Pierre Delavigne fut arpenteur et tabellion royal à Jumièges. On lui doit d'avoir dessiné les principaux édifices de notre région. Mais qui était-il ? Etude généalogique...

Par Laurent Quevilly

Une carte du diocèse de Rouen réalisée par Pierre Delavigne de Jumièges est datée de 1600 par la bibliothèque nationale de France. S'il ne s'agit d'une erreur de datation, on peut voir en cet homme le père, voire l'oncle du Pierre Delavigne qui nous intéresse.

Pierre Delavigne serait né vers 1631 si l'on se fie à l'âge porté sur son acte de décès à Jumièges, en 1686, car il est dit âgé de 55 ans. Arpenteur royal, il avait eu des devanciers à Jumièges.
En 1549, Andrieu Danneville, mesureur-juré, réalisa le "Registre du domaine et terres appartenant à vénérables religieux et discrettes personnes MM. le religieux, prieur et couvent de l'église, monastère et abbaye Saint-Pierre de Jumièges".
Un siècle plus tard, en 1643, Dubreuil, arpenteur, signe le procès-verbal de tout le domaine non fieffé de l'abbaye de Jumièges. En 1651, un Pierre Delavigne travaille avec lui sur un plan d'Hauville...


Des Delavigne...
Delavigne n'est pas un nom attaché à la presqu'île de Jumièges. Il a été importé. Entre 1644 et 1659 vivait à Jumièges Jean Delavigne, époux de Catherine Naze, nom d'une vieille famille du cru. On ne trouve rien sur la naissance, le mariage, le décès de Jean Delavigne et on ne voit pas ses liens avec l'arpenteur. On sait simplement qu'il eut au moins trois enfants nés dans la paroisse :

1) Pierre, le 9 avril 1644. Le parrain fut Pierre Naze l'aîné et une Hüe.
2) Une fille, le 11 juillet 1656, mais dont le prénom n'est pas mentionné. Le parrain est encore Pierre Naze, la marraine Martine Naze, femme de Raulin Lebourg, de la paroisse du Mesnil
3) Catherine, le 25 mars 1659. Elle se mariera à 29 ans avec un Jumiégeois, Valentin Morin
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Le métier d'arpenteur


Quel est exactement le métier de Pierre Delavigne. Le mot arpenteur vient du gaulois arepenn, qui signifie portée de flèche. L'arpenteur mesure les étendues de terres. Le règlement de 1586 à l’usage des arpenteurs exige une connaissance des ordonnances ainsi que des us et coutumes de leur région. Ils doivent en outre être de bonnes vie et moeurs, justifier de huit mois d’apprentissage chez un maître expert clôtué par un examen de capacité. Ils doivent aussi verser une caution de 1.000 livres pour parer aux éventuelles malversations qu’ils pourraient commettre. L'arpenteur de chaque maîtrise se doit de visiter une fois l’an les lisières des forêts royales et d'en vérifier bornes et fossés...



Toute faute professionnelle peut entraîner amende. A la troisième constatée, l’arpenteur est déclaré incapable d’exercer ses fonctions. Celui qui se laisserait corrompre pour fermer les yeux sur quelque ursupation de terres aux dépens du domaine royal perd sa caution, reçoit une amende de 500 livres et est banni à perpétuité des forêts royales. Lorsque Delavigne réalisera une série de cartes des forêts de la région de Rouen, son travail sera contrôlé par l'intendant, le procureur et le greffier de la réformation des eaux et forêts ainsi que les officiers de la maîtrise concernée qui délivrent un certificat de conformité.

Au baillage de Gisors


Un procès-verbal d'arpentage du fief de Hauville est réalisé entre 1643 et 1651. Il est signé "Noël Dubreuil et Pierre Delavigne, arpenteurs". En 1651, Delavigne aurait alors eu une vingtaine d'années
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Mais en 1651 toujours est réalisé aussi un "arpentage des terres dépendant du domaine non fieffé de la seigneurie de Saint-Denis de Gaiseniers, appartenant à MM. les religieux de Jumièges, fait par Pierre Delavigne, arpenteur juré au baillage de Gisors..." 
Les archives de Boscherville, sous la cote 9 H 1834, confirment la présence de Delavigne dans le baillage de Gisors : « Papier terrier et général de tout le domaine non fieffé appartenant à Messieurs les religieux, prieur et couvent de l’abbaye de Saint-Pierre de Jumièges, suivant la sepparation de la manse conventuelle et acquisition (baronnies de Jumièges, Duclair, Hauville etc.) », le tout dressé par Pierre de la Vigne, arpenteur juré au bailliage de Gisors et c'est daté du 21 février 1651. Mais au début de ce document figure le procès-verbal d’arpentage par le sieur de la Vigne d’un jardin dit le Courtil, sis devant la porte de l’abbaye. Et lui, il est daté du 11 décembre 1643. Notre Pierre Delavigne est alors trop jeune pour l'avoir réalisé. Voilà qui nous renvoie encore vers l'hypothèse d'un père prénommé comme lui.


