
Le progrès de Duclair. Ce fut un organe républicain qui ne parut qu'en 1902 et 1903. Le premier numéro est daté du 8 juillet 1902, le dernier du 10 Février 1903. Il était dirigé par Louis Müller. En 1890, il est rédacteur-en-chef du Petit Rouennais, rue Herbière, qui va devenir la Dépêche de Rouen à partir du 1er juillet 1903. Müller était originaire de Vitry-le-François et s'était établi d'abord à Dieppe puis à Elbeuf où il fut professeur à l'école industrielle. Il a publié un guide du promeneur, Autour de Rouen et son fils Charles s'est fait un nom. La collection, incomplète, du Progrès de Duclair, est conservée à la BNF sous la cote JO-88312.
Le réveil du Trait. Edité par le Parti communiste, il a paru de 1936 à 1939. Il eut Henri Agnès pour rédacteur.
Le Calfat du Trait, bulletin d'information du comité d'entreprise des ateliers et chantiers de la Seine-Maritime, il paraîtra de 1946 à 1960. C'est un trimestriel gratuit qui passe de 18 à 32 pages. Après 58 numéros, un conflit entre la rédaction et les syndicats des chantiers met un terme à la parution du journal.

Le Flot qui s’appellera successivement Le Flot de Caudebec, journal républicain du canton de Caudebec-en-Caux, de la Basse-Seine et de l'arrondissement d'Yvetot, Le Flot de Caudebec et Duclair, Le Flot des cantons de Caudebec-en-Caux et Duclair...
Le Flot se veut le concurrent du Pilote, le samedi, sur le marché de Caudebec. C’est un hebdomadaire républicain de quatre pages fondé le 31 août 1889, d'abord imprimé à Caudebec puis à Yvetot chez Bretteville frères, rue de la République. Armand Bretteville en a assuré la direction jusqu'à la fin de sa vie. Correspondant parisien : Jean de Caux. Le journal bénéficie des moyens du Réveil d'Yvetot mais son défaut est de ne point avoir de bureaux à Caudebec et d'être imprimé ailleurs. Alors, il fait tout pour prouver son enracinement. Ses éphémérides font état d'événements du passé concernant Caudebec. A partir de septembre 1889, Maupassant est publié sous forme de feuilleton.
En 1920, Armand Bretteville, doyen des journalistes de la Seine-Inférieure, abandonne à ses fils la direction du puissant Réveil d'Yvetot. Mais il conserve un bureau au journal, rédige les nécros et anime encore le Flot de Caudebec qu'il a fondé pour contrer le Pilote. Il en sera ainsi jusqu'à sa mort, en 1940. Dans les vingt ans qui viennent, Bretteville va moderniser l'hebdomadaire.
A la BNF, on trouvera le Flot sous la cote JO-14701 jusqu'au numéro du 23 décembre 1939.
Le Réveil d'Yvetot, Journal républicain de la ville et de l'arrondissement d'Yvetot, a été fondé le 4 novembre 1880 par quelques héritiers des idéaux de 1848 : |
Très vite, Nicaise, le directeur-gérant, s'en va. Le journal devient aussitôt la propriété d'Armand Bretteville.


Le 16 septembre 1931, le Réveil fêta ses cinquante ans de journalisme par une fête qui se voulut discrète.
Le journal eut un correspondant parisien, Jean de Caux, et un historien cauchois, Amédée Hellot, alias Pierre Lerond. Edmond Spalikowski, président des Ecrivains normands, prêta également sa plus au Réveil d'Yvetot. Armand Bretteville aura été été le fondateur de l'association des journalistes professionnels de Normandie avec Joseph Lafond, un temps directeur du Journal de Rouen. Il en devint le syndic alors qu'il était pensionnaire de l'Association de la presse républicaine départementale. Il a aussi fondé et présidé la 370e section des Prévoyants de l'avenir.

