Par
Laurent Quevilly-Mainberte

Novembre
1748. Excédés, les moines ont porté
plainte. Des particuliers tirent sur leurs pigeons, d’autres
tendent des lignettes, des panetières et des lacets dans la
campagne. Notamment sur les pommes de terre nouvellement
semées. De sorte que
le colombier des religieux se trouve dépeuplé
«par
des gens qui sont leurs vassaux et portent des armes sans aucun
permission ni qualité.»

Ah! ce colombier ! C'est le signe extérieur de puissance. Il est au seigneur ce que symbolisait jadis le donjon. Celui de l'abbaye a toute une histoire. Situé non loin du puits, il est debout grâce aux legs d'Agnès Sorel. Et c'est autour de ses boulins que les pêcheurs viennent chaque année faire acte d'allégeance au cours d'une grotesque cérémonie : la Fare. Bricole ou aviron sur l'épaule, bâton blanc à la main, on en faisait trois fois le tour avant de frapper sur la porte et saluer. Maudit colombier !
Saisi par le cellérier de l’abbaye, Dom Jean
Langlois. Pierre
Nicolas Dalamarre, le bailli de la haute justice de
Jumièges, Yainville et Duclair, va devoir rechercher les
coupables. Pour cela, il lui faut des témoins. Ceux-ci sont
convoqués de vive voix en leur domicile et doivent
répondre à ces assignations sous peine
d’amende.
Certains vont tenir leur langue. D’autres ne vont pas hésiter à balancer. On imagine le climat dans la paroisse...
"C'est Cottard !..."

Jean Hébert, 18 ans, dépose en premier. Il
est domestique chez le sieur Marescot, du
Mesnil-sous-Jumièges, qui tient alors le manoir
d'Agnès Sorel.
Lors de la dernière saison des foins, flanqué de la femme de Philippe Robert et de celle de François Clérel, Jean Hébert s’apprête à « faire » une prairie appartenant à son maître. Il est bientôt midi. Quand soudain retentit un coup de feu devant la masure d’Etienne Cottard. Dire qui a tiré sur les pigeons, c'est une autre histoire. Mais il voit distinctement le fils Cottard, sept ou huit ans, courir dans la campagne pour ramasser les oiseaux morts. Combien ? Il ne saurait le préciser. En tout cas, c’est tout ce qu’il sait.
Catherine Merre, la femme de Philippe Robert, journalière,
succède à Hébert. La cinquantaine,
elle demeure au Mesnil. Elle aussi a entendu le coup de feu sur les
pigeons. C’était dans la pièce de terre
nommée la Mare, près de la masure à
Cottard. C’est là que les pigeons viennent
ordinairement boire. Elle n’a pas vu le tireur. Simplement le
fils Cottard qui ramassait les victimes dans son bonnet. Avant de
s’en retourner chez lui.
Mais elle ajoute qu’elle a aperçu plusieurs fois Etienne Cottard se promener dans la campagne avec son fusil. Il y a quelque temps, au manoir de la Vigne, propriété des religieux exploitée par Marescot, elle l’a vu faire feu sur les pigeons du fermier. Bref, l’accusation se précise…

