La famille Lepel-Cointet a régné sur Jumièges entre le XIXe et le XXe siècle jusqu'à la nationalisation de l'abbaye. Généalogie d'une dynastie...
- Amélie Charlotte de Lepel, Stuttgart 7 janvier 1778 – Paris XIe 8 janvier 1825, épouse de Christophe Merlin de Thionville.
- Frédérique Charlotte Marie Anne de Lepel, Louisbourg 29 octobre 1774 - Paris XIe 29 mai 1832. Mariée le 8 avril 1809 à Armand Frédéric Jules de Brémond, employé, de 13 ans son cadet. Prétendait avoir contracté un premier mariage avec un certain Antoine Cointet dont :

Par une ordonnance royale du 30 juillet 1839, Aimé Honoré Lepel est autorisé à porter officiellement le nom de Lepel Cointet.
Fortune posthme de 1.800.000 f, marié le 14 février 1853 à Marie Cadet de Chambine. Dont :
Paul Marie Louis François Achard de Bonvouloir a pour grands-parents Charles Achard de Bonvouloir (1804-1866) et Marie Zénaïde de Revilliasc (1812-1888). Fils de .
Eugène François Charles ACHARD DE BONVOULOIR 1776-1866 et Françoise Julie DE LA TOUR DU PIN VERCLAUSE 1785-1860.. Fils de
Luc René Charles ACHARD DE BONVOULOIR, Comte DE BONVOULOIR 1744-1827 et Jeanne SAINT-DENIS DE VERVAIE ca 1750- Luc René Charles ACHARD DE BONVOULOIR fut Page de la Grande Ecurie, Capitaine au commissaire-général-cavalerie, Lieutenant des maréchaux de France(23/06/1784), S eigneur du Désert, Député de la noblesse aux Etats Généraux de 1789, Envoyé par Vergennes en Amérique pour prendre contact avec les insurgeants.
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3) Marie Isaure, (24 juin 1832 Paris – 26 août 1887 Jumièges), mariée le 19 janvier 1853 à Paris avec Jacques Emile Dupasseur (1825-1887, fils de Jacques Dupasseur, 1788-1861, industriel havrais et Caroline Le Guay Delavigne, 1796-1868) dont :
L'histoire de Louis Helmuth et de ses descendants a été établie sur 4 générations.
Génération 1
Louis sera agent de change à Paris.
-Marc Georges Aimé né en 1854.
-Louis Alfred André né en 1861.
Louis Helmuth Lepel-Cointet et Marie Cadet de Chambine concluent un contrat de mariage le 29 janvier 1853 à Paris. Étude de Me Ils se marient le lundi 14 février 1853 à Paris 5e ancien. Moreau (A.N, ET/LXXV/1226).
Le 15 février 1854 naît son fils Marc. Louis est âgé de 25 ans.Le 12 avril 1861 naît son fils Louis. Louis est âgé de 32 ans.
Son père Aimé meurt le 18 juin 1872, Louis est âgé de 43 ans.
Le 21 septembre 1874 son épouse Marie meurt, Louis est âgé de 45 ans.
Louis H. Lepel-Cointet est décédé le vendredi 22 avril 1881, à l'âge de 52 ans, à Paris 16e (75016).Est présent : Marc Georges Aimé Lepel-Cointet (Témoin).
Note : Tous les porteurs actuels du patronyme Lepel-Cointet descendent de Louis Helmuth Lepel-Cointet, le seul à avoir eu une postérité masculine. Comme son père, celui-ci exploitait une charge d'agent de change près la Bourse de Paris, 22, rue Vivienne. (Ayant tiré un mauvais numéro, il s'était fait remplacer au service militaire, moyennant 1.400 F. acquittés par ses parents.)
Il s'associa le 5.7.1869 avec son beau-frère Victor Georges Edmond Cadet de Chambine, mais cette association prit fin en 1874 et sa liquidation donna lieu à un procès avec Marie Armande Leturc, alors séparée de corps de cet ex associé, qui revendiquait des parts du fonds social. Le procès se conclut à l'avantage de Louis Helmuth Lepel-Cointet (qui s'était par ailleurs révélé bien meilleur gestionnaire que son beau-frère), mais brouilla définitivement ces deux branches de la famille.
Avec les abondants revenus découlant de sa charge, Louis Helmuth Lepel-Cointet se fit construire un hôtel particulier rue Dumont-d'Urville et un chalet en Suisse ("villa Benvenuta" à Fournex). Il put aussi orner sa résidence parisienne d'une collection de faïences de Delft, Nevers, Moutiers... Dans son fumoir, il exposait des sabres et épées anciens, six fusils, deux arquebuses à rouet, neuf pistolets, une arbalète.
Les inventaires après décès de Louis Helmuth Lepel-Cointet et de sa femme révèlent un goût réel pour l'art, puisqu'ils énumèrent notamment : une marine de Boudin, 2 paysages de Corot, "la remise aux chevreuils" de Courbet, plusieurs toiles de Fromentin, un "intérieur d'écurie" attribué à Géricault, "femme étendue sur l'herbe" de Gervex, "tête d'études" et "Saint Paul apôtre" d'Ingres, "intérieur d'église" d'Isabey, "Saint Sébastien" et 4 toiles mythologiques de Gustave Moreau, "halte de cavalerie" d'Horace Vernet. Ces tableaux de maîtres furent vendus aux enchères les 9 et 10 juin 1881 et plusieurs sont conservés dans des musées.
