... une passion normande !
Par Laurent Quevilly

To Sheila Le Sueur
with much love

J'ai dédié à Sheila Le Sueur les pages consacrées sur ce site aux Clérel de Jumièges.Mais qui était Sheila ?

Native de Jersey, elle s'est établie aux Etats-Unis sans rien renier de sa "normanditude". Ecrivaine, Sheila a remis dans la lumière Mary Mottley, l'épouse méconnue de Tocqueville, théoricien de la démocratie bien plus adulé aux USA que chez nous. Oui, Tocqueville dont les racines plongent à Jumièges car descendant, comme moi, comme vous peut-être des Clérel. Alors, un jour, j'ai reçu un courriel de Sheila. Puis un autre. Et beaucoup d'autres encore. Dix ans !.. Gros plan sur la plus lointaine correspondante du Journal de Duclair, ma bonne fée de Jersey, ma vedette américaine...


Sheila Mary Le Sueur est née à Jersey le 1er juin 1927. "Je devais faire ma grande entrée en mai mais j'avais décidé de venir au monde plus tard. En termes techniques, je me présentais par le siège. Notre médecin de famille me retourna dans la bonne direction et j'arrivais le 1er juin, solide de cinq livres..,"
 
Ci-contre à l'âge de 3 ans après sa première coupe de cheveux chez Turner & Plumley, Broad street. Comment vous trouvez?

Sheila pensait que, de noble origine, le nom des Le Sueur était apparu dans l'île en 1309, importé de la grande terre où on le trouve déjà un siècle plus tôt. De Bois dit d'eux dans son armorial ''famille tres ancienne en Normandie, qui s'est, dans tous les temps, comme aujourd'hui, conciliée l'estime generale de tous les nobles et gens de distinction de son canton. Elle ne s'est alliée qu'a des maisons nobles." Etonnant pour un patronyme qui signifie cordonnier...

Sur l'île, les Le Sueur sont encore attestés, paroisse de la Trinité, en 1558. Ils ont bien essaimé depuis, donnant au passage un connétable à la capitale de l'île. Ce qui lui vaut un monument pyramidal dans le bourg. Quelques années avant la naissance de Sheila, la famille Le Sueur a engendré notamment un musicien réputé, Peter, qui, une fois en Angleterre, aura l'originalité d"être républicain et franc-maçon... Un autre Le Sueur, quinquagénaire, sera condamné aux travaux forcés pour avoir abusé d'une fillette avec la complicité de sa femme. Deux ans. Une peine bien légère... Mais cet homme-là est étranger à la branche de Sheila. Elle, elle descend d'un certain Mathieu qui, à la fin du XVIIe siècle, était sans doute marié à Elisabeth Renouf. Les généalogistes jersiais connaissent parfaitement sa descendance jusqu'au père de Sheila. Né en 1898, Sydney est mécanicien. Et protestant. Ce qui n'est pas le cas de son épouse, Margaret Healy, catholique car issue d'Irlandais arrivés ici voici deux générations.

Marquée par l'Occupation...



Sheila aime son île. Ou plutôt ses îles. "Elles ont une ancienne et fascinante histoire. En 1066, elles faisaient partie du duché de Normandie quand Guillaume le Conquérant défit Harold à la bataille d'Hastings. Elles ont été longtemps et demeurent aujourd'hui autonomes. Nous sommes fiers d'être des Channel Islanders. Au sens historique, l'Angleterre appartient aux îles, ce qui surprendra la plupart des Anglais !"