Le manoir de la Vigne exploité par Marescot.
Le pigeonnier y figure en haut, près de la chapelle
"Mainberte est dans le coup !"
Huit
janvier 1749. Nouveaux témoins amenés ici par le
sergent Thomas Lebourgeois. Un type de Rouen. La justice aux ordre
reprend ses auditions. Aujourd’hui, on
entend Marin Nobert, journalier de la paroisse de Jumièges,
hameau du Quesnay. Manifestement, il s'en entendu avec sa femme. Nobert
le jure la main sur le cœur: il n’a aucune
connaissance des
faits
contenus dans la plainte.
Son épouse, Louise Quibelle, ne sera pas plus loquace.
Après ces taiseux que va nous dire Marie Gruley,
l’épouse de Pierre
Legendre, un couple de journaliers demeurant au Quesnay. Beaucoup de
choses. Oui, plusieurs particuliers tendent des lacets pour prendre des
pigeons et des perdrix. Notamment Thomas Mainberte fils et son berger
qui est originaire du Roumois, le fils de Nicolas Pavilly qui garde le
troupeau de Marie, le fils de Valentin Legendre, berger de Charles
Delametterie. Oui, elle les a vus plusieurs fois tendre ces
pièges qu’ils possèdent en grand nombre
et capturer ainsi, dit-elle, des quantités prodigieuses de
pigeons. L’un d’eux, mais elle ne saurait dire
lequel, s’est même vanté d’en
avoir seize pour faire les Rois. Et les autres ne sont pas en reste.
Voici huit jours, le fils Pavilly avait tendu ses lacets et s’était retiré chez lui. Le fils de Nicolas Glatigny, se rendant au pressoir, trouva alors un pigeon pris. Ce qui lui inspira une dispute avec la femme du dit Pavilly qui prétendait que les oiseaux avaient été capturés sans le concours des pièges posés par son fils.
Lundi dernier, ajoute encore Marie Gruley, le berger de Delametterie aperçoit Messieurs les religieux dans la campagne. Il prend les jambes à son cou, ayant quatre pigeons dans sa poche.
Enfin depuis belle lurette, un berger du village, surnommé Cautrel, ne fait autre métier que la capture des volatiles.
Nicolas Glatigny, 33 ans, journalier demeurant au Sablon, vient
d'être cité par Marie Gruley comme ayant
été témoin de ces choses. Alors, on va
l’entendre à son tour. Eh bien non. Nicolas
Glatigny ne sait rien ! Jean Aubert non plus. Lui, il a 23 ans et vit
aussi au Sablon. Du Sablon encore est Suzanne Biller, la femme de Louis
Lefrançois, journalier. Elle a 44 ans. Et rien à
dire !
"Derue et Clérel sont en fuite !"
Les
auditions reprennent le jeudi 16 janvier à trois heures de
l’après-midi. Voici Bernard de Routot,
garçon meunier demeurant à Jumièges.
Lui, il déclare avoir vu plusieurs fois nombre de personnes
tendre des lacets dans la campagne de Jumièges. Comme Thomas
Mainberte fils qui, en labourant sa terre, posait des
pièges. C’était il y a quinze jours.
Les autres ? Le farineux ne saurait dire leur nom. Mais ce
sont des bergers pour la plupart.
Valentin Augustin Andouville a 14 ans. Il est fileur de coton au
Quesnay. Oui, des pièges, on en pose tous les jours
à Jumièges. Mais les seuls noms qui lui viennent
à l’esprit, ce sont ceux de Thomas Mainberte fils,
de son berger, de celui de Pierre Biller, nommé Valentin
Clérel, Pierre Derue, berger de Charles
Delametterie… Hier, Derue et Clérel se sont
sauvés ensemble du pays.
Pierre Legendre, 32 ans, journalier au Quesnay, confirme encore que la
pose de lacets, appelés panetières, est monnaie
courante. La dernière semaine des Rois, il était
allé chasser des moutons d’une parcelle de seigle
lui appartenant. Quand il vit son berger, le fils de Nicolas Pavilly,
s’adonner à cette activité en compagnie
d’un autre pâtre, celui de Charles Delametterie, le
dénommé Legendre. Ces deux-là, ils
prennent les pigeons et
tous les autres oiseaux qui peuvent se présenter
à eux.
Il a vu aussi Thomas Mainberte fils et son berger s’adonner à cette activité. Ce qu’ils font du reste assez continuellement. C’est si vrai que notre déposant, revenant de la messe voici trois semaines, croisa le berger de Mainberte qui venait de capturer un pigeon. Pierre Legendre engage la conversation sur le sujet. Et le berger lui avoue en avoir pris une vingtaine cette année.
Jean Boutard, fils de Jean, une dizaine d’années,
garde les moutons de son père, laboureur au Quesnay. Il a
remarqué depuis un mois Legendre et Clérel
prendre et ramener chez leur maître des pigeons. Ces quinze
derniers jours, il les a suivis deux ou trois fois pour les voir
prendre quatre ou cinq espèces. Il a remarqué
aussi que Thomas Mainberte et son berger pratiquaient de même
et ramenaient quantité de captures.