Quelques jours avant sa mort, Louis Helmuth Lepel-Cointet vendit son office d'agent de change à son fils aîné, moyennant 1.800.000 F.
Il est enterré dans le caveau familial qu’il avait acquis au cimetière de l’Est (Père Lachaise, 26e division, face au gigantesque caveau de la famille Constantin Say).
Adresses :
en 1853, 6, rue de Hanovre ;
en 1854, 55, boulevard de Strasbourg ;
en 1861-1872, 59, boulevard de Strasbourg (10e arrondissement) ;
en 1874-1879, 52, rue du Faubourg-Poissonnière (10e arrondissement) ;
en 1881, 10, rue Dumont d'Urville (16e arrondissement).
Sources :
contrat de mariage, signé le 29.1.1853 (étude de Me Moreau, A.N, ET/LXXV/1226) ;
audience du 11.1.1876 de la 1re chambre du tribunal civil de la Seine, procès entre Marie Armande LETURC et Louis Helmuth Lepel-Cointet (A.D. Paris, DU5 / 390) ;
inventaire après décès, daté du 26.4.1881 (étude de Me Thomas, A.N, ET/VII/883) ;
"Catalogue de tableaux... collection de feu M. Lepel-Cointet... Vente 9-10 juin 1881" (Paris : Pillet), in 4°, pièce ;
"Vente François Nieuwenhuys. 28 avril 1881... Vente Mailand. 2 mai 1881... Vente Lepel-Cointet. 9 juin 1881"... (s.l., s.d.), in-4.
Génération 2
1
Marc sera agent de change près la Bourse de Paris.
Sa mère Marie meurt le 21 septembre 1874, Marc est âgé de 20 ans.
Il s'unit avec Marie Lucie Valais.
Ce couple aura trois enfants :
-Marcel Helmuth né en 1881.
-Louis Raymond né en 1884.
-Marie Nicole née en 1886.
Marc Georges Aimé Lepel-Cointet et Marie Lucie Valais concluent un contrat de mariage le 5 décembre 1877 à Paris. Étude de Me Duluard (A.N, ET/LV/503).
Ils se marient le jeudi 6 décembre 1877 à Paris 8e (75008).Son père Louis meurt le 22 avril 1881, Marc est âgé de 27 ans.
Le 28 septembre 1881 naît son fils Marcel. Marc est âgé de 27 ans.
Le 13 avril 1884 naît son fils Louis. Marc est âgé de 30 ans.
Le 12 avril 1885 son fils Louis meurt, Marc est âgé de 31 ans.
Le 7 août 1886 naît sa fille Marie Nicole. Marc est âgé de 32 ans.
Marc Lepel-Cointet fait un testament le 17 janvier 1889 à Paris.
Cet acte olographe fut déposé le 7.2.1891 chez Me Guérin (A.N, ET/XLVI/1287).
Marc G. A. Lepel-Cointet est décédé le samedi 7 février 1891, à l'âge de 36 ans, à Paris 9e (75009). Est présent : Louis Alfred André Lepel-Cointet (Témoin).
Note : Marc Georges Aimé Lepel-Cointet mesurait 1,69 m ; il avait les cheveux et les sourcils noirs, le nez aquilin, le menton rond, le visage ovale.Selon la possibilité offerte alors aux bacheliers, il s'engagea pour un an au 6e régiment de cuirassiers le 27.10.1873, devenant brigadier l'année suivante (ceci lui évitait, au cas où il eût tiré un "mauvais numéro" au service militaire, d'échapper à la perspective de 7 ans de conscription). Libéré donc des obligations militaires dès le 1.11.1874, il se contenta d'activités dans la réserve, où il fut successivement sous-lieutenant d'artillerie (1879) et enfin lieutenant (1888).
Comme son père, Marc Georges Aimé Lepel-Cointet exerça des fonctions d'agent de change, mais il mourut prématurément et son frère reprit la charge.
Sa succession se montait à 432.896,50 F. Par testament, il avait légué l'ensemble du mobilier (en particulier ses collections de tableaux, d'œuvres d'art et d'argenterie) à sa femme Marie Lucie Valais.
Adresses :
en 1877, 52, rue du Faubourg-Poissonnière (10e arrondissement) ;
en 1879-1881, 66, rue Basse du Rempart (rue disparue et incorporée dans le boulevard de la Madeleine) ;
en 1884-1885, 1, rue Saint-Georges (9e arrondissement) ;
en 1886, 6, route du Camp d'entraînement à Neuilly-sur-Seine ;
en 1888-1891, 1, rue Saint-Georges (9e arrondissement).
Sources :
contrat de mariage, signé le 5.12.1877 (étude de Me Duluard, A.N, ET/LV/503) ;
dossier militaire (S.H.D, département Terre, 5 Ye 54016) ;
dépôt du testament et inventaire après décès, effectués les 7 et 24.2.1891 (étude de Me Guérin, A.N, ET/XLVI/1287) ;
déclaration de succession du 11.7.1891 (A.D. Paris, DQ7 / 12507, n° 837).
2
Il est le fils légitime de Louis Helmuth Lepel-Cointet, agent de change à Paris, âgé de 32 ans et de Marie Cadet de Chambine, âgée de 27 ans. A sa naissance, il a un frère Marc Georges Aimé (né en 1854).