L'église du Vaurouy vue par Delavigne

Il accueille le nouvel abbé


L'année suivante, en tout cas, Pierre Delavigne, père ou fils, est bel et bien à Jumièges. Le 13 avril 1652, il est de ceux qui reçoivent le nouvel abbé commendataire de Jumièges, François de Harlay de Chanvallon, archevêque de Rouen :
Tout ce que dessus, nous Adrien Coignard, tabellion royal en la vicomté de Rouen, sergenterie de Saint-Joire et Jean Pellerin, sergent royal au dit siège, attestons estre véritable, présence de honnête homme Pierre la Vigne arpenteur, Noël Nepveu, Pierre Ouin dict Nicolas Ouin, Frère Robert Tassin, de plusieurs autres en grand nombre, lesquels ont avec nous, signé à la minutte dressée an dit tabellionnage, le jour et an dessus, lequel procez-verbal de satisfaction a esté délivré aux dits sieurs Religieux de Jumièges en originaux pour leur valloir et servir à toutte fin et raison tant comme dessus. Conlamony, Nepveu, Ouin, Danneville, Buquet, Robert Tassin, Delavigne, B. Tassy. Voir le texte intégral :

En 1659, Pierre Delavigne, réalise les plans des trièges des Sablons à Jumièges. Ces plans concernent le terrier du Sablon (vavassories Biney et Baudry) et le fief Roger Clerel.
(cote microfilm conservé aux archives :  2 Mi 330.)

Marié à Suzanne Legendre


Pierre Lavigne a épousé Suzanne Legendre. Ce mariage ne figure pas dans les registres de Jumièges. On note qu'un Pierre Legendre était arpenteur en 1664 et résidait à Saint-Wandrille.  Pierre Delavigne et Suzanne Legendre auront au moins six enfants, tous nés à Jumièges :

Catherine Delavigne, née vers 1662, est le premier enfant connu de notre arpenteur. Sa naissance est introuvable car les registres de 1660 à 1668 ont disparu. Mais sa filiation sera attestée lors de son mariage avec un boucher de Duclair.

Le tabellion du roi


Pierre Delavigne succéda manifestement à Coignard que nous avons vu à la réception de l'abbé. A titre d'exemple, voici deux actes opérés par Pierre Delavigne en qualité de tabellion.

Dimanche 24 septembre 1662, avant midi, devant Pierre Delavigne, tabellion de la sergenterie de Saint-Joire Charles Mainberte est le témoin d'une transaction entre Jacques Boutard, dit Marguerin et Jean Rouget, fils mineur de feu Thomas et dont le tuteur principal est honorable homme Jean de Conihout. Celle-ci concerne une pièce de terre sise au Conihout, triage de la Cousture. Les autres témoins sont Simon de Conihout, Jacques Tirel...

Le douzième jour de novembre 1662, par devant Pierre Delavigne, Jean Mainberte vend à Pierre Le Guerchois à fin d'héritage tant pour lui qui pour ses hoirs et ayant cause deux pièces de terre en nature de labour et marest dans la paroisse de Jumièges, triage du Clos Cauvin. La première bornée d'un côté le chemin du Roy, d'autre côté Valentin Delametterye et des deux bouts Nicolas Cauvin. La seconde au même triage. En la maison de Pierre Le Guerchois, avocat au parlement de Normandie, les témoins de cette transaction furent Nicolas Levavasseur et Pigache.

L'homme des bois...


En 1665, Pierre Delavigne réalise à la demande de l'Intendant, Voysin de la Noiraye, le plan des forêts de Brotonne, de Bord à Pont-de-l'Arche, Roumare, Rouvray, La Londe, des Andelys etc.  Suite à une circulaire de Colbert, l'intendant doit en effet rendre un mémoire sur le fonctionnement de la généralité de Rouen. S'agissant des cartes, les directives de la circulaire tendent à rechercher celles qui existent. Si elles ne sont pas bonnes, en faire d'autres, y marquer toutes les cironcriptions exactement pour "que l'on scache le nombre véritable des villes, bourgs et paroisses" de chacune.

Sa représentation de Caudebec Le château de La Mailleraye
Jumièges avec son moulin, le presbytère et l'église, l'abbaye, la ferme du passage et les chais. Le château du Taillis

S'agissant de la forest du Traict, elle s'étend alors sur deux lieues et demie de long et trois quarts de large, soit 3160 arpents. "Le bois s'en débite en cotterets et fagots ez villes de Rouen, Harfleur et Le Havre outre ce qui s'en consomme à Caudebec." On y prend l'écorce de chêne pour les tanneries de Caudebec et Harfleur. Elle ne peut donner que du taillis qu'on doit couper à 25 ans. "Partie de cette forest est en jeune recreu et le surplus est d'âge de dix, douze jusques à dix-sept ans".