On ne sait comment s'acheva cette affaire. Les principaux
accusés furent assignés à comparaitre
et,
curieusement, Thomas Mainberte fils est cette fois appelé
Nicolas. Quoi qu'il en soit, les pigeons prirent leur part dans la
révolution de 89. A un
député du Tiers à qui l'on demandait
ce qu'il
entendait proposer à Versailles, il répondit
"l'abolition
des pigeons, des lapins et des moines". Comme on lui
demandait de
préciser ce curieux amalgame, il répondit "les
pigeons
parce qu'ils mangent nos grains, les lapins notre herbe et les moines
nos gerbes."
Quand ils rédigèrent leur cahier de doléances, les habitants du Mesnil-sous-Jumièges inscrivirent en cinquième position cette revendication: "Que les pigeons, corneilleaux, lappins et autres bestes fauves soient détruits comme nuisibles aux biens de la terre." On laissa la vie sauve aux moines. Mainberte et ses comparses avaient été des révolutionnaires avant l'heure...
Notes généalogiques
Jean Hébert était orphelin de Thomas Hébert et Françoise Delarue. Il épousera le 15 juillet 1755 Clotilde Boqué.
Le Sieur Marescot était sans doute Phillebert Marescot, fermier des religieux, qui avait épousé à 20 ans Magdelaine Tuvache, le 23 novembre 1712.
Philippe Robert et Catherine Merre s'étaient mariés à Emanville le 21 novembre 1724. Au Mesnil, trois de leurs enfants se marièrent dans la paroisse.
François Clérel et Geneviève Bucquet s'étaient fiancés au Mesnil le 6 juillet 1716.
Etienne Cottard était fils de Pierre et Marie Coquin. Il s'était marié le 21 novembre 1729 à Marie Lefrançois.
Marin Nobert était fils de Valentin et Anne Tropinel. A 52 ans, veuf de Louise Quibel, il se remariera avec Anne Leveque, le 25 octobre 1753.
Marie Gruley, Marie Anne en réalité, veuve de Pierre Legendre se remariera à 45 ans à Valentin Renault, le 9 janvier 1762, à Jumièges.
Thomas Mainberte était fils de Thomas et de Marguerite Françoise Pigache. On ne lui connait ni épouse ni enfants.
Nicolas Pavilly. Aucune trace pour le moment.
Valentin Legendre. Sans doute l'époux de Marie Anne Thierry qu'il épouse en 1740 à Jumièges alors qu'il est veuf de Marie Anne Savalle.
Charles de la Metterie. IL est le fils de François et Madeleine Tuvache. Il épousa en 1749 Marie Amand et fut par ailleurs impliqué dans l'affaire des Agneaux.
Nicolas Glatigny, fils de Nicolas et de Marie-Jeanne Marescot. Il épousera Marie Anne Deconihout en 1775 à Jumièges.
Jean Aubert. Pas encore de trace.
Suzanne Biller, veuve de Nicolas Aubé, a épousé Louis Lefrançois, lui même veuf de Françoise Boutard, en 1740 à Jumièges.
Bernard de Routot, fils de Guillaume et Madeleine Bocquier, époux en 1754 de Anne Heurtault.
Valentin Augustin (H)Andouville. Pas encore de trace.
Pierre Biller, fils de Pierre et Marie Guiot, époux de Marguerite Ouin en 1741 à Jumièges.
Valentin Clérel. Un homme de ce nom épouse Anne Lambert et 1708 à Jumièges.
Pierre Derue. Pas encore de précision. Un Pierre Derue était l'époux de Marguerite Maugrard en 1713. Année ou leur fille Marguerite épousa Nicolas Boutard.
Jean Boutard père. Les Boutard font florès à Jumièges. Il peut s'agit de Jean Boutard, veuf Marie Delametairie, époux Jeanne Godefroy en 1741 à Jumièges.
Yves MORIEULT, ancien membre du CGHN dans les années 1980, écrit :
Je descends du couple NOBERT x TROPINEL et Marin NOBERT, cité dans ce récit est l'un de mes (4fois) arrières-grands-oncles :
Valentin NOBERT marié le 22 février 1694 à Jumièges avec Anne TROPINEL
D’où :
Marin NOBERT et sa sœur cadette Marie Anne qui suit :
Marie Anne NOBERT mariée le 22 septembre 1723 à Jumièges avec Pierre RIGAULT
D’où :
Marie Cécile RIGAULT mariée le 15 mai 1747 à Jumièges avec Jacques HARRY
D’où :
Marie Elisabeth HARRY mariée le 27 décembre 1793 à Pont-Audemer avec Romain LOISELLE
D’où :
Pierre François LOISEL marié le 9 novembre 1829 à Fourmetot avec Marie Catherine LEBOURG
D’où :
Pauline Eugénie LOISELLE mariée le 15 février 1855 à Condé-sur-Risle avec Baptiste Guillaume MORIEULT
D’où :
Léon Alphonse Baptiste MORIEULT marié le 23 novembre 1880 à Brionne avec Camille Héloïse PARIS
D’où :
Raymond Adolphe Alphonse MORIEULT marié le 24 février 1906 à Brionne avec Georgina Augustine Félicie RAINCENT
D’où :
Marcel Georges Raymond MORIEULT marié en 1942 à Harcourt avec Odette Augustine COUTURIER. D’où sept enfants, dont l’auteur de ces lignes, onze petits-enfants et treize arrière-petits-enfants.
A noter que ma grand-mère maternelle, Augustine LEVASSEUR est née à Jumièges en 1890.
Sources
Archives départementales de la Seine-Maritime, recherche et numérisation: Jean-Yves et Josiane Marchand
Ah! ce colombier ! C'est le signe extérieur de puissance. Il est au seigneur ce que symbolisait jadis le donjon. Celui de l'abbaye a toute une histoire. Situé non loin du puits, il est debout grâce aux legs d'Agnès Sorel. Et c'est autour de ses boulins que les pêcheurs viennent chaque année faire acte d'allégeance au cours d'une grotesque cérémonie : la Fare. Bricole ou aviron sur l'épaule, bâton blanc à la main, on en faisait trois fois le tour avant de frapper sur la porte et saluer. Maudit colombier !
Certains vont tenir leur langue. D’autres ne vont pas hésiter à balancer. On imagine le climat dans la paroisse...
"C'est Cottard !..."
Au palais
abbatial, Delamarre tient ses premières auditions le jeudi
28 novembre, à neuf heures du matin. Il est
assisté de Laurent Beaufils, patricien, en
l’absence du greffier ordinaire. Ce sont les moines qui ont
porté plainte. Et c'est chez eux que siège la
justice.
Curieuse justice...