Armand Bretteville avait perdu son épouse de longue date et quand, en novembre 39, il pleura son petit-fils, Jacques, sergent, noyé dans la Meuse en service commandé. Après avoir fleuri de corolies une dernière fois la tombe de sa femme et de son petit-fils aux Rameaux, Bretteville rédigea lui-même sa notice nécrologique en laissant la date en blanc. Et il mourut dans sa 82e année le dimanche de Pâques 1940. Des gens comme René Coty et foule de journalistes normands assistèrent aux obsèques de ce titulaire de la légion d'honneur.
Le Réveil a cessé de paraître le 29 novembre 1947. En fusionnant avec Le Petit cauchois, il a donné naissance au Courrier cauchois.
Henri Bretteville est décédé quant à lui en 1957 et une plaquette a été éditée à sa mémoire.
Signalons encore Le Progrès de Lillebonne, de Port-Jérôme et de la Seine-Inférieure, édité par l'imprimerie Jacques Dufour, place Sadi-Carnot, à Lillebonne, qui avant la seconde guerre publiait L'indicateur des passages d'eau de Duclair, La Mailleraye, Caudebec-en-Caux, Quillebeuf et Le Hode dépendant de la régie des bacs à vapeur du Département.
L'Abeille cauchoise.
Ce journal conservateur a été fondé en 1804 sous le titre de Journal de la ville et de l'arrondissement d'Yvetot ; affiches, annonces judiciaires, etc. C'est dans un premier temps une chronique juridique qui s'élargit au fil du temps aux informations locales et nationales. De 183l à 1858, il est imprimé à Yvetot chez E. Brunet, au format in-4. De nombreuses réclames ponctuent les articles
En 1903, Emile Langlois en est le directeur. Dirigé en 1909 par Léon Lachèvre (notre photo), ce républicain libéral possède aussi Le Pays de Caux, fondé en 1850 à Saint-Valery. L'Abeille est alors au grand format sept colonnes, c'est un des plus anciens et des plus répandus en Normandie.
L'Abeille édite L'Almanach du Roy d'Yvetot avec 250 annonceurs. On y publiera aussi des ouvrages d'intérêt régional. En 1932, l'imprimerie est rues Haëmers et Lormier.

Le 1er mai 1928, un court-circuit provoque l'incendie de l'imprimerie où travaillaient 58 ouvriers. Un million de dégâts! En 1933, André Levasseur, directeur de L'Abeille Cauchoise est aussi président de la Fédération nationale de la presse périodique. En 1940, à ses côtés, le rédacteur en chef est G. Marie. L'Abeille ne survivra pas à la seconde guerre. Sa collection s'arrête à 1938 aux archives de la mairie d'Yvetot. Son dernier numéro est du 25 mars 1944.

Dans la capitale...
Dès la Révolution, Caen et Le Havre comptent au moins deux titres. Mais Rouen est encore plus fourni. A cette époque, 60% des Rouennaises savent lire et plus encore les hommes. Durant la Terreur, "cimetière des journaux et des journalistes", pour reprendre la formule du professeur Gough, pas moins de six quotidiens paraissent déjà à Rouen. En tout, une centaine de titres seront recensés dans la capitale normande. Nous n'en citerons que quelques-uns mais non des moindres...

Revenons aux Affiches et avis. Le 1er janvier 1785, Jean-Baptiste de Milcent, ami de Diderot reprend ce bi-hebdomadaire. Il rajoute cette fois à son titre de Rouen et du département de la Seine-Inférieure.
A Milcent succéda Noël de la Morinière en 1792 et eut Eugène Noël comme directeur. En 1799, le titre passe à JB Duval. 1803, il s'appelle désormais Le Journal de Rouen... et du département de la Seine-Inférieure. En 1818, il tire à 600 exemplaires dont 80 sont distribués gratuitement.
En 1828, le titre est propriété de Delisle-Brière et Frédéric Baudry. Natif de Rouen, ce dernier succède à son père, prénommé comme lui (1765-1837). Breveté imprimeur le 12 oct. 1813, nommé imprimeur du Roi le 6 août 1814 il est breveté libraire le 27 mai 1829 en succession de Jacques Duval. Auteur de pétitions imprimées en 1841 et 1843, membre du conseil général sous la monarchie de Juillet, il est décédé à Rouen en 1845, laissant un fils avocat, philologue, bibliothécaire et académicien, Frédéric Baudry (1818-1885)
Durant la Révolution de 1830, le titre aura été menacé. En 1836, il s'intitule Journal de Rouen et des départements de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Après la chute de la monarchie, en 1848, il comptera parmi ses rédacteurs d'anciens préfets: Ganavan, Visinet, Degouve-Denuncques. Encore mis en danger par le coup d'Etat de Napoléon III, le quotidien rouennais poursuit son existence en accordant une part de plus en plus grande à la littérature, l'histoire locale, les sciences.
![]() Théodore Visinet |
![]() Eugène Noël |
En 1880, il est dirigé par Léon Brière, fils de Thomas-Napoléon Brière de Lisle, de tendance Union des gauches et qui préside le syndicat départemental de la presse républicaine en 1890.Tirage cette année-là : 15 000 exemplaires. Il est dirigé par Lafond en 1900 et comptera des signatures comme Georges Dubosc, Jehan Le Pauvremoyne, Gabriel Reuillard.
De 1911 à 1926, le titre devient Journal de Rouen et des départements de la Seine-Inférieure, de l'Eure et du Calvados. Puis Journal de Rouen, journal de Normandie. En 1936, il dépasse les 34.000 abonnés mais sa collaboration durant l'Occupation lui vaudra de disparaître... pour renaître sous le nom de Paris-Normandie.
La collection du Journal de Rouen est librement consultable en ligne. En revanche, son programme d'océrisation (reconnaissance de caractères) n'a pas abouti. Ce qui rend les recherches impossibles pas mots clefs si ce n'est sur les numéros les plus anciens, époque où faits divers et informations locales étaient peu développées.