L'écriture de Pierre Delavigne. Il indique que dans la forêt du Trait l'un des trois trièges à pour nom "La fosse au trésor".

Il est dit dans le mémoire de l'Intendant que la plus grande partie du bois de la forêt de Brotonne est transportée par bateaux à Rouen et un peu au Havre. Dans la partie où se trouve le bois de 30 à 60 ans, "on trouverait d'anciens baliveaux pour la construction des navires."

En 1665, les officiers composant la maîtrise de Caudebec sont : Marcotte qui est maître particulier, le lieutenant Le Prestre, Dallet, le procureur du Roi, le greffier Duchemin, six sergents à garde répartis entre les forêts du Trait et du Maulevrier, un sergent traversier, un sergent dangereux collecteur des amendes, deux huissiers audienciers et enfin un contrôleur particulier. En qualité d'arpenteur, Pierre Delavigne était proche de ces gens.

En 1667, on note un plan fait, à la requête de François Briffault, sieur de Brécy, Belaître et Breteuil, procureur du Roi au bailliage de Rouen, par Pierre De la Vigne, géomètre-arpenteur juré pour le roi, le 5 novembre 1667. On y voit figuré un grand enclos planté de vignes, et, dans cet enclos, un pavillon à deux étages, propriété dudit Briffault. L'enclos d'un propriétaire voisin, le sieur de Lilly, est indiqué par un mur à deux tourelles, du côté de la forêt de Roumare, avec cette légende : « Muraille que l'on dit avoir été commencée par le sr de Lilly ». Longtemps, ce plan fut la propriété de Mme Belot propriétaire de la terre de Belaître, près de Boscherville.


Face au passage d'eau de Jumièges, Delavigne fait figurer cette construction.

Il parraine des enfants


Le 26 août 1669, Pierre Delavigne, arpenteur et tabellion royal est, avec Anne Prentout, épouse de Raphaël Merre, parrain d'un enfant jumeau chez Etienne Desde et Anne Breton et prénommé Philibert. Raphaël Merre et Anne Prentout tiendront bientôt la ferme du Passage, face à Heurteauville.

Le 10 octobre suivant, Pierre Delavigne est avec Catherine Derouen parrain d'une fille de feu Marin Prunier et Jeanne Dumontier prénommée Marie.

Le 3 janvier 1670, au Mesnil-sous-Jumièges, Suzanne Legendre, l'épouse de l'arpenteur, est marraine d'une fille chez Raphaël Merre et Anne Prentout. Manifestement des proches. Suzanne ne sait signer. Le parrain est Thomas Merre.

En 1670, Delavigne dessine la baronnie de Duclair et son plan sera recopié cent ans plus tard : "Coppie du plan de la baronnie de Ducler appartenante à l’abbaye de Jumièges, fait par M. de La Vigne, arpenteur royal, en 1670, coppié sous les ordres des Très Révérends Pères Dom Marie, prieur et Dom Marc-Antoine de Courdemanche, procureur de la ditte abbaye, année 1778."

Suzanne Delavigne naît vers 1673. On ne trouve pas sa naissance à Jumièges mais elle y mourra le 4 avril 1716 et on la dira alors âgée de 43 ans.

Il dessine l'abbaye


Pierre de la Vigne achève le 8 mai 1674 une vue perspective de l'abbaye de Jumièges à la plume et au lavis. C'est son travail le plus abouti. Ce plan mesure près d'un mètre de côté. Le même jour, sur une feuille plus petite, il signe un plan au niveau du sol avec échelle et précise sa qualité de "géomètre arpenteur ordinaire pour le Roy aux baillages de Roüen et Caux demeurant à Jumièges."
Ces documents sont les plus précis de l'abbaye avant la construction du grand dortoir. L'usage de chaque bâtiment est indiqué.



La même année, 1674, Delavigne a de la concurrence en la personne de Fleury qui dessine les rives de la Seine et fait figurer la maison du sieur Leguerchois à Jumièges.

Anne Delavigne naît le 2 septembre 1675. Sur l'acte de naissance figure Messire Joseph Vallade, demeurant au Mesnil. Cette même année 1675, Pierre Delavigne se déplace à Saint-Pierre-d'Autils, dit de Longueville, fief possédé par l'abbaye de Jumièges pour en réaliser le plan terrier.

Pierre Delavigne fils naît le 25 septembre 1678. Le vicaire Boutard procède au sacrement. Le parrain est Jacques Delavigne qui est lui aussi arpenteur. 
Dans les années 1700 un document évoque l'arpentage général de la baronnie de Mauny réalisé par Maître Jacques de la Vigne. La marraine de Pierre Delavigne fils est Françoise Legendre, fille de Jean.
Dans les actes le concernant, la profession de Pierre fils ne sera pas indiquée et il est permis de penser qu'il n'a pas repris la charge de son père.