Lors de la dernière saison des foins, flanqué de la femme de Philippe Robert et de celle de François Clérel, Jean Hébert s’apprête à « faire » une prairie appartenant à son maître. Il est bientôt midi. Quand soudain retentit un coup de feu devant la masure d’Etienne Cottard. Dire qui a tiré sur les pigeons, c'est une autre histoire. Mais il voit distinctement le fils Cottard, sept ou huit ans, courir dans la campagne pour ramasser les oiseaux morts. Combien ? Il ne saurait le préciser. En tout cas, c’est tout ce qu’il sait.

Mais elle ajoute qu’elle a aperçu plusieurs fois Etienne Cottard se promener dans la campagne avec son fusil. Il y a quelque temps, au manoir de la Vigne, propriété des religieux exploitée par Marescot, elle l’a vu faire feu sur les pigeons du fermier. Bref, l’accusation se précise…

Le manoir de la Vigne exploité par Marescot.
Le pigeonnier y figure en haut, près de la chapelle
"Mainberte est dans le coup !"
Son épouse, Louise Quibelle, ne sera pas plus loquace.

Voici huit jours, le fils Pavilly avait tendu ses lacets et s’était retiré chez lui. Le fils de Nicolas Glatigny, se rendant au pressoir, trouva alors un pigeon pris. Ce qui lui inspira une dispute avec la femme du dit Pavilly qui prétendait que les oiseaux avaient été capturés sans le concours des pièges posés par son fils.
Lundi dernier, ajoute encore Marie Gruley, le berger de Delametterie aperçoit Messieurs les religieux dans la campagne. Il prend les jambes à son cou, ayant quatre pigeons dans sa poche.
Enfin depuis belle lurette, un berger du village, surnommé Cautrel, ne fait autre métier que la capture des volatiles.
"Derue et Clérel sont en fuite !"
Il a vu aussi Thomas Mainberte fils et son berger s’adonner à cette activité. Ce qu’ils font du reste assez continuellement. C’est si vrai que notre déposant, revenant de la messe voici trois semaines, croisa le berger de Mainberte qui venait de capturer un pigeon. Pierre Legendre engage la conversation sur le sujet. Et le berger lui avoue en avoir pris une vingtaine cette année.