A Souchières succèdera Eugène Brieux en 1885. En 1892, Lapierre prend sa retraite et le journal perd son titre en fusionnant avec Le patriote de Normandie. Le titre reparaît cependant en juillet 1899. La rédaction était rue Saint-Etienne-des-Tonneliers.
Repris en 1904 par le groupe catholique La presse régionale fondé la même année. Puis par M. Féron-Vrau. Cesse de paraître le 1er novembre 1908. On y retrouve nombre de faits divers concernant notre canton. Parmi ses rédacteurs : Audemard, Vergniaud, Charles Brainne, Ernest Boysse, Louis Vuillot, Edmond Texier, Jules Domergue...
Le 30 juin 1903, D. Dautresme père titre « Mes adieux aux lecteurs du Petit Rouennais (...) à partir de demain Le Petit Rouennais cessera de m'appartenir et deviendra la propriété d'un groupe de républicains de la région ». Le lendemain paraît La Dépêche de Rouen et de Normandie. Reparaît le 14 décembre 1932 et semble ne publier que quelques numéros par an jusqu'en 1940

A la veille de la Première guerre, ce sera le principal concurrent du Journal de Rouen qui tire à 70 000 exemplaires. La Dépêche, 25 000, est lue dans quelques bourgs mais ne pénêtre pas la campagne. De tendance anticléricale, elle aura le philosophe Alain pour collaborateur.
A cette époque, Le Havre a quatre quotidiens. On compte une cinquantaine de périodiques dans tout le département. Chaque ville ayant souvent un journal de droite et un journal de gauche.
En 1940, le directeur de la Dépêche est M. Caste. Parmi les rédacteurs : Robert Delamare et Emile Vitecoq...
L'autre Journal de Rouen...
En 1927, Léon Croisé fonda un hebdomadaire portant le titre de Journal de Rouen Saint-Sever. Ce titre avait déjà été porté en 1883, sous la direction de Mme Guéroult qui publiait aussi Le Rabelais, en perpétuelle polémique avec le journal satirique La Lorgnette. Mme Guéroult était l'épouse d'un horloger, dernier descendant de Boieldieu.
L'Emancipation normande fut un mensuel éphémère qui parut de novembre 1849 à juillet 1850. Il compta parmi ses correspondants M. Lhonorey, de Jumièges. Letellier, l'un de ses rédacteurs, fut condamné par la justice de Napoléon III.
Lisons ce qu'écrit R.-G. Nobécourt dans son livre Rouen Désolée:
L'orthodoxie radicale était représentée à Rouen par La Dépêche. Ce quotidien fondé le 1er juillet 1903, qu'avait dirigé M. Fernand Destin avec un tour d'esprit et un tour de plume assez renaniens, et qu'après des vicissitudes diverses dirigeait maintenant M. Caste, s'honorait volontiers d'avoir accueilli autrefois les premiers « propos » d'Alain, alors professeur au Lycée Corneille. Les nécessités électorales le dressaient de temps en temps contre le Journal de Rouen qu'il s'efforçait de repousser vers la droite et le cléricalisme, mais sa gauche n'était pas terrible. Et, dans une légitime émulation professionnelle, ses rédacteurs et ceux du Journal de Rouen entretenaient des rapports amicaux et désabusés.