En janvier 1680, Pierre Delevigne réalise un plan de la forest de Mauleuvrier.Il est encore dit arpenteur royal demeurant à Jumièges. Sans doute a-t-il déjà dessiné cette forêt qui s'étend sur 3100 arpents et trois gardes. Elle est voisine de celle du Trait. Son bois se débite à Rouen, Harfleur et Caudebec. L'écorce se vend à Caudebec, Bolbec, Lillebonne, Grainville et Cany. Le fonds est le même que dans la forêt du Trait. "Le bois est en partie de jeune recreu et en partie d'âge depuis dix, douze, jusques à dix-huit ans."

Le 20 mai 1680, Pierre Delavigne signe le procès-verbal d'arpentage de Yainville.

Le Bout-du-Monde, emplacement de l'actuel bac d'Yainville

Le 13 juin 1681, les sieurs Delavigne et Legendre furent les témoins du décès de Jean Legendre, âgé de 72 ans. Peut-être le beau-père de l'arpenteur.

Marguerite Delavigne naît le 2 novembre 1681, ses parrains sont Antoine Saffrey, fils d'Antoine, de la paroisse de Crétot et Catherine Clérel, fille de Pierre.

Liés au sergent royal


Le 7 juin 1682, au Mesnil-sous-Jumièges, Pierre Delavigne, fils de Me Pierre Delavigne, tabellion et arpenteur royal, est, avec Marie-Anne Pellerin, fille de Me Pierre Pellerin, sergent royal, parrain d'un enfant jumeau de Richard Lesourd et de Catherine Lenoble et prénommé Catherine.


Le 18 octobre 1682, Catherine Delavigne est, avec Jacques Nobert, marraine d'un enfant de Pierre Guyot et Anne Nobert prénommé Jean.

Il marie sa fille aînée


Le 9 février 1684, à 22 ans,
à Duclair, Catherine Delavigne épouse  Laurent Hamelet, un boucher de 25 ans, fils de Jean Hamelet et Magdeleine Lefebvre. La famille Hamelet est bien établie sous les halles de Duclair.

Le 12 mai 1684, au Mesnil-sous-Jumièges, Jeanne Delavigne est, avec Louis Nobert, marraine d'un enfant d'un jour de Philibert Lesergent et Marie Marescot et prénommé Joseph.

L'activité notariale de Pierre Delavigne appararaît encore dans les archives de la fabrique de Yainville : "Dans le dit contrat est une reconnaissance de Marie de Conihout, veuve de Félix Bertin et de Pierre Billet passée devant Pierre de la Vigne, notaire à Saint-Georges le 7 de juillet 1684."

Ci-contre : Boscherville vu par Delavigne.

Le 6 septembre 1684, Pierre Delavigne procède à la pose d'une borne au Rouge-Saulx,  près de la ferme de la Piette qui marque la limite des zones de pêche entre l'abbaye de Jumièges et le marquisat de La Mailleraye. L'opération va s'effectuer en présence de dom Lanfranc Catelier, cellerier et Jean Laisné, agent des affaires du marquis. Les autres témoins sont Louis Benard laisné, François Porguerout, Anthoine d'Yainville, pescheurs, Jean Hüe fils Michel pour lors mon escollier dudit Jumieges et des pescheurs peschant à la Piette appartenant à mondit sieur marquis... La pierre a été sculptée par Nicolas Pécot, tailleur de pierre à Duclair. Delavigne précise l'endroit : entre les pieces d'heritages l'une appartenant audit sieur Laisné a cause de deffunte, sa femme, fille de deffunt matin Benard relevant de tout temps immemorial de la baronnie et seigneurie dudit Jumieges et lautre appartenant aux enfant de deffunt Georges Duquesne a cause de leur mere relevant aussi de tout temps du marquisat et seigneurie de La Mailleraye. Une pierre similaire est implantée sur la rive droite, pour marquer la limite avec la seigneurie du Trait "dans une mazure appartenant à Louis Leroy a traize perches au dessus d'un lieu et fossé appelé le Pont..." Le droit s'étendait jusqu'aux eaux du moulin de Caudebecquet.

Le 8 septembre 1684, à Jumièges, Marie Delavigne est marraine avec Pierre Grulay d'un enfant de Richard Lesourd et Catherine Lenoble et prénommé Marie.

Barbe Delavigne est née le 26 janvier 1685. Ses parrains sont Laurent Hamelet, son beau-frère et Anne Hue, épouse de Pierre Guiot.


L'arpenteur au bout du chemin


Pierre Delavigne mourut le 12 juin 1686 et fut inhumé dans l'église de Jumièges. On le dit âgé de 55 ans. Acte de décès laconique. Sans témoins.
C'est manifestement Pierre Duchemin qui lui succéda dans la charge de notaire à Saint-Georges. Il est attesté en 1689. En revanche, à Jumièges, ce sera son gendre...

Sa fille Jeanne épouse son successeur


Le 5 novembre 1687, à Jumièges, Jean Hue, fils de Michel Hue et Marie Cottard, épousa Jeanne Delavigne, fille de feu Pierre Delavigne et de Suzanne Legendre.