Louis sera employé de commerce, puis agent de change à Paris.
Sa mère Marie meurt le 21 septembre 1874, Louis est âgé de 13 ans.
Son père Louis meurt le 22 avril 1881, Louis est âgé de 20 ans.
Il s'unit avec Camille Marie Élisabeth Ouizille, la fille légitime de Charles Auguste Ange Ouizille et de Rosalie Marie Lestrohan.
Ce couple aura trois enfants :
-Marie André Guy né en 1884.
-Édith Marie Louise née en 1886.
-Yvonne Marie Anne née en 1893.
Louis Alfred André Lepel-Cointet et Camille Marie Élisabeth Ouizille concluent un contrat de mariage le 10 septembre 1883 à Lorient (56100). Étude de Me Deschiens.
Ils se marient le lundi 10 septembre 1883 à Lorient (56100). Est présent : Marc Georges Aimé Lepel-Cointet (Témoin).
Le 5 juillet 1884 naît son fils Guy. Louis est âgé de 23 ans.
Le 26 janvier 1886 naît sa fille Édith. Louis est âgé de 24 ans.
Le 14 juillet 1893 naît sa fille Yvonne. Louis est âgé de 32 ans.
Louis A. A. Lepel-Cointet est décédé le mercredi 11 mars 1925, à l'âge de 63 ans, à Paris 17 (75017).
Note : Louis Alfred André Lepel-Cointet (prénom d'usage : André) mesurait 1,74 m ; il avait les yeux gris, les cheveux et les sourcils bruns, le visage ovale, le menton rond, la bouche moyenne.
Après la mort de son frère aîné, il reprit la charge familiale d'agent de change, 22, rue Vivienne (2e arrondissement). Le 5.12.1892, il acheta à sa lointaine cousine Marie Clotilde Lanos-Cadet de Limay un petit terrain planté de futaie à Maisons-Laffitte.
Parallèlement à cette activité boursière, il fut aussi capitaine de réserve (20e escadron territorial du train des équipages militaires). Ceci lui valut d’être nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 17.3.1907.
Louis Alfred André Lepel-Cointet est surtout connu pour son rôle dans la promotion des chiens sanitaires. En 1895, il fonda avec le capitaine Tolet la Société d'étude pour le dressage des chiens sanitaires, qui devint en 1908 la Société nationale du chien sanitaire.
Il a écrit :
- "Le Livre du soldat du train des équipages" (Paris, Berger-Levrault, 1907), in-12, IX + 286 p. illustrées, avec planches en couleurs ;
- "Société nationale du chien sanitaire" (Paris, 21, rue de Choiseul, 1909), in-8°, 15 p. illustrées (en collaboration avec le docteur Adrien Pierre Léon Granjux).
Par ailleurs, il présidait en 1912 le Comité de l’Alliance française du 2e arrondissement de Paris, comme on l’apprend par le "Bulletin de l’Alliance française" de cette année.
D'après une lettre de son petit-fils Gilbert Lepel-Cointet, datée du 8.9.1984 à Jupilles et consultable au Service historique de la Défense (département Terre, fonds privé 1 K 594, carton 33), les archives familiales de Louis Alfred André Lepel-Cointet sont à présent conservées aux Invalides.
Lui-même est enterré dans le caveau familial Lepel-Cointet acquis par son père au cimetière de l’Est (Père Lachaise, 26e division, face au gigantesque caveau de la famille Constantin Say).
Adresses :
en 1881-1883, 36, rue Godot de Mauroy (9e arrondissement) ;
en 1884-1892, 24, rue Lafayette (9e arrondissement) ;
en 1900-1914, 5 bis, rue du Cirque (8e arrondissement) ;
en 1919-1925, 4, rue Gounod (17e arrondissement).
Sources :
contrat de mariage, signé le 10.9.1883 (étude de Me Deschiens, notaire à Lorient) ;
dossier militaire (S.H.D, département Terre, 5 Ye 85940) ;
dossier de la Légion d'Honneur (A.N, L 1594057) ;
achat d’un terrain à Maisons-Laffitte, effectué le 5.12.1892 (étude de Me Guérin, A.N, ET/XLVI/1301) ;
"M. LEPEL COINTET et les chiens", article paru dans "Le Gaulois du dimanche", n° 58 (23.1.1909) ;
Génération 3

Il est le fils légitime de Marc Georges Aimé Lepel-Cointet, agent de change près la Bourse de Paris, âgé de 27 ans et de Marie Lucie Valais, âgée de 20 ans.
Marcel sera docteur en médecine.
Son père Marc meurt le 7 février 1891, Marcel est âgé de 9 ans.
Ce couple aura deux enfants :
-Nicole née en 1911.
-Jean né en 1913.
Marcel Helmuth Lepel-Cointet et Jeanne Hesse concluent un contrat de mariage le 5 novembre 1906 à Paris. Étude de Me Ader [minute non versée aux Archives nationales].
Sont présents : Eugène Gustave Dieudonné Heymann (Témoin), Louis Alfred André Lepel-Cointet (Témoin).
Le 30 avril 1911 naît sa fille Nicole. Marcel est âgé de 29 ans.
Le 23 août 1913 naît son fils Jean. Marcel est âgé de 31 ans.
Marcel H. Lepel-Cointet est décédé en 1938, à l'âge de 56 ans.
