rivaux s'apaise ; ils oublièrent leur haine, se serrèrent la main et se jurèrent une amitié éternelle. Jamais, depuis. ils n’ont violé leur serment. On peut affirmer que, dans cette circonstance, et par son dévouement, Joseph-André a empêché un malheur.

Il sauve un noyé...

A mesure qu’il grandit et prend des forces, le jeune sauveteur accomplit des actes plus périlleux et plus remarquables. En 1817, le 7 janvier, un dimanche. à l'issue de la messe, il jouait, insoucieux, avec ses camarades, sur le port de Marseille, lorsqu’il aperçoit un rassemblement sur le quai. Tout d’abord, il n'y fait pas grande attention. Mais il entend crier : Au secours ! Alors il quitte le jeu et franchit le rassemblement. Un jeune homme de Gênes, Joachim, vient de tomber à l'eau et va périr sans que, parmi toutes les personnes qui déplorent son sort, une seule se hasarde a lui porter aide. Le naufragé, après avoir coulé à fond, revenait à fleur d’eau et allait disparaître pour toujours, lorsqu’il est saisi par les cheveux et entraîné, sain et sauf, aux pieds du talus. Sans doute, parmi tous ces hommes, la plupart marins et pécheurs, quelqu’un s’était dévoué ? Non ! le Sauveteur était un enfant de 14 ans, c’était André-Joseph Castagne. Là, où les loups de mer avaient reculé, l'adolescent n'avait pas hésité ! Il s’était élancé et avait ramené Joachim aux applaudissements des spectateurs, qui criaient : Vive l’Intrépide-Bienfaisant ! Ramené, malgré lui, en triomphe chez ses parents, André-Joseph ne voulut rien recevoir pour une action qui portait, disait-il, en elle-même sa récompense.

... puis un second


Une fois, cependant, pour un sauvetage accompli au péril de sa vie et dans des circonstances exceptionnelles de dangers et de risques, Castagne, outre la récompense inhérente à toute belle action, reçut un Prix tel qu'aucun autre n’avait de mérite à ses yeux. C’était à Lyon, où il travaillait dans une manufacture de chapellerie. Le 7 juillet 1825, Castagne, après son labeur, se baignait dans la Saône, en aval du pont d'Enée, lorsqu’il entendit crier au secours. Se diriger vers l’endroit d’où partaient les cris fut pour lui l’affaire d’un instant. Là, il apprit qu’un homme d’un certain âge avait eu l’imprudence de s’aventurer sur des pièces de bois flottantes amarrées le long de la rive et qu’il était tombé dans un des interstices formés par l’écartement de ces poutres. Le danger semblait énorme, à s’aventurer ainsi sous cette sorte de plancher mouvant, auquel des clous pouvaient le retenir accroché... Pourtant, Castagne n’eut pas une seconde d’hésitation. Avec l’aide de quelques personnes, il écarte les poutrelles et plongea a l’endroit où le vieillard avait disparu. Sans doute, ce ne fut qu’après des efforts et des recherches infinis qu’il put trouver et ramener le noyé: car, lorsqu’il reparut à la surface de l’eau, les spectateurs croyaient que l’abîme avait gardé deux victimes. Epuisé par la lutte, le jeune Sauveteur s'était presque affaissé, sans même avoir regardé celui qu’il arpechait à une mort certaine. Au bout de quelques minutes. il jeta les yeux sur lui et frémit d’épouvante et de joie. Celui qu’il avait sauvé. c’était son père, homme vénérable qui lui avait appris à marcher toujours dans le sentier de l’honneur et du devoir !  Castagne venait de rendre, à l’auteur de ses jours. la vie qu’il en avait reçue !  En présence de cette touchante reconnaissance, la foule, qui s'était amassés, s’écarte respectueusement, et le Sauveteur et le sauvé, après avoir regagné leur demeure, s’étreignirent dans un ineffable embrassement.

Héros d'un poème

Un des amis de l’Intrépide-Bienveillant, M. Antonius Duval, a, dans une pièce de vers intitulée : Hommage aux Sauveteurs, raconté cette action, qui a laissé dans le cœur de Castagne un délicieux et ineffaçable souvenir. La fin, surtout, mérite d’être citée :

Il plonge encore bravo! Car ce n'est pas en vain;
le ciel a couronné cet effort surhumain.
Mais, à peine a-t-il vu le livide visage,
Le corps presque glacé qu'il ramène au rivage,
Qu’il sent, d'émotion, ses forces défallir.. .
Ce vieillard, c’est son père !...