Jean Hue sera à son tour arpenteur. Il est né à Jumièges d'un couple qui s'y est marié en 1656. On peut supposer que Pierre Delavigne l'a formé. Hue établira à son tour divers plans comme ceux de la paroisse du Mesnil en 1688, des forêts d'Arques et d'Eavy en 1689, celui de la forêt de Hellet...


Les derniers Delavigne à Jumièges

Catherine Delavigne, fille de Jean et Catherine Naze épouse, le 1er mars 1688, Valentin Morin, fils de Jean Morin et Marie Virvault. Encore une fois, on ne connaît pas le lien avec cette branche Delevign.

Le 11 mars 1689, à Jumièges, Jeanne Delavigne, épouse de Jean Hue, arpenteur, est, avec Guillaume Cottard, marraine d'une fille de François Cottard et Jeanne Leclerc prénommée Geneviève.

Le 20 octobre 1689, à Jumièges, Pierre Delavigne est parrain avec Geneviève Levesque, fille de Noël, d'une fille de Pierre Guiot et Anne Huet prénommée Anne.

Le 22 janvier 1690, à Jumièges, Pierre Delavigne est parrain avec Suzanne Guiot d'une fille de Mre Jean Hue, arpenteur, et de Jeanne Delavigne et prénommée Catherine.

Le 1er avril 1691, à Duclair, Catherine Delavigne est marraine chez François Hurard avec Jean Delamare.


Le 18 décembre 1692, Jean Hue et Jeanne Delavigne ont une fille, Anne, parrainée par Laurent Hamelet et Catherine Bertin, épouse Hue.
Les Delavigne de Vernon


En 1687 est réalisé un plan d'un canton de bois nommé La Fosse-Cabot par Delavigne, demeurant à Giverny près Vernon. Or, dans cette région, on trouve la lignée suivante et l'on ne sait s'il existe un lien avec celle de Jumièges :

Robert Anselme Delavigne, arpenteur des forêts du roi, époux d'Anne Ango décédée à Bennecourt, dont :

Guillaume Louis Delavigne, né en 1723, officier des forests du roy demeurant à Vernon, arpenteur général au département de Rouen. Il eut des frères morts en bas âge à Bennecourt, un survivra et y sera arpenteur, un autre clerc tonsuré, un autre encore, Robert Anselme, sera prêtre à Courselles, près Gisors. Dont :

Louis-Augustin-Anselme Delavigne, né en 1761. Comme ses deux frères, Jean Fortuné et César Louis Casimir, il est arpenteur géographe des forêts du Roi à Vernon mais, à la Révolution, il devient armateur au Havre et faïencier à Rouen, dont :

Germain Delavigne, homme de lettre, né à Giverny en 1790 et son frère Casimir Delavigne, né au Havre en 1793, académicien.

Le 14 août 1695, Jean Hue et Jeanne Delavigne ont une troisième fille, Magdeleine Cécile. Celle-ci est parrainée par un conseiller du roi, garde marteau à la maîtrise de Caudebec et la femme d'un procureur au baillage de Rouen, Magdeleine Gire.

Le 24 juin 1696, Jean Hue et Jeanne Delavigne perdent leur fille Catherine âgée de sept ans. Le 12 août, ils inhument dans l'église Jeanne, 3 ans. Bref, leurs deux premiers enfants sont morts.


Le 14 avril 1697, l'arpenteur Hue et sa femme ont cette fois un garçon prénommé Jean Richard et parrainé par Richard Hauchard, greffier de la maîtrise de Caudebec et Madeleine Hue, fille de Thomas.


Le 14 septembre 1698, Jeanne Delavigne, femme de Jean Hue est marraine, avec Jean Tanquerel d'un fils de Valentin Delametterie et de Catherine Roger et prénommé Valentin.

Liés au procureur du roi



Jeanne Delavigne, en janvier 1699, est témoin, à Jumièges, du décès d'un fils de M. Dalet, procureur du Roy à Caudebec.

Le 14 avril 1699, l'arpenteur Hue et sa femme ont un second garçon, Pierre Jean David. Le parrain est Messire Pierre Dallet, conseiller et procureur du Roi en la maîtrise des eaux et forêts de Caudebec et la marrain Demoiselle Marie Guesteville, épouse de David Leprestre, procureur aux productions royales de Caudebec. Le nouveau-né mourra dans l'année.

Suzanne Delavigne, le 12 mai 1700, est marraine d'une fille prénommé comme elle chez Jean Hue, notaire et arpenteur royal et Jeanne Delavigne. Le parrain est François Duparc.


Le 10 février 1701, entre Heurteauville et Guerbaville, Jean Hue, qui était l'élève de Delavigne lors de la pose de la borne en 1684 réimplante celle-ci, ayant "été arrachée par l'impétuosité du flux et du reflux de ladite rivière. Les pêcheurs d' Heurteauville sont témoins : Thomas Hue, Jean Conte, Pierre Chantin, Jean Bénard, Charles de Longuemare et André Tuvache. Ceux de la ferme de la Piette, pêcherie de La Mailleraye, sont Pierre et Toussaint Durant, Léonard Morainville, Jean Mallet et François Leboucher...


