Par Laurent Quevilly
SON HISTOIRE EN QUELQUES DATES...

Avant de s'établir à Jumièges, mes ancêtres maternels Chéron étaient enracinés à Barneville. Hommage à leur berceau...

1079, Guillaume le Conquérant offre aux moines de Jumièges les terres de Barneville. Ils y bâtissent une église.

1224 : Guillaume de Mortemer, seigneur de Barneville, confie l'église au Bec. Cette abbaye nommera les curés jusqu'à la Révolution.

1450 ; fondation de la charité de Saint Paterne.

1629 : ouverture du passage de La Roche.

Le marquis d'Etampes est donné maire en 1806, 1818. Il occupait le manoir de la Houssaye en surplomb de la Seine.


1827 : Edouard Lassire possède la maison de meunier du moulin des Côtes. Augustin Marescot possède la seconde ainsi que celle du meunier de Crèvecœur.

1837 : Pierre Deshayes maire.

Avant la fin de la monarchie, Barneville compte 65 familles de briquetiers et de forestiers.

1850 : destruction du moulin des Côtes.

Laurent Quevilly sur les traces de ses ancêtres, juillet 2003 (Photo Joëlle Creach).

1859. Le capitaine
Pierre François d'Eté, avocat à Rouen, châtelain de la Ferronnerie, a ceint l'écharpe tricolore. Il raconte : "Lorsque j'ai été nommé maire, Barneville n'avait ni chemins, ni école, ni mairie, ni presbytère. L'église tombait en ruines. Aujourd'hui, grâce à M. Janvier et à M. Boulanger, la commune est riche et conserve la plus profonde gratitude à l'ancien préfet qui lui est venu en aide,"
La construction de la mairie prendra cependant du retard du fait d'une erreur d'estimation de l'architecte rouennais Simon.


1863 : destruction du moulin à vent de la Jalousie. Il avait été dès 1203 propriété de Boscherville.

1867, la commune achète la maison construite au début du XIXe et qu'elle louait jusqu'ici à usage de presbytère. Elle y entreprend des travaux dirigés par l'architecte Duhamel et réalisés par Noël Champagne, de Saint-Ouen-de-Thouberville. Reconnaissant, l'abbé Tardif léguera 1.000 F à la commune. Ce curé a officié 50 ans à Barneville.

1868, Barneville compte 664 habitants, huit débits de boisson, 18 permis de chasse, 1.200 arbres à cidre, un moulin à vent encore en activité, deux briqueteries, 74 écoliers, une fabrique de sabots.


D'Eté démissionne en 1870.


1873 : Pierre Goudet, propriétaire et maire, déclare son intention d'ouvrir une marnière à la Coquinerie. C'est l'une des activités ancestrales de Barneville avec la tuilerie puis la briqueterie. On exploitait aussi des carrières, notamment au Val-Creux.

1874, la mairie nécessite déjà des réparations. On fait alors appel à M. Dupuis.

1879 : destruction du moulin de Crèvecœur. Augustin Benoist est attesté comme briquetier sur le chemin de halage. Avec 18 propriétaires, il obtient une dérogation pour y passer des chevaux.

1883 : la dernière briqueterie compte trois employés.

1912, maire, Dumont est victime d'un grave accident de voiture avec son épouse.

Marcel Desrez, notaire à Rouen, gendre de D'Eté, est maire et châtelain de la Ferronnerie.

1930 : le bourg est raccordé à l'électricité. Les hameaux attendront les années 50.

Deux cafés se faisaient face au bourg après guerre. L'un d'eux était le cadre de projections cinématographiques.

1960 : arrivée de l'eau courante.

Claude Dumont, UDF, maire avant 95 et jusqu'en 2014.

2014 : José Maurice, divers droite, maire.


SOURCE


Au fil des Patrimouines, Barneville-sur Seine...
Jean-Pierre Derouard.



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