On la voit pétrie d'humour. Mais Sheila va très vite déchanter. « Quand les occupants allemands ont pris place sur l'île en 1940, pour cinq années interminables, la notion de liberté a pris un sens nouveau pour moi. »
Cinq ans sous la botte nazie. Avec ce fameux hôpital souterrain dont Hervé Jaouen, veille connaissance a tiré un polar, la tour radio dominant le phare de Corbère, ces 300 bunkers repartis dans l'île et construits par près de 5.000 prisonniers venus de toute l'Europe. Tel fut l'environnement de cette jeune fille entre ses 13 et 18 ans. Vivant comme prisonnière d'une forteresse inexpugnable, témoin silencieuse d'actes de résistance d'insulaires très soudés, elle aura connu la famine, les vivres de la Croix-Rouge distribuées par le SS Vega, le marché noir auquel devait participer Sydney Le Sueur... Sheila aura vu surtout nombre de Jersiais arrêtés, déportés, dont la meilleure amie de sa mère, Louise Gould, qui ne reviendra pas de Ravensbrück...
Elève sage-femme ici à droite en 1950 en compagnie de Lorna Timmins. Après la Libération de Jersey, Sheila a étudié les soins infirmiers généraux à l’hôpital de Londres, connu maintenant sous le nom de Royal London. Puis elle est retournée à Jersey pratiquer à l’hôpital général. Tout en participant aux mémorables batailles de fleurs disputées dans l'établissement.




Les noces d'argent de ses parents le 31 août 1950.







Sheila est ici à droite lors d'une bataille de fleurs en 1951. Une tradition jersiaise quand vient le mois d'août...
L'Amérique...


Son père étant décédé, Sheila et sa sœur Anne suivent leur mère, Margaret, à Détroit, en 1952. Là, elle se fait naturaliser Américaine. Mais elle conservera des liens avec son île natale de même que la "grande terre", la Normandie.


« Pendant 22 ans, de mai 1955 à mai 1977, j’ai eu le privilège de servir comme infirmière à l’hôpital Bon-Secours, situé à Grosse-Pointe, Michigan, quartier Est de Detroit. J’ai ainsi participé à l’ouverture de l’Unité de soins cardiaques(CCU) le jour de Thanksgiving 1967. Pour ceux d’entre nous qui ont participé au lancement de la CCU, ce fut un moment triomphal et une expérience profondément enrichissante par la suite.
En créant une CCU à Bon-Secours, nous remettions en question les protocoles médicaux occidentaux en expérimentant de nouvelles techniques. Au cours du processus, nous étions bien conscients que nous apportions des améliorations radicales à la qualité et à la pratique infirmière en soins coronariens. C’était exaltant de se rendre compte que nous faisions une différence. Il est difficile de croire qu’il y a seulement 50 ans, le type de soins coronariens de haute technologie que nous mettions en œuvre et qui est maintenant la procédure standard dans la plupart des hôpitaux américains, était presque inexistant.

« Il ne fait aucun doute que ce nouveau service est le fruit du génie et de la détermination de feu Robert Griffin, qui en a été le premier directeur. C’est grâce au dévouement du Dr. Griffin à fournir des soins coronariens optimaux à Bon-Secours que la CCU existe aujourd’hui.

Deux drapeaux, un cœur...


 En 1977, Sheila s'est établie en Arizona, près de Phoenix, où elle a poursuivi sa carrière d’infirmière. La mère des sœurs Le Sueur, Margaret, est décédée en 1990. À la retraite, Sheila se met à l'informatique et publie en l'an 2000 un premier ouvrage : Two Flags, One Heart. Dès ce premier livre, elle consacre un chapitre à Tocqueville pour qui elle s'est prise de passion quand la chaîne culturelle C-Span lui a consacré un sujet.

« Je m'intéresse aux questions de politique. Démocratie, république... C'est très important. Aux Etats-Unis, Tocqueville est une référence. J'ai une telle admiration pour cet homme et son oeuvre ! J'ai pensé qu'il était extraordinaire. Et s'il était extraordinaire, sa femme devait l'être également ! Mais je n'ai rien trouvé sur elle, ni sur ses origines. Alors j'ai fait des recherches... »  Que constate alors Sheila ?  "La plupart des biographes et des analystes de Tocqueville délivraient le message poli selon lequel les informations sur Mary Mottley n'étaient pas une contribution bienvenue dans l'héritage de la famille Tocqueville.  Par conséquent, moins on en disait sur elle, mieux c'était. J'étais furieuse. Cela semblait très injuste. Je ne pensais pas que le choix d'Alexis d'une partenaire pour la vie ait été mauvais pour lui. J'ai pensé que Mary Mottley devait être une personne admirable à part entière."
 Et cette quête, cette enquête généalogique va la mener quatre fois en Normandie et jusqu'à Porthsmouth, ville natale de Mary Mottley, fille de libraire-éditeur, née dans un milieu libéral. Elle traquera encore les descendants des Mottley jusqu' à Washington.