19 octobre 1701 : Jean Hue et Jeanne Delavigne perdent leur fils de 5 ans, Jean Richard, qui est inhumé dans l'église.

28 octobre 1701 : Jean Hue et Jeanne Delavigne perdent leur fille Cécile âgée de 6 ans. Elle est inhumée dans l'église. Des six enfants issus de leur mariage, il ne leur reste plus que Suzanne.

Le quinze février 1702, l'arpenteur et son épouse ont un nouveau garçon, Jean François. Il est parrainé par François Dubosc et Françoise Vauquelin, femme de Gilles Colmiche.

Le 17 avril 1703, encore un garçon chez l'arpenteur. Il est nommé André par André Marecot et Cécile Gest.

Le 27 juillet 1704, Barbe Delavigne est marraine en compagnie de François Coullons chez Michel Catel d'une fille prénommée Marie-Barbe. Barbe Delavigne ne sait écrire.

Le 30 octobre 1704, Anne Delavigne, à Duclair, est marraine avec Nicolas Legrand d'un enfant de Romain Troque et Marie Delavigne : Marie Anne.

Le 20 novembre 1704, Barbe Delavigne est marraine avec Michel Hue d'un enfant de Jean Hue et Jeanne Delavigne prénommé Pierre.

Sa veuve meurt à son tour


Le 22 mars 1705, Jeanne Delavigne est, avec Gilbert Chrétien, marraine d'un enfant de Pierre Courant et Suzanne Chrétien : Suzanne.

Le 23 avril 1705, Jeanne Delavigne et son mari, Jean Hue, notaire et arpenteur royal, sont parrains d'un enfant de Pierre Cauchie et Jeanne Carel : Jean-François.

Le 4 juillet 1705, Suzanne Delavigne est, avec Michel Adelin, marraine d'un enfant illégitime né de Pierre Simon et Monique Clérel et prénommé Geneviève.

Le 11 novembre 1705, Suzanne Delavigne est, avec Pierre Legendre, marraine d'une fille de Valentin Legendre et Suzanne Guiot : Suzanne.

Cette même année 1705, l'arpenteur et son épouse perdent leur fils Pierre né l'année précédante. Il leur reste un garçon et une fille.

Le 24 août 1708, Suzanne Legendre la veuve de Messire Pierre Delavigne, notaire et arpenteur royal, est inhumée dans l'église. On lui prête 70 ans. Elle serait donc née en 1738. Hue signe l'acte de décès.

Puis son gendre...


Maître Jean Hue, l'arpenteur royal, ne tarda pas à suivre sa belle-mère dans la tombe. Il mourut le 17 novmbre 1710 à 45 ans et fut inhumé dans la chapelle Saint-Michel de l'église de Jumièges.

Deux des filles de Pierre Delavigne vont mourir à cinq jours d'intervalle. La première, Suzanne, le 4 avril 1716, elle avait 43 ans. La seconde, Marguerite, le 9 avril suivant. Elle avait 28 ans. Toutes deux furent inhumées dans l'église de Jumièges. Aucun témoin n'est cité.

En 1720, Suzanne, la seule fille survivante de l'arpenteur Hue épouse Pierre Isabel.

En décembre 1724, Jeanne Delavigne signe l'acte de décès de Marie-Madeleine Hue, âgée d'environ 12 jours, fille du sieur Michel Hue, arpenteur et de Madeleine Gilbert. L'enfant ne semble pas né à Jumièges. Peut-être était-il confié à Jeanne d'autant que la même année, à Jumièges, on signale le sieur Hue, bourgeois de Rouen, parrain d'une fille appelée Françoise Parent.

Le 22 juin 1727, Jeanne Delavigne est marraine avec Nicolas Legendre d'un enfant de Richard Deshays et Marie Guiot, Nicolas.

Le dernier acte à Jumièges concernant la famille Delavigne est la mort de Jeanne, veuve de l'arpenteur Jean Hue, le 22 décembre 1734, à 70 ans.

Quid des Delavigne



Des décennies passent et nous mènent en 1789, année où l'on établit la liste des propriétaires d'Heurteauville. Des plans parcellaires accompagnent le document et portent la mention "Fait par Pierre Delavigne". Ce sont ceux qui ont été dessinés un siècle plus tôt.

En 1809, dans l'Eure, on trouve trace d'un sieur Delavigne, arpenteur forestier, lors d'un échange entre le gouvernement et un particulier. Il s'agit, bien sûr, de la famille des hommes de lettres.

Ses travaux

Aux archives départementales

Terrier de la baronnie de Duclair. Table alphabétique. Plans sur parchemin. 1668-1672. Anc. cote : 9 H.