Note : Marcel Helmuth Lepel-Cointet mesurait 1,67 m ; il avait le visage ovale, les yeux gris, les cheveux et sourcils bruns.
Avant la fin de ses études de médecine, il prouva qu'il était un homme sans préjugés, puisqu'il épousa une divorcée, israélite de surcroît. Cette absence de préoccupations religieuses explique peut-être son appartenance à la franc-maçonnerie ; une liste de francs-maçons, établie en 1936, précise qu'il aurait démissionné en 1932 de la loge "Isis et Monthyon, Conscience et Volonté"
.
Marcel Helmuth Lepel-Cointet fut reçu docteur en médecine le 12.7.1909 à Paris après avoir soutenu une thèse intitulée "De la valeur curative des inhalations et des pulvérisations dans les maladies du poumon et des branches".
Par la suite, Marcel Helmuth Lepel-Cointet prit part à la Première Guerre mondiale comme médecin aide-major de 1re classe. Il demeura d'ailleurs ultérieurement médecin lieutenant de réserve.
Il est enterré au cimetière du Nord (Montmartre), dans la 12e division, le long du chemin de Travot, aux côtés de sa mère et de sa lointaine ancêtre Frédérique Charlotte Marie Anne Lepel.
Adresses :
en 1906, 9, rue des Feuillantines (5e arrondissement) ;
en 1916-1938, 43, avenue de Suffren (7e arrondissement).
Sources :
contrat de mariage, signé le 5.11.1906 (étude de Me Ader) [minute non versée aux Archives nationales] ;
dossier militaire (S.H.D, département Terre, 6 Ye 15047) ;
notoriété sur ses prénoms, établie le 4.8.1892 devant Me Guérin (A.N, ET/XLVI/1299) ;
"Le Grand Orient de France, liste des francs-maçons du G...O...", tome I (Paris : Fédération nationale catholique, 1936), p. 508.
1.2
Il est le fils légitime de Marc Georges Aimé Lepel-Cointet, agent de change près la Bourse de Paris, âgé de 30 ans et de Marie Lucie VALAIS, âgée de 23 ans. A sa naissance, il a un frère Marcel Helmuth (né en 1881).
Louis R. Lepel-Cointet est décédé le dimanche 12 avril 1885, à l'âge de moins d'un an, à Paris 9 (75009).
1.3
Elle est la fille légitime de Marc Georges Aimé Lepel-Cointet, agent de change près la Bourse de Paris, âgé de 32 ans et de Marie Lucie VALAIS, âgée de 25 ans. A sa naissance, elle a un frère Marcel Helmuth (né en 1881).
Son père Marc meurt le 7 février 1891, Marie est âgée de 4 ans.
Elle s'unit avec Victor Schoch, négociant à Paris, le fils légitime de parents non connus.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Marie Nicole Lepel-Cointet et Victor Schoch concluent un contrat de mariage le 29 août 1904 à Paris. Étude de Me Ader [acte non versé aux Archives nationales].
Ils se marient le mardi 27 septembre 1904 à Paris 8e (75008).
Sa mère Marie meurt le 21 septembre 1913, Marie est âgée de 27 ans.
Marie N. Lepel-Cointet est décédée le dimanche 26 juillet 1959, à l'âge de 72 ans, à Dijon (21000).
Sources :
contrat de mariage, passé le 29.8.1904 (étude de Me Ader) [acte non versé aux Archives nationales] ;
données d'Hubert Bougon sur Généanet, indiquant que Marie Nicole Lepel-Cointet a eu 8 enfants dont 4 religieux (sans autres précisions).
2.1
Il est le fils légitime de Louis Alfred André Lepel-Cointet, employé de commerce, puis agent de change à Paris, âgé de 23 ans et de Camille Marie Élisabeth Ouizille, âgée de 21 ans.
Guy sera administrateur de sociétés.
Il s'unit avec Jeanne Marie Fernande Varanguien de Villepin, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura trois enfants :
-Éric Marie né en 1911.
-Marc Marie né en 1912.
-Gilbert Jacques né en 1917.
Marie André Guy Lepel-Cointet et Jeanne Marie Fernande Varanguien de Villepin concluent un contrat de mariage le 26 janvier 1910 à Paris.
Étude de Me de Meaux (minute non versée aux Archives nationales).
Ils se marient le lundi 31 janvier 1910 à Paris 17 (75017).
Le 18 janvier 1911 naît son fils Éric. Guy est âgé de 26 ans.
Le 12 décembre 1912 naît son fils Marc. Guy est âgé de 28 ans.
Le 14 octobre 1917 naît son fils Gilbert. Guy est âgé de 33 ans.
Son père Louis meurt le 11 mars 1925, Guy est âgé de 40 ans.
Sa mère Camille meurt le 23 septembre 1931, Guy est âgé de 47 ans.
Le 12 juin 1942 son fils Marc meurt, Guy est âgé de 57 ans.
Marie A. G. Lepel-Cointet est décédé le samedi 23 janvier 1954, à l'âge de 69 ans, à Jupilles (72500).
Note : Marie André Guy Lepel-Cointet (prénom d'usage : Guy) mesurait 1,75 m ; il avait les cheveux et les sourcils châtains, les yeux marrons, le front ordinaire, le nez court, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale.