Le 4 Mars 1827, André-Joseph, aussi désintéressé que courageux, refuse une récompense Pour avoir, avec l’aide d’un de ses amis, sauvé et recueilli dans une frêle barque trois hommes que l’explosion d’un bateau à vapeur, amené au pont de la Guillotière, avait précipités dans les flots.

Il épouse une Duclairoise

Ce fut une année après cette action remarquable, que Castagne, alors représentant d’une maison très importante de Lyon, épousa une jeune fille appartenant à une honorable famille de Normandie et vint se fixer à Duclair, près Rouen. C'est là qu'il épousa Pétronille Petit, en 1827.

Une influence secrète l'attirait près des lieux où Brune opérait ses merveilleux sauvetages. Il semble que, d’un accord commun, les deux Sauveteurs se soient partagés les éléments car, à dater de son arrivée en Normandie, Castagne se signala surtout par son dévouement dans les incendies.

C’est ainsi qu’en 1830, le 31 Août, il se fait remarquer par le courage et l’énergie exceptionnels qu’il déploya pour arrêter les progrès d’un incendie qui s’était déclaré à l’Hôtel de Rouen, à Duclair, et menaçait d’anéantir plusieurs propriétés. 
Au mois de septembre suivant, un incendie se déclare, à neuf heures du soir, dans les bâtiments de M. Sauvage, cultivateur a Saint-Paër, et c’est Castagne qui, le premier. arrive sur le lieu du sinistre et organise les moyens de secours. Pourtant, il y avait plus de 7 kilomètres à parcourir pour se rendre sur le théâtre du désastre. 

Le 7 novembre 1843, il rend un signalé service à ses concitoyens, en enlevant et en préservant de toute atteinte, les papiers et registres authentiques du greffe de la justice-de-paix, situé à la Mairie de Duclair, où un feu terrible venait d’éclater. 

Le feu chez le notaire

Le 14 décembre 1846, André arrête, au péril de ses jours, un feu de cheminée effrayant qui s’était déclaré, pendant une nuit des plus sombres, dans l'étude de Me Rigoult. notaire à Duclair. Debout sur le toit, au risque d'être renversé par la cheminée qui menaçait d’éclater, ou brûlé par les flammes qui s’en échappaient, Castagne jetait dans le foyer les seaux d’eau que lui passait Martin Morel, sergent-major de la compagnie des sapeurs-pompiers de Duclair, bouchait ensuite, hermétiquement, l'orifice brûlant, et descendait de son poste périlleux. lorsque toute crainte était évanouie concernant le désastre.

Le garde national

Si la vocation militaire de Castagne avait été crontrariée, il servira cependant avec zèle, la Garde nationale durant 34 années, de 1830 à 1864, tant à Rouen qu’à Duclair. C'est ainsi que le 24 juin 1848, lors de l’insurrection de Paris, Castagne, tout sergent qu'il était dans la 1ère compagnie de Duclair, fut nommé commandant supérieur. Il se fit, en effet remarquer dans cette triste circonstance. Ce qui lui valut plusieurs distinctions, émanant notament des notables du canton de Duclair. 

Et les incendies reprennent


Le 9 janvier 1849, André-Joseph, aidé de son fils aîné, déploie un zèle infatigable et rend de signalés services dans un incendie qui se développait à Saint-Paul (2 kilomètres de Duclair) dans la maison de M. Huvé. Quelques jours après, en dépit de sa fatigue et de contusions reçues, Castagne travaille jusqu'au dernier moment, à éteindre le feu qui s’était déclaré chez un sieur Richer.

Le 11 mai 1850, le feu se déclare encore dans la forêt du Trait, appartenant à l’Etat et située à plus de huit kilomètres de Duclair; comme toujours, Castagne arrive un des premiers et ne s'en retourne que lorsque la flamme est complètement éteinte.

Au moulin des Vieux

En 1853, le 15 septembre, notre vaillant sauveteur travaille avec l’ardeur et la vivacité d’un jeune homme, à éteindre un incendie qui crépitait, à 9 heures du soir. dans un moulin à huile situé vallée des Vieux, commune de Saint-Paër, et appartenant à M. Auguste Baudouin. Son courage et sa hardiesse excitèrent l’admiration, mais faillirent causer sa perte ; car, un moment, on le crut écrasé par un énorme poutre enflammée qui tombe près de lui.