"Relevé du plan de la baronnie et haute-justice de Ducler". 1670 Plan : 12 Fi 56. Anc. cote : 9 H 1888. Microfilm : 2 Mi 473

Plan de Duclair et ses environs XVIIe s. Anc. cote : 9H 1858.

Papier terrier de la baronnie de Jumièges et du Sablon. Tome II. Tables. XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1841. Microfilm : 2 Mi 323.

Papier terrier de la baronnie de Jumièges et de Conihout. Tome III. Table alphabétique. XVIIe
s. Anc. cote : 9 H 1837. Microfilm : 2 Mi 324.

Papier terrier de la baronnie de Jumièges, hameau de Harteauville. Tome IV. Table alphabétique. XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1845. Microfilm : 2 Mi 325.

Papier terrier de la baronnie de Jumièges, paroisse du Mesnil-sous-Jumièges. Tome V. Table des vavassories et fiefs. Table alphabétique. XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1849. Microfilm : 2 Mi 326.

Papier terrier de la baronnie de Jumièges, paroisse de Yainville. Tome VI. Table des fiefs et vavassories. Table alphabétique. XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1852. Microfilm : 2 Mi 327.

"Terrier de Jumièges". Tables. XVIIe-XVIIIe s. Anc. cote : 9 H 1843. Microfilm : 2 Mi 328.

Plans des trièges du Sablon. Plans faits par Pierre Delavigne ; terrier du Sablon (vavassories Biney et Baudry, avec plans) et du fief Roger Clerel. 1659. Anc. cote : 9 H 1840. Microfilm : 2 Mi 330.

Terrier du Sablon. Table alphabétique. 1683 Anc. cote : 9 H 1842. Microfilm : 2 Mi 331.

Plans des trièges de Conihout. Fait par Pierre Delavigne. Fin XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1838.

Terrier de la mette de Conihout, paroisse de Jumièges. Tables. 1684 Anc. cote : 9 H 1836. Anc. cote : 2 Mi 333.

"Cartes de la mette et hameau de Herteauville. Fait par Pierre Delavigne". XVIIIe s. Anc. cote : 9 H 1846. Microfilm : 2 Mi 335.

Terrier de Herteauville, paroisse de Jumièges. Tables. XVIIe. Anc. cote : 9 H 1847. Microfilm : 2 Mi 336.

Terrier du hameau de Herteauville, paroisse de Jumièges. Table alphabétique. 1789 Plan : 12 Fi 58 . Anc. cote : 9 H 1848, 1884. Microfilm : 2 Mi 337.

Terrier de Mesnil-sous-Jumièges. Tables. 1684 Anc. cote : 9 H 1850. Microfilm : 2 Mi 338.

"Cartes où sont représentés les héritages de la paroisse de Mesnil-sous-Jumièges tant en sablon que maresc". Faits par Pierre Delavigne. Fin XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1851. Microfilm : 2 Mi 339.

Cartes de la paroisse d’Yainville. Faits par Pierre Delavigne. XVIIe s. Anc. cote : 9 H 1853. Microfilm : 2 Mi 340.

Procès-verbal d’arpentage de Yainville fait par Pierre Delavigne en 1680. Tables. 1664-1680 Anc. cote : 9 H 1854. Microfilm : 2 Mi 341.

Procès-verbal d’arpentage du fief de Hauville, baronnie de Jumièges. Noël Dubreuil et Pierre Delavigne, arpenteurs. Carte topographique de Neuvillette (1651). Anc. cote : 9 H 1834. Microfilm : 2 Mi 344.

"Arpentage de la forêt de Brotonne, des fieffes et essarts de ladite forest dans les paroisses du Landin, de Hauville, la Haye Auberée, Sainte-Croix-sur-Aizier, Vatteville, Blicquetuit et Guerbaville. Fait par Pierre Delavigne, arpenteur royal". Plans. 1666 Anc. cote : 9 H 1857. Microfilm : 2 Mi 345

Papier terrier et arpentage du fief et seigneurie de Saint-Pierre-d’Autilx dit Longueville s’étendant aux paroisses de Saint-Pierre-d’Autilx dit Longueville, Saint-Etienne-sous-Bailleul, Saint-Just. Fait par Pierre Delavigne, arpenteur. Tables. 1675 Anc. cote : 9 H 1866. Microfilm : 2 Mi 351.

Arpentage fait par Pierre Delavigne : "paroisses des Ventes-d’Eavy, Freuleville, Ricarville, Mesnil-aux-Moynes, Hardouval, Pombreval, Freles, Bully, Esclavelles, Maucomble, Saint-Saëns, Rosay, Les Authieux, La Heuze, La Frenais, Muschedan, Petit-Torcy. Fait à la requête de Dame Léonor de Souvré, abbesse de l’abbaye de Saint-Amand de Rouen". Plans. 1670-1672.