Après avoir publié dans sa jeunesse un ouvrage assez oublié, "Historiettes" (Paris : A. Lemerre, 1905, 122 p.), il accomplit son service militaire au sein du 9e régiment de cuirassiers d'octobre 1905 à octobre 1907 ; il y devint brigadier (février 1906) puis maréchal des logis (septembre 1906), avant d'obtenir un certificat de bonne conduite.
Il entra ensuite dans l'étude d'agent de change de son père.
Lorsque fut déclarée la Première Guerre mondiale, Marie André Guy Lepel-Cointet retrouva d'abord le 9e régiment de cuirassiers, où il fut promu sous-lieutenant (août 1916) puis lieutenant (octobre 1917). Il se distingua lors du conflit, obtenant deux citations en mai 1915 et juin 1917, ainsi que la croix de guerre (5.9.1915). Puis l'administration s'avisa qu'il était père de 4 enfants vivants et l'affecta dans l'armée territoriale le 14.10.1917. Il fut démobilisé le 26.1.1919.
Il obtint la Légion d'Honneur le 20.7.1932, à titre probablement civil. Il était devenu en effet administrateur de sociétés, comme en témoigne la notice consacrée à son fils Gilbert Lepel-Cointet dans le "Who's Who" 1963.
En septembre 1939, il fut remobilisé au dépôt de cavalerie n° 24 (on n'en sait pas plus à ce sujet).
Marie André Guy Lepel-Cointet n’était pas seulement un financier cumulant les jetons de présence. On lui connaît en effet d’inattendues préoccupations spiritualistes. C’est ainsi qu’il écrivit un article, intitulé "Rencontre avec Einstein", dans le numéro 25 du périodique "Le Signe de l’homme – revue spiritualiste des temps nouveaux" (1950). Il était aussi l’ami et le correspondant de Teilhard de Chardin. Le catalogue de la collection Teilhard – Schmitz-Moorman, conservée à la Bibliothèque du Centre théologique de Woodstock (États-Unis), mentionne ainsi, sous la cote 2 / 57, deux photocopies de lettres dactylographiées que lui avait adressées en 1947 le savant philosophe jésuite.
Adresses :
en 1907-1908, 5 bis, rue du Cirque (8e arrondissement), il est alors étudiant ;
en 1910-1926, 3, rue Meissonnier (17e arrondissement) ;
en 1932, 10, rue Juliette Lamber (17e arrondissement) ;
en 1936, 1, rue de la Néva (8e arrondissement) ;
en 1938-1939, 27, rue de Turin (8e arrondissement) ;
en 1954, au château de La Pilletière à Jupilles.
Sources :
contrat de mariage, signé le 26.1.1910 (étude de Me de Meaux) [minute non versée aux Archives nationales] ;
fiche matricule (A.D. Paris, D4R1 / 1284, 6e bureau, n° 409) ;
André Monestier, "Pour Teilhard de Chardin" (Paris : Berger-Levrault, 1967), p. 65.
2.2
Elle est la fille légitime de Louis Alfred André Lepel-Cointet, employé de commerce, puis agent de change à Paris, âgé de 24 ans et de Camille Marie Élisabeth Ouizille, âgée de 22 ans. A sa naissance, elle a un frère Marie André Guy (né en 1884).
Est présent : Auguste Charles Marie Ouizille (Témoin).
Elle s'unit avec Gabriel Léon Oscar GUËT, attaché de banque puis banquier à Paris, le fils légitime d'Eugène Auguste Oscar Guët et de Marie Louise Lemaître.
Ce couple aura un enfant :
-Jacques né en 1908.
Ils se marient le samedi 18 janvier 1908 à Paris 8e (75008).
Le 5 novembre 1908 naît son fils Jacques. Édith est âgée de 22 ans.
Son père Louis meurt le 11 mars 1925, Édith est âgée de 39 ans.
Sa mère Camille meurt le 23 septembre 1931, Édith est âgée de 45 ans.
Édith et Gabriel divorcent le 20 mai 1936 à Paris. Jugement du tribunal civil de la Seine (9e chambre).
Note : Après son divorce, se retrouvant visiblement sans ressources, Édith Marie Louise Lepel-Cointet fit apparemment appel à une de ses nièces, fille de son frère Guy, châtelaine à La Chapelle-Gaugain ; par l'entremise de cette dernière, elle put obtenir une place dans la maison de retraite de la commune, tenue depuis 1904 par des franciscaines.
Adresse en 1963 : maison de retraite, 3, rue du Tusson à La Chapelle-Gaugain.
2.3
Elle est la fille légitime de Louis Alfred André Lepel-Cointet, employé de commerce, puis agent de change à Paris, âgé de 32 ans et de Camille Marie Élisabeth Ouizille, âgée de 30 ans. A sa naissance, elle a pour frères et sœurs : Marie André Guy (né en 1884), Édith Marie Louise (née en 1886).
Elle s'unit avec Maurice Pierre Ferdinand Marie Chatard, ingénieur des mines, puis lieutenant au 155e régiment d'infanterie.
Yvonne Marie Anne Lepel-Cointet et Maurice Pierre Ferdinand Marie Chatard concluent un contrat de mariage le 26 septembre 1913 à Paris.Étude de Me Baudrier, substituant Me Ader (minute non versée aux Archives nationales).
Ils se marient le mercredi 1er octobre 1913 à Paris 8e (75008). Est présent : Auguste Charles Marie Ouizille (Témoin).