En marge de ces deux quotidiens, depuis 1934, L'Eveil hebdomadaire du docteur Crutel cultivait un radicalisme plus avancé et plus batailleur; le Voir Clair mensuel de Francis-Marcel Lamy taquinait les radicaux à la mairie.
Les socialistes avaient leur organe hebdomadaire Le Progrès social et les communistes Le Prolétaire normand devenu en juin 1937 L'Avenir Normand.
M. André Tioch avait cru trouver dans le journalisme le moyen de devenir un personnage redoutable et il avait créé en août 1934 Le Républicain Normand où il faisait profession de dénoncer « les scandales ».
Enfin Rouen-Gazette, que son directeur André Renaudin avait fondé en septembre 1924 et dont Paul Girardeau était le rédacteur en chef, animait chaque semaine la chronique rouennaise par des échos, des interviews et des reportages
Mais aussi...
Le Magasin normand, d'abord appelé Le Magasin brayon, fondé en 1862 à Neufchatel-en-Bray, il change de titre en 1865. Dirigé par J.-E. Decorde, il donnait aussi des informations concernant notre canton. Notamment les mouvements de prêtres dans le diocèse.
Le même journal publiait des « blagues » comme celle-ci : Un nouveau journal annonce qu'il sera rédigé par des imbéciles et lu par d'autres. On assure que les fondateurs sont convaincus qu'ils ont pris l'unique moyen de ne manquer ni de rédacteurs ni de lecteurs.
Pour l'anecdote, en décembre 1882, un duel au pistolet opposa Coulond, rédacteur de L'Echo honfleurais et Lavaux, propriétaire du Journal d'Honfleur. Il n'y eut aucun blessé....
Le Mémorial cauchois A Fécamp, une gazette est attestée en 1792. Mais c'est dans les années 1880 que naît Le Mémorial cauchois, bi-hebdomadaire radical qui ouvre ses colonnes à un certain... Guy de Maupassant ! Il est, en 1890, concurrencé par Le progrès de Fécamp, feuille conservatrice. Les deux journaux vont co-exister jusqu'en 1939. Après cinq ans de silence, Le Mémorial reparaît le 1er septembre 44.
L'Elbeuvien fondé en 1881 par Henri Saint-Denis qui avait sa résidence à Heurteauville. Bi-hebdomadaire radical, il tire à 3.700 exemplaires en 1907. A partir de 1919, c'est le journal le plus lu dans tout le canton d'Elbeuf où un habitant sur cinq l'achète. Ses comptes-rendus des conseils d'Administration de la Caisse d'Epargne et de la Chambre de Commerce on permis de reconstituer l'histoire de ce dernier organisme dont les archives ont été détruites. L'Elbeuvien paraît sous différents titres dans les vallées industrielles de l'Eure : Le Lovérien, L'Eure et L'Iton, La Risle... Il publie aussi des suppléments spécialisés comme Le Jacquart, bi-mensuel technique. L'Elbeuvien est paru jusqu'en 1944. Il avait pour concurrent Le Journal d'Elbeuf, fondé par Houzard et qui aura le bon goût de se saborder en juin 40. Mais aussi L'industriel Elbeuvien.