Le travail de Delavigne figure également dans les archives de l'abbaye de Boscherville :

A la bibliothèque nationale de France
Certaines cartes présentent deux versions

Carte de l'Eslection de Roüen y compris la banlieüe extraite de la Carte du Diocèze de Rouen. faite par Pierre Delavigne, de Jumièges... [Document cartographique manuscrit] Échelle(s) : Echelles de six lieues [=Om. 216 ; 1:125 000 environ]. Daté de 1600 environ.

Plan de la forest d'Eavy [Document cartographique] / Par Pierre Delavigne, arpenteur ordinaire pour le roi aux forests de la province de Normandie, demeurant à Jumièges.

Plan de la forest d'Arques contenant 1815 arpents / Fait par Pierre Delavigne    167.-168.
   
Plan de la forest d'Arques contenant 1900 arpents / Par Pierre Delavigne    167.-168.

Plan de la forest de Hellet contenant 1381 arpents / Fait par Pierre Delavigne 167.-168.
   
Plan de la forest d'Eaüy contenant 13413 arpents / Fait par Pierre Delavigne    167.-168.
     
Plan du surplus de la garde coustumiere contenants 234 arpents... / Fait par Pierre Delavigne 167.-168.

Plan de la forest de Brix... contenant 11 403 arpents / Fait par Pierre Delavigne, arpenteur royal demeurant à Jumièges    167.-168.

Plans des bois du Rabey contenant 750 arpents, de Blanqueville... / Fait par Pierre Delavigne
167.-168.

Plan du bois de Barnavast contenant 980 arpents / Fait par Pierre Delavigne 167.-168.

Plan des bois de Varengueron / Fait par Pierre Delavigne 167.-168.

Plan de la forest de Montebourg / Fait par Pierre Delavigne 167.-168.

Plan de la haye de Valongne / Fait par Pierre Delavigne  167.-168.

Plan de la forest de Brotonne / Fait par Pierre Delavigne 167.-168.

 Plan de la forest de Mauleuvrier / Fait par Pierre de la Vigne, arpenteur royal demeurant à Jumièges --1680 

Plan de la forest de Maulevrier, en la maistrise de Caudebec, divisée en trois gardes ainsy qu'il appert par la table suivante contenant le nombre de 3100 arpens, faict l'an 1665 / Faict par moy, Pierre de la Vigne, géomettre -[s.n.]-1665

 Plan de la forest d'Andely, maistrise dudict lieu, divisée en trois gardes ainsy qu'il appert par la table suivante : contenant le nombre de 2473 arps., faict l'an 1665 / Faict par Pierre de la Vigne, géomettre -[s.n.]-1665 

 Plan de la forêt d'Andely maîtrise dudit lieu divisée en trois gardes contenant 2,475 arpents, fait en l'année de grâce 1665 / fait par Pierre de La Vigne -[s.n.]-1665

 Plan de la forest de la Londe, en la maistrise de Rouen, divisée en six gardes ainsy qu'il appert par la table suivante ; contenant le nombre de 5500 arpens, faict l'an 1665 / Faict par Pierre de la Vigne, géomèttre -[s.n.]-1665 

 Plan de la forêt de La Londe en la maîtrise de Rouen divisée en six gardes contenant en tout 5500 arpents fait l'an 1665 / par Pierre de La Vigne, géomètre -[s.n.]-1665

 Plan de la forest du Traict, en la maistrise de Caudebec, divisée en trois gardes ainsy qu'il apport par la table suivante, contenant le nombre de 3160 arpens, faict l'an 1665 -[s.n.]-1665 

 Plan de la forêt de Traict divisée en trois gardes contenant le nombre de 3160 arp. de la maîtrise de Caudebec / Fait en l'année de grâce 1665 par Pierre de la Vigne géomètre arpenteur du Roi demeurant à Jumière -[s.n.]-1665

 Plan de la forêt de Roumare en la maîtrise de Rouen divisée en cinq gardes contenant neuf mil  treize arpents. Fait en l'année 1665 / par Pierre de La Vigne -[s.n.]-1665

 Plan de la forest de Roumare, en la maistrise de Rouen, divisée en cinq gardes ainsy qu'il appert par la table suivante contenant le nombre de 9013 arpens, faict l'an 1665 / Faict par moy, Pierre de la Vigne, géomettre -[s.n.]-1665 

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Contact

Bravo pour votre travail que je viens de lire avec attention, je suis un descendant de Pierre Delavigne et ne manquerai pas de vous citer comme source.
Cordialement Alain Flaust

J’ai lu votre bel article sur Pierre Delavigne. Aux archives de la Défense à Vincennes, j’ai trouvé un plan et un texte d’un sieur de la Vigne qui date du 8 août 1691. Il n’y a pas de prénom. Est-ce que ce de la Vigne serait celui dont vous parlé. Apparement d’après mes recherches, il aurait relevé des plans en même temps que Vauban. Merci pour votre éclairage. Cordialement, Jean-Pierre Jaubert

Source concernant la borne : Bruno Penna, Les Gémériques 1.