Le 17 septembre 1914 son époux Maurice meurt, Yvonne est âgée de 21 ans.
Elle s'unit avec Bernard Firmin Joseph Marie Revenaz.
Son père Louis meurt le 11 mars 1925, Yvonne est âgée de 31 ans. Sa mère Camille meurt le 23 septembre 1931, Yvonne est âgée de 38 ans.
Le 18 mars 1955 son époux Bernard meurt, Yvonne est âgée de 61 ans.
Yvonne M. A. Lepel-Cointet est décédée le samedi 5 février 1983, à l'âge de 89 ans, à Paris 17e (75017).
Adresses :
Source : 1er contrat de mariage, passé le 26.9.1913 (étude de Me Baudrier, substituant Me Ader) [minute non versée aux Archives nationales].
Génération 4
Elle est la fille légitime de Marcel Helmuth Lepel-Cointet, docteur en médecine, âgé de 29 ans et de Jeanne HESSE, âgée de 32 ans. A sa naissance, elle a une sœur Madeleine Thérèse (née en 1900).
Elle s'unit avec Jacques Marius Pardinel, industriel.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Ils se marient le jeudi 12 mars 1931 à Paris 7e (75007).
Son père Marcel meurt en 1938, Nicole est âgée de 26 ans.
Sa mère Jeanne meurt le 9 janvier 1975, Nicole est âgée de 63 ans.
Le 31 août 1987 son époux Jacques meurt, Nicole est âgée de 76 ans.
1.1.2
Il est le fils légitime de Marcel Helmuth Lepel-Cointet, docteur en médecine, âgé de 31 ans et de Jeanne HESSE, âgée de 34 ans. A sa naissance, il a plusieurs sœurs : Nicole (née en 1911), Madeleine Thérèse (née en 1900).
Son père Marcel meurt en 1938, Jean est âgé de 24 ans.
Sa mère Jeanne meurt le 9 janvier 1975, Jean est âgé de 61 ans.
Note : Adresses :
en 1936, 122, boulevard Murat (16e arrondissement, quartier Auteuil) ;
en 1976, 50, parc de la Mortière à Orvault (Loire-Atlantique).
2.1.1
Il est le fils légitime de Marie André Guy Lepel-Cointet, administrateur de sociétés, âgé de 26 ans et de Jeanne Marie Fernande Varanguien de Villepin, âgée de 20 ans.
Éric sera rédacteur au ministère du Commerce, puis moine dominicain.
Son père Guy meurt le 23 janvier 1954, Éric est âgé de 43 ans.
Sa mère Jeanne meurt le 29 juin 1991, Éric est âgé de 80 ans.
Éric M. Lepel-Cointet est décédé le jeudi 5 juillet 2007, à l'âge de 96 ans, à Cologny (Suisse, 1223).
Note : Éric Marie Lepel-Cointet devint en 1941 rédacteur au ministère du Commerce, puis en 1943 chef de cabinet d'un préfet au ministère de l'Intérieur.
Tout semblait l'orienter vers une carrière de bureaucrate, quand il quitta la fonction publique, saisi par une vocation religieuse tardive et entra chez les dominicains sous le nom de "frère Gabriel". Vers 1949, il se fit ordonner prêtre, comme on peut le reconstituer à partir de son faire-part de décès (qui le dit mort dans la 59e année de son sacerdoce).
En 1966-1967, il fut envoyé par son ordre au couvent dominicain du Caire. Puis le père Éric Marie (dit Gabriel) Lepel-Cointet passa en Suisse, où il exerça les fonctions de vicaire à la paroisse catholique Saint-Paul de Genève de 1970 à 1989. Il prit ensuite probablement sa retraite.
C'est le seul ecclésiastique connu dans la famille Lepel-Cointet.
Sources :
Dossier de carrière (A.N, F/12/11833) [non communicable avant 2032, mais résumé disponible sur l'inventaire en ligne;
Dominique Avon, "Les Frères prêcheurs en Orient, les Dominicains du Caire, année 1910 – années 1960" (Paris : Cerf, 2005), p. 919 ;
2.1.2
Il est le fils légitime de Marie André Guy Lepel-Cointet, administrateur de sociétés, âgé de 28 ans et de Jeanne Marie Fernande Varanguien de Villepin, âgée de 21 ans. A sa naissance, il a un frère Éric Marie (né en 1911).
Marc sera pilote des Forces aériennes françaises libres.
Marc M. Lepel-Cointet est décédé le vendredi 12 juin 1942, à l'âge de 29 ans.
Décès survenu en mer, au large du département du Nord (mort pour la France).
Note : Marc Marie Lepel-Cointet (prénom d'usage : Marc) mesurait 1,75. Dans son enfance, il pratiqua le scoutisme dans la troupe dite des Attapasques. Étudiant (en quoi ?) en 1932, il fut exempté du service militaire du fait d'une blessure au pied.
C'était un peu l'enfant terrible de la famille Lepel-Cointet, qui connut même en 1934-1935 quelques ennuis judiciaires sur lesquels il n'est pas encore permis légalement de fournir plus de détails.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fut maintenu exempté. Mais pour un jeune homme avide d'action, cette décision ne faisait nullement son affaire et le 26.2.1940, il s'engagea volontairement (à l'exemple de son frère cadet) en qualité d'élève pilote dans le personnel navigant à l'École de pilotage n° 24 de Dinan. Arrivé au corps trois jours plus tard, il reçut le numéro matricule 5332.