Le 14 mai 1854. l’Intrépide-Bienfaisant déploie son zèle accoutumé lors de l'incendie qui éclata à Duclair pendant la nuit, dans la maison d’un boulanger, M. Rollin. 

Veuf, Castagne se remaria le 6 juillet 1854 à Duclair avec Victorine Jourdain, veuve Billard.

Il sauve un navire

Dans l’année 1855, le 5 août, un feu terrible menaçait d’anéantir, en peu de temps, le navire la Jeanne-d’Arc, de Honfleur (capitaine Janin) en face de Duclair. Averti par la cloche d’alarme, notre sauveteur monta à bord l’un des premiers et là, malgré l‘odeur fétide et nauséabonde produite par la combustion des produits chimiques dont le navire était chargé, il descendit dans la cale et se rendit maître de l’incendie. A lui seul, il avait sauvé le navire en péril ! Quand il reparut sur le pont, Castagne était à moitié asphyxié ; sans cela, selon sa coutume, il se fut vite soustrait au tribut d’admiration et de reconnaissance du capitaine et de tous les hommes de l’équipage. Cet acte de dévouement eut lieu en présence des sapeurs-pompiers et de toutes les autorités locales de Duclair.

En 1858, le 12 septembre, Castagne arrête, au tournant de la route de Bon-Secours. un cheval emporté et sauve ainsi, par son énergie, la vie de madame Plumard, sa propriétaire. En revanche, le courageux sauveteur fut, pendant seize jours, dans l'impossibilité absolue de travailler, par suite d’une blessure assez grave à la main droite.

Le 10 mars 1863, Castagne arrête, seul, un commencement d’incendie, dans la maison de M. Ferrand. greffier de la justice-de-paix, à Duclair. Quoique âgé de plus de soixante ans, l’Intrépide Bienfaisant, a conservé toutes ses forces et toute sa vigueur.

A Rouen aussi...

C’est ainsi que le 8 juillet 1865, il neutralise un cheval emporté, rue de l’lmpératriee, à Rouen, et sauve la vie au nommé Cariet, que l’animal traînait et foulait aux pieds. Dans cette belle action, Castagne reçut, à la main gauche, une blessure fort longue à guérir sinon incurable. ainsi que le constate un certificat attestant ce trait de courage et de vigueur. 

Le 26 septembre 1866, le vieux sauveteur, se rappelant ses premiers débuts, ses luttes heureuses avec les flots, sauve d'un péril éminent un jeune soldat du 96e régiment d’infanterie de ligne, en garnison à Rouen. Ivre, il se trouvait dans une barque fragile au moment où les eaux de la Seine sont le plus dangereuses. Lorsque le léger esquif passait près du talus du Pré-au-Loup, Castagne qui avait vu le péril fit un bond prodigieux, et retomba dans la barque où il se rendit maître de l’imprudent. Ensuite il fit accoster la barque par Catel, un sauveteur aussi, qui l’aide à mettre à terre le soldat que l’on conduisit à sa caserne. Le courageux vieillard, dans sa lutte pour maintenir le jeune homme, faillit, plusieurs fois, être entraîné par le fleuve.

Après lui son fils...

Du premier lit, Castagne a eu deux filles et deux fils dont l’aîné, Albert, est mort en Crimée, en 1855, sous les drapeaux du 31e de ligne. Le second, Marius-Joseph, sous-officier au 81e de ligne, a fait toutes les campagnes du Mexique, de 1862 à 1866, et a accompli plusieurs sauvetages au péril de sa vie. Il était membre des Sauveteurs de Rouen, de Paris, de Lyon et de Marseille, et décoré de la Médaille du Mexique et de quatre Sociétés de Sauveteurs.

Le 7 juillet 1867, Castagne a offert à la ville de Duclair quatre lignes de sauvetage, dites Torrès, qui ont été placées immédiatement sur les quais. Ce fut le dernier fait notoire de l’Intrépide Bienfaisant. En 1876, rue Pavée, il tenait toujours son bureau de tabac avec sa seconde femme. Castagne est mort à Duclair en 1880.