Quand ils rédigèrent leur cahier de doléances, les habitants du Mesnil-sous-Jumièges inscrivirent en cinquième position cette revendication: "Que les pigeons, corneilleaux, lappins et autres bestes fauves soient détruits comme nuisibles aux biens de la terre." On laissa la vie sauve aux moines. Mainberte et ses comparses avaient été des révolutionnaires avant l'heure...
Laurent QUEVILLY.
Notes généalogiques
Jean Hébert était orphelin de Thomas Hébert et Françoise Delarue. Il épousera le 15 juillet 1755 Clotilde Boqué.
Le Sieur Marescot était sans doute Phillebert Marescot, fermier des religieux, qui avait épousé à 20 ans Magdelaine Tuvache, le 23 novembre 1712.
Philippe Robert et Catherine Merre s'étaient mariés à Emanville le 21 novembre 1724. Au Mesnil, trois de leurs enfants se marièrent dans la paroisse.
François Clérel et Geneviève Bucquet s'étaient fiancés au Mesnil le 6 juillet 1716.
Etienne Cottard était fils de Pierre et Marie Coquin. Il s'était marié le 21 novembre 1729 à Marie Lefrançois.
Marin Nobert était fils de Valentin et Anne Tropinel. A 52 ans, veuf de Louise Quibel, il se remariera avec Anne Leveque, le 25 octobre 1753.
Marie Gruley, Marie Anne en réalité, veuve de Pierre Legendre se remariera à 45 ans à Valentin Renault, le 9 janvier 1762, à Jumièges.
Thomas Mainberte était fils de Thomas et de Marguerite Françoise Pigache. On ne lui connait ni épouse ni enfants.
Nicolas Pavilly. Aucune trace pour le moment.
Valentin Legendre. Sans doute l'époux de Marie Anne Thierry qu'il épouse en 1740 à Jumièges alors qu'il est veuf de Marie Anne Savalle.
Charles de la Metterie. IL est le fils de François et Madeleine Tuvache. Il épousa en 1749 Marie Amand et fut par ailleurs impliqué dans l'affaire des Agneaux.
Nicolas Glatigny, fils de Nicolas et de Marie-Jeanne Marescot. Il épousera Marie Anne Deconihout en 1775 à Jumièges.
Jean Aubert. Pas encore de trace.
Suzanne Biller, veuve de Nicolas Aubé, a épousé Louis Lefrançois, lui même veuf de Françoise Boutard, en 1740 à Jumièges.
Bernard de Routot, fils de Guillaume et Madeleine Bocquier, époux en 1754 de Anne Heurtault.
Valentin Augustin (H)Andouville. Pas encore de trace.
Pierre Biller, fils de Pierre et Marie Guiot, époux de Marguerite Ouin en 1741 à Jumièges.
Valentin Clérel. Un homme de ce nom épouse Anne Lambert et 1708 à Jumièges.
Pierre Derue. Pas encore de précision. Un Pierre Derue était l'époux de Marguerite Maugrard en 1713. Année ou leur fille Marguerite épousa Nicolas Boutard.
Jean Boutard père. Les Boutard font florès à Jumièges. Il peut s'agit de Jean Boutard, veuf Marie Delametairie, époux Jeanne Godefroy en 1741 à Jumièges.
Yves MORIEULT, ancien membre du CGHN dans les années 1980, écrit :
Je descends du couple NOBERT x TROPINEL et Marin NOBERT, cité dans ce récit est l'un de mes (4fois) arrières-grands-oncles :
Valentin NOBERT marié le 22 février 1694 à Jumièges avec Anne TROPINEL
D’où :
Marin NOBERT et sa sœur cadette Marie Anne qui suit :
Marie Anne NOBERT mariée le 22 septembre 1723 à Jumièges avec Pierre RIGAULT
D’où :
Marie Cécile RIGAULT mariée le 15 mai 1747 à Jumièges avec Jacques HARRY
D’où :
Marie Elisabeth HARRY mariée le 27 décembre 1793 à Pont-Audemer avec Romain LOISELLE
D’où :
Pierre François LOISEL marié le 9 novembre 1829 à Fourmetot avec Marie Catherine LEBOURG
D’où :
Pauline Eugénie LOISELLE mariée le 15 février 1855 à Condé-sur-Risle avec Baptiste Guillaume MORIEULT
D’où :
Léon Alphonse Baptiste MORIEULT marié le 23 novembre 1880 à Brionne avec Camille Héloïse PARIS
D’où :
Raymond Adolphe Alphonse MORIEULT marié le 24 février 1906 à Brionne avec Georgina Augustine Félicie RAINCENT
D’où :
Marcel Georges Raymond MORIEULT marié en 1942 à Harcourt avec Odette Augustine COUTURIER. D’où sept enfants, dont l’auteur de ces lignes, onze petits-enfants et treize arrière-petits-enfants.
A noter que ma grand-mère maternelle, Augustine LEVASSEUR est née à Jumièges en 1890.
Sources
Archives départementales de la Seine-Maritime, recherche et numérisation: Jean-Yves et Josiane Marchand