Refusant la défaite, il quitta son école en empruntant un de ses avions et se posa sur une plage près de Sète. Puis il se fit passer pour un militaire tchèque et parvint à Gibraltar puis le 13.7.1940 à Liverpool. Engagé dans les Forces aériennes françaises libres sous le n° matricule 30275, il suivit des cours intensifs d'anglais et put étudier à l'Elementary Flying Training School n° 5 en mai 1941. Il fut ensuite affecté à l'escadrille ("squadron") 616 de la Royal Air Force.
Un an plus tard, lors d'une mission de bombardement dans le secteur de Saint-Omer et Hazebrouck, son avion fut abattu en mer.
Marc Marie Lepel-Cointet fut décoré à titre posthume de la médaille de la Résistance française (décret du 6.9.1945, paru au "Journal officiel" du 12.9.1945). Son nom figure dans le Mémorial national des anciens scouts morts pour la France (avec une erreur sur son année de décès).
Adresses :
en 1932, 10, rue Juliette Lamber (17e arrondissement) ;
en 1939, 27, rue de Turin (8e arrondissement).
Sources :
fiche matricule (A.D. Paris, D4R1/3210, 6e bureau, classe 1932, n° 2275) ;
"Les Ailes françaises de 1939 à 1945", n° 7 (2008), p. 51, comportant une photographie de sa promotion de l'Elementary Flying Training School n° 5 .
Note d'Hélène Lauret : Marc Marie Lepel-Cointet né le jeudi 12 décembre 1912 à Paris 17e (75017) avait une soeur jumelle, Monique.
2.1.3
Il est le fils légitime de Marie André Guy Lepel-Cointet, administrateur de sociétés, âgé de 33 ans et de Jeanne Marie Fernande Varanguien de Villepin, âgée de 26 ans. A sa naissance, il a plusieurs frères: Éric Marie (né en 1911), Marc Marie (né en 1912).
Gilbert sera aviateur, puis administrateur de sociétés.
Son père Guy meurt le 23 janvier 1954, Gilbert est âgé de 36 ans.
Sa mère Jeanne meurt le 29 juin 1991, Gilbert est âgé de 73 ans.
Note : Gilbert Jacques Lepel-Cointet (prénom d'usage : Gilbert), après des études de droit, entra à la mobilisation générale (septembre 1939) à l'École de pilotage d'Angers, située commune d'Avrillé en Maine-et-Loire. Il y fit partie de la promotion Z, ainsi nommée pour punir les élèves aviateurs (qui avaient causé du scandale en ville après une soirée trop arrosée le 17.2.1940).
Il se distingua, semble-t-il, lors de la campagne de 1940, avant de rallier la France libre (de même que son frère aîné Marc Marie, qui devait y laisser la vie). À une date non connue, il reçut la croix de guerre 1939-1945.
En 1953, il intégra la Société d'investissement et de gestion, comme secrétaire général, avant d'en devenir directeur (1960), directeur général (1962), puis administrateur (1975). Parallèlement, il entra dans d'autres conseils d'administration, suivant l'exemple de son père.
Vers la fin de sa vie, Gilbert Jacques Lepel-Cointet se piqua de poésie et fit paraître deux recueils de poèmes :
- "Béatitudes", rassemblant des poèmes à caractère mystique (Paris : ARCAM, 1994), 43 p. ;
- "Pinceaux et quatrains" (Paris : éditions Les Poètes Français, 1999), 89 p.
Le premier de ces recueils a été depuis mis en musique par un certain Henri Dumas ; ce disque est paru en 2001.
Il avait hérité de sa mère le château de La Pilletière à Jupilles, encore actuellement dans la famille.
Gilbert Jacques Lepel-Cointet mourut entre 2000 et 2003 (sans autres précisions), comme on peut le déduire de la comparaison entre les deux versions du "Bottin mondain" de ces années, l'édition 2003 faisant état de sa veuve.
Adresses :
en 1954, 7, rue Taboise à Clamart (Hauts-de-Seine) ;
en 1959-1981, 3, rue Guy de Maupassant (16e arrondissement) ;
en 1992-2000, 129, rue du Ranelagh (16e arrondissement).
Sources :
"Who's Who" 1963 à 1979, pour sa date de naissance et sa carrière professionnelle.
2.2.1
Il est le fils légitime de Gabriel Léon Oscar GUËT, attaché de banque puis banquier à Paris, âgé de 25 ans et d’Édith Marie Louise Lepel-Cointet, âgée de 22 ans.
Jacques sera assureur puis vendeur.
Sa mère Édith meurt le 12 septembre 1963, Jacques est âgé de 54 ans.
Note : Jacques GÜET mesurait 1,72 m ; il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, le front large, le nez droit, le visage ovale.
Il effectua en 1929-1930 son service militaire au 31e régiment de dragons et fut nommé brigadier-chef le 25.4.1930.
L'année suivante, après la faillite de la banque paternelle, il perdit son emploi d’assureur et dut devenir vendeur dans un magasin.
Le recensement de 1936 semble dire qu'il était marié avec une certaine Jacqueline, née en 1911, dont un fils né en 1934.
Adresses :
en 1928; 55, avenue de Villier (17e arrondissement, quartier Monceau) ;
en 1931-1936, 3, rue Henner (9e arrondissement, quartier Saint-Georges).