Ses décorations

Le 14 septembre 1830, Castagne reçut ainsi une médaille en argent aux emblèmes de la Compagnie d’assurances mutuelle contre l’incendie, des départements de la Seine-Inférieure et de l’Eure, avec ces mots gravés: Hommage au courageux Castagne.
Le 20 mai 1835, une médaille en argent, grand module, à l’effigie de Montyon et Franklin, lui est attribuée par les souscripteurs associés pour propager l’Histoire des hommes utiles, bienfaiteurs de l’humanité.
Le 19 août 1839, c'est une médaille  d'argent, avec diplôme de la Société internationale générale des naufrages, pour avoir sauvé plusieurs personnes au péril de sa vie.
 Le 20 novembre 1842, c'est une médaille vermeil avec Diplôme de la même Société, décernée par le Conseil administratif supérieur pour avoir sauvé, dans des circonstances périlleuses, plusieurs personnes.

Le 16 décembre 1848, Une mention honorable, (avec transcription du décret) adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, légalisée et ratifiée par le Ministre de l’Intérieur et remise par le maire de Duclair.
Le 27 février 1849, Une médaille de bronze, votée par le Conseil municipal de Rouen, aux volontaires qui ont fait partie du bataillon qui s’est rendu à Paris les 23, 24, 25 et 26 juin 1848;
Le 6 août 1849, Une mention très honorable et exceptionnelle émanant de l’autorité des notables du canton et de la commune de Duclair, constate l’honorabilité, les vertus et le désintéressement de Castagne, de son père et grand-père, ainsi que sa conduite remarquable aux journées de juin 1848.

28 septembre 1862, médaille en argent offerte par les Sauveteurs de la Seine comme témoignage de satisfaction.
6 juin 1856, médaille commémorative vermeil, grand module, à l’effigie de l'lmpératrice Eugénie et Napoléon III.
1er septembre 1865, médaille vermeil, aux emblèmes des Sauveteurs rouennais, avec ces mots gravés : Au plus méritant... J. A. Castagne. 

31 janvier 1866, médaille d'argent, avec brevet, émanant du Ministre de l’Intérieur, et remise par le maire de Rouen pour le sauvetage de la rue de l’Impératrice).
24 septembre 1866, médaille d'argent, grand module, dite grand Prix Gémond, votée par le Conseil administratif des Sauveteurs de Rouen, avec ces mots gravés : Au plus méritant... J. A. Castagne. 

Outre les décorations déja cité, Castagne reçut une médaille d'argent, grand module, remise et attachée à la boutonnière par le fondateur de la Société des Sauveteurs d’Indre-et-Loire.

Ses sociétés

Castagne était membre titulaire des Sauveteurs de Rouen, et a occupé des fonctions et des grades importants dans cette Société.Ailleurs, en France, il fut membre de plusisurs autres sociétés : 9 août 1859, La Société générale des naufrages ; 22 octobre 1855, La Société de la Seine ; 15 décembre 1858, La Société des Sauveteurs de la Gironde (Vice-Président d’honneur) ; 15 août 1861, Les Sauveteurs du midi, (Vice-Président d'honneur) ; 19 janvier 1865, Les Sauveteurs du Loiret, (Vice-Président d’honneur) ; 10 décembre 1865, Les Sauveteurs de la Méditerannée (Vice-Président d’honneur) ; 16 juin 1864, La Légion Mobile Maritime du Rhône (Vice-Président d’honneur); 1er mai 1865, Les Sauveteurs de Saône-et-Loire, (Vice-Président d’honneur) ; 20 décembre 1865, Les Sauveteurs de la Charente, (Vice-Président d’honneur) ; 7 janvier 1866, La Société centrale de la Seine (membre honoraire) ; 6 août 1866, Les Sauveteurs d’Indre-etLoire (Vice-Président d’honneur).

Ses enfants

Rose Albertine, née à Duclair en 1828,.
Célina Emma, née à Duclair en 1833, épouse de Théophile Audon Lefèbvre en 1853.
Albert Claude, né à Duclair en 1836, mort en Crimée.
Joseph Marius, né à Duclair en 1840, mort à Heurteauville en 1910, vétéran du Mexique et de 70. Inhumé à Duclair, Gaimbault, ancien combattant et conseiller municipal fil l'éloge funèbre se son camarade.

Source

Turpin de Sansay, Les sauveteurs célèbres,  1868,
Journal de Rouen.

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