Le journal est dirigé par Paul Boulanger en 1909. Il publie également L'Almanach des Petites nouvelles et L'Annuaire des cantons. Annuaire de Pavilly, Malaunay, Barentin, Monville, Duclair, Clères et de l'arrondissement de Rouen. (BNF/8- LC22- 861). Le dernier numéro est du 4 janvier 40.
Cet exemplaire appartenait à M. Heurteault, instituteur et secrétaire de mairie à Saint-Pierre-de-Varengeville (numérisation : Jean-Pierre Hervieux).
Revue du Pays de
Caux. Bi-mensuel politique et littéraire
fondé en mars 1902. Directeur : Pierre
de Coubertin ! Le fondateur des Jeux olympiques a en effet
passé son enfance dans le château de sa
mère, à Mirville et est une figure
familière de Sanvic, du Havre... Entièrement
financé par la publicité, son magazine est
distribué gratuitement un peu partout en Normandie et
connaît un certain succès. Sa
devise : Voir loin
parler franc, agir ferme. Voir loin, en effet, car la
publication n'a strictement rien de local si bien que, début
1904, elle deviendra la Revue
des Français... Faute d'adresse exacte, La Revue du Pays de Caux
est située à Caudebec-en-Caux par la nomenclature
de la presse
française. Par erreur. Ses "bureaux" sont en
réalité à Paris au 11, avenue
Malakoff, siège de la Revue
Olympique et son imprimeur-gérant, Albert
Lanier, est à Auxerre. Seuls les dessins de
Coubertin en couverture et
des réclames pour la Bénédictine
évoquent le Pays de Caux.
Consultable en ligne
Le Travailleur normand. Organe républicain de la Seine-Inférieure, de l'Eure et du Calvados. D'abord cantonné aux cantons de Boos, Elbeuf et Grand-Couronne, il développa une rubrique consacrée au canton de Duclair. Là, en 1898, on le trouvait chez Picard, marchand de tabac.
Consultable en ligne
Le Courrier normand des quatre cantons de Clères, Duclair, Maromme et Pavilly. Hebdomadaire publié du 13 septembre 1927 au 30 avril 1932. Jusqu'au 1er sept. 1928 chaque fascicule paraît en trois éditions portant le même n° : édition de Duclair le mardi, édition de Pavilly le jeudi, édition de Clères et Maromme le samedi. Apartir du 8 septembre 1928 paraît en une seule édition le samedi. En 1932, il est publié. à l'occasion des élections législatives du 1er mai pour soutenir la candidature d'André Marie. Le Courrier normand est conservé à la BNF sous la cote JO- 94330.
L'Union des travailleurs. Organe des sections socialites SFIO des cantons de des cantons de Duclair, Clères, Maromme et Pavilly. Parut en juillet et août 1938.
La presse havraise était avant tout destinée aux négociants comme Le Courrier du Havre ou Le Journal du Havre (1819-1939). Le Petit Havre (1816-1944) deviendra Le Havre libre, Le Journal du Havre deviendra Havre Presse.
L'Avenir normand. Journal du Parti communiste fondé en 1937, clandestin durant l'Occupation. Il reparaîtra à la Libération et donne l'actualité sociale de notre canton jusque dans les années 50.
Le Bulletin religieux. N'oublions pas enfin la presse diocésaine. Le Bulletin religieux de l'Archidiocèse de Rouen, hebdomadaire, a ses abonnés dans le canton. Il a succédé à la Semaine religieuse. Ces deux journaux sont librement consultables en ligne.
En 1940, Eugène Leroux est président du Syndicat des journaux non quotidiens de la Seine-Inférieure, Gaudry administrateur du Journal de Rouen et trésorier de l'Association des Journalistes professionnels de Normandie, E. Leroux directeur du Messager de Darnétal, D. Lasne, directeur du Progrès de Bolbec, V. Chopart directeur du Havre Eclair, René Randollet administrateur-délégué du Petit Havre qui compte pour rédacteurs Jehan Le Povremoyne et P. Duval. Le directeur de son imprimerie est André Maugard. MM. Homolle dirige l'agence Havas de Rouen, Lelaurin celle du Havre.
APRES LA SECONDE GUERRE...
La collaboration, la Libération, nombres de journaux disparaissent, d'autres changent de nom. Dans le canton, on lira...


(Collection JR Legallet)

En 2006, le siège est transféré à Déville-lès-Rouen. Le quotidien passe au format tabloïd le 27 mars 2007.
14 avril 2010 : pour la demi-finale de la coupe de France US Quevilly / PSG, le quotidien est rebaptisé Quevilly Normandie. Ce dont je lui serai éternellement reconnaissant.
28 avril 2010, le journal lance son nouveau site internet, devenu payant.



Avec quatre éditions en Seine-Maritime entre Rouen, Le Havre et Dieppe, on mettra au crédit de cet hebdomadaire un intérêt pour l'histoire locale et la langue cauchoise. Son secteur édition a donné des ouvrages indispensables comme Le patois cauchois de Raymond Mensire ou encore Les cauchois et leurs croyances de Jean Duterroir.
En 1974, le journal a eu un rival déclaré : Le Réveil du Pays de Caux avec pour sous titre : Ce que ne dit pas le Courrier cauchois : toute la vérité. Ce qu'il ne fait pas : donner la parole à tous. Dirigé par C. Le Cœur, il était imprimé à Gravenchon.
En vente depuis le printemps 2016, le Courrier cauchois est repris le 15 décembre 2017 par La Manche Libre qui l'imprimait déjà sur ses rotatives.