Source : fiche matricule (A.D. Paris, classe 1928, 6e bureau, n° 2498).
Notes complémentaires
Juillet 1910
M. Marie-Frédéric-Etienne d'Hausen, lieutenant au 25e Dragons, fils de feu M. d'Hausen et de Mme d'Hausen, née Mathis de Grandseille, a épousé Mlle Denise Saillard du Boisbertre, fille du baron Marie-Pierre-Olivier Saillard du Boisbertre et de la baronne, née Marie-Anne Lepel-Cointet. M. l'abbé Rivière, curé de la Madeleine, leur a donné la bénédiction nuptiale le 9 juillet. Les témoins du fiancé étaient le colonel de Pinteville de Cernon, du 25e Dragons, et M. André d'Hausen, lieutenant au 1 Ie Cuirassiers,son frère; la fiancée était assistée de M. Dupasseur, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas, et du comte de Vanssay, ses cousins. La mariée est petite-fille de Charles-Louis, baron Saillard du Boisbertre, receveur général des finances, marié avec Mlle Thérèse-Antoinette de Fontaines, ainsi que de Marie-Eric Lepel-Cointet, agent de change, qui a épousé Mlle Adélaïde-Marie-Désirée Rebut. C'est le grand-père de ce dernier baron Saillard, banquier à Paris, qui reçut des lettres de noblesse, le 28 mars 1818, et de baronnie héréditaire sur majorât le 30 avril 1822. Armes : D'azur, au caducée d'or, adextré à une branche de lys de jardin d'argent et sénestré de 2 besants en pal. La famille d'Hausen est originaire de Saxe et fixée en Alsace en 1822, bien que connue dans la Lorraine allemande dès le XIIIe siècle. Elle compte des gentilshommes de la chambre des princes de Lorraine, des grands baillis, des colonels, des chevaliers de l'ordre Teutonique. Depuis Nicolas de Hausen, qui vivait en 1340, il y a douze générations jusqu'à Henri, baron de Hausen, chef du nom et des armes de la maison, né en 1808 et fixé à Mulhouse. Armes : D'asur, à l'ancre d'argent, mise en pal et accostée de 2 étoiles du même. — Aliàs (Lehr) : D'asur à 3 serpettes d'argent emmanchées d'or, 2 et 1.
En l'église de Jumièges, le 16 novembre 1921, a été célébré dans la plus stricte intimité le mariage du baron Charles de Vaux, décoré de la croix de guerre, fils du baron Amédée de Vaux, décédé, et de la baronne de Vaux, née Corot Laquiante, avec Mlle Diane de Bonvouloir, fille du comte Paul de Bonvouloir, décédé, et de la comtesse Paul de Bonvouloir, née Lepel-Cointet. Les témoins étaient, pour le marié le baron de Vaux, consul général de France, son cousin pour la mariée le comte de Bonvouloir, son oncle. La quête était faite par Mlle de Bonvouloir et Mlle Depret.
Mars 1931
Le deuil était représenté par le
commandant Delgeour, le vicomte R. de Vaulogé, le commandant
d'Hausen, M. Philippe Level, le commandant Hennet de Goutel et le baron
Chariesd e Vaux, ses petits-fils; M. Claude
Delacour, MM- Pierre et Philippe d'Hajjsen, M. Jean de Kerros et le
lieutenant Duverger de Cuy de Poulmic, ses
arrière-petits-fils.
Du côté des dames, par la comtesse Paul de
Bonvouloir, sa fille; Mme Delacour, la vicomtesse René de
Vaulogé, Mme d'Hausen, Mme Philippe Level, Mme Christian
Hennet de Goutel, Mlle de Bonvouloir et la baronne Charles de Vaux, ses
petites-filles;
Mme de Kerros, la marquise Duverger de Cuy de Poulmic, Mlle N. de
Vaulogé, Mlles Level; Mlle Eliarie de Vaux, ses
arrière-petites-filles..
M. Lefrançois,
adjoint au maire, représentait le conseil municipal de
Jumièges. L'inhumation a eu lieu au cimetière du
Père-Lachaise.
Novembre 1936
Mille
Félicitations pour ce document Je suis tres
interessé par
la découverte de ce document, car je descend de la famille
Lepel
Cointet-Dupasseur
j'ai une exellente photo de mon oncle J.DEMONCHY sur une des deux
"tours" de l'abbaye (vers 1930) mon arbre genealogique est sur
"geneanet.org
Annick et Jean
Pierre MARREC Bonjour, je fait actuellement une recherche
sur un
peintre Herman Van den ANKER qu'aurait
fréquenté
AUGUSTE OUIZILLE dont la fille Camille Marie Elisabeth OUIZILLE s'est
mariée le 10 septembre 1883 avec Louis
André
Alfred LEPEL COINTET; Qui pourrait me donner une piste pour
contacter un descendant , un livre est actuellement en
préparation, et nous savons que MR Auguste OUIZILLE
possédaient de nombreuses toiles .
Merci par avance, vous pouvez également me joindre au 06 87
43 18 72
Thierry ENGELS : Toutes mes félicitations pour ce magnifique article de la famille Lepel-Cointet qui possédée le château Aurélien à Fréjus (Var) et que je ne manquerai pas d'ajouter dans mon futur dictionnaire :
https://www.facebook.com/thierry.engelsdebruma