Dans nos villages, Liberté dimnche passait pour un journal à sensation. Il est aujourd'hui sous la coupe de Paris-Normandie

Le Havre Presse. Créé en 1948, le journal Le Havre change de titre et devient Le Havre Presse en 1968. Le Havre a été longtemps indépendant, représentant localement la droite face à son concurrent communiste Havre Libre. Il est passé ensuite sous la coupe du groupe Hersant, lequel a racheté Paris-Normandie et même le Havre Libre. Bien qu'ayant conservé leurs titres respectifs, les trois journaux publient désormais les mêmes informations.
Figures : Marcel Leteurtre et Patrick Landreau, secrétaire général du club de la presse au Havre.
Le Havre libre Créé à la Libération, le quotidien a longtemps fait partie de la presse communiste avant de passer sous la coupe du Groupe Hersant Média (GHM), également propriétaire de Paris-Normandie et du Havre Presse, qui furent jadis ses concurrents.
Figures : Roger Mayer, directeur, Daniel Fleury, André Ponsot-Nicol, journalistes...
Le Progrès de Fécamp. Groupe Hersant Madia.
Les Informations dieppoises, Groupe Publihebdos, filiale du Groupe Sipa - Ouest-France, héritier de la Vigie de Dieppe.
Le Réveil de Neufchâtel, Groupe Publihebdos.
L'Éclaireur
Brayon. Diffusé
dans le Pays de Bray, aussi bien en Seine-Maritime que dans l'Oise. Il
a fusionné avec la Dépêche du Pays de
Bray en juin 2002, les deux titres continuant à
paraître sous la forme de deux éditions d'un
même journal. L'Éclaireur est maintenant
diffusé à 3 300 exemplaires (payés) et
la Dépêche à 3 100, ce qui fait un
total de 6 400 exemplaires. Il fait partie du groupe Publihebdos.
Le Journal d'Elbeuf. Diffusé le mardi et le vendredi dans l'Eure et la Seine-Maritime. Couvre les cantons d'Elbeuf, Caudebec-lès-Elbeuf, Amfreville-la-Campagne, Bourgtheroulde et Pont-de-l'Arche. Fondé en septembre 1929 par Achille Houzard, il reprend un titre paru de 1832 à 1840.
En 1940, contrairement à L'Elbeuvien lancé en 1881, Le Journal d'Elbeuf choisit de se saborder. Le 9 septembre 1944, il reparaît tandis que son concurrent disparait.
Bihebdomadaire, Le Journal d'Elbeuf, eut un temps deux éditions. Il a été repris au milieu des années 70 par le groupe Hersant qui l'a été cédé le 1er octobre 2007 à Publihebdos. Fait partie du groupe de presse des Hebdos normands.
La Criée cauchoise fut un hebdomadaire gratuit dirigé par C. Casier sur différents cantons dont celui de Duclair . De 4 à 12 pages, il parut en 1977 et 1978.
Les deux Léopards fut le titre d'un trimestriel de quatre pages des anciens FFi paraissant notamment sur le canton de Duclair. Il était imprimé en 1955 chez Bretteville, à Yvetot.
Quiz
Participez à l'historique de la presse locale. Adressez-nous la biographie de ses journalistes, des titre oubliés, les anecdotes sur leur parution, votre sentiment sur la presse normande d'aujourd'hui...
NB En 1890, la Seine-Inférieure comptait 24 journaux républicains, 17 conservateurs et 46 divers. Vingt ans plus tard, les républicains progressistes sont 31, radicaux et radicaux socialistes 6, socialistes 5, divers 109, conservateurs et libéraux 10.
SOURCES
Maillard. Jean-Pierre Hervieux a consulté la série 3 M des archives départementales de la Seine-Maritime ainsi que l'ouvrage de Robert Eude , Le conseil général de la Seine inférieure, Rouen, imp Lainé, 1942.
Caudebec-en-Caux et ses environs au début du XXe siècle. Cartophiles de Caudebec.
Caudebec-en-Caux, du mascaret à l'aube du XXIe siècle, Cartophiles de Caudebec.
Répertoire des journaux et périodiques, AD76. Document lacunaire...
Le Réveil d'Yvetot, 30 mars 1940, (collection de l'auteur).
Paul Bonmartel, Mémoires du Trait.
Article Clément de Royer sur Wikipiédia.
Journal de Duclair, plusieurs exemplaires numérisés à la BNF par Jean Cognard.
Nomenclatures de la presse françaises complétées par la BNF.
Commentaires
Jean Chartier a écrit le 23/12/2014. Au Havre, il y eut aussi "Le Havre Eclair" jusqu'en 1950 (le préféré de Mémé Marguerite ) , et " le Petit Havre" jusqu'en 1944 .
Stef a écrit le 17/02/2018 Super article.. mon arrière grand père parrait dans cette article (Constant Glatigny)