Voici ce que m'écrivit Sheila en me présentant ses vœux pour 2009 :

De plus en plus, dans ma 82e année, je pense à mon passé. Revenir sur ces années avec leurs souvenirs, riches et variés, c'est comme si j'avais une bibliothèque spéciale à moi. Chaque fois que je le souhaite, je peux aller sur l'une des étagères, sortir un de ces souvenirs et le revivre avec autant de plaisir.
La télévision nous ramène aussi au passé. Récemment, notre télévision publique a diffusé une série sur "La monarchie". L'un des épisodes portait sur le mariage de la reine Elizabeth. En le regardant, j'avais à nouveau 20 ans, à Londres, dans mon service hospitalier. La cérémonie était alors retransmise par la radiodiffusion sans fil, ainsi, les patients ont pu l'entendre, c'était très important !

 L'année écoulée aura été tumultueuse pour nous tous à travers le monde. En Amérique, j'avais décidé de m'imprégner du processus démocratique afin de bien comprendre les conventions bipartites, la procédure de nomination et enfin l'élection. Depuis que j'ai voté pour Barak Obama, j'ai senti que c'était une victoire personnelle qu'il avait remportée ! Je suis profondément impressionné par ce jeune homme qui a si vaillamment accepté l'énorme responsabilité de prendre en charge ce qui nous attend. Le pays est brisé et a cruellement besoin d'un solide leadership et je crois qu'il le sera. Sans entrer dans les détails de la crise financière actuelle et de la façon dont nous en sommes là aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de me demander où est passée  cette idée : que tout le monde retrousse ses manches, arbore un sourire et se mette au travail…

Quand je suis arrivée à New York le 26 novembre 1952, même si je me sentais la bienvenue et me suis fait de merveilleux amis, même si je me suis installée assez rapidement, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si je me sentirais un jour comme une « vraie » Américaine. Et maintenant, me voilà, parlant et pensant comme telle… évaluant le climat politique et économique actuel dans ce pays comme si j'avais vécu ici depuis toujours. Comme si c'était vraiment le mien ! Cela ne veut pas dire pour autant que je ne serai bientôt plus de Jersey. Je ne veux jamais perdre cette partie de moi-même.

Un jour, Sheila m'envoya cette photo. Comme ça. Moi : Vous êtres splendide Mme Le Sueur. Réplique immédiate : Je ne suis pas Mme. Je suis célibataire !... Comment vous auriez pris ça, vous ?

J'ai tellement de gratitude. Ma santé continue d'être excellente ; en fait, mes seuls défis cette année ont été lorsque j'ai fait une chute en mai dernier et lorsque j'ai dû subir une opération du canal carpien. Les deux m'ont demandé un plâtre au bras gauche et beaucoup de patience. Et je n'ai pas un niveau de tolérance élevé pour les inconvénients !

J'aime à comparer mon esprit à celui de quelqu'un
de soixante ans ou, mieux encore, à une voiture au faible kilométrage ! Au cours de l'année, j'ai fait plusieurs voyages dans le Michigan pour rendre visite à des amis. Ces rencontres sont toujours un moment privilégié qui permet de partager beaucoup de rires et de merveilleux souvenirs.

Mon travail créatif a été quelque peu délaissé, mais la recherche de Mary Mottley m'appelle à nouveau. Cela signifie que je vais bientôt reprendre mon écriture.

S'il vous plaît, sachez combien vous comptez pour moi et combien j'ai de plaisir chaque fois que je retourne dans ma "Bibliothèque de souvenirs" spéciale et que l'un des chapitres est une histoire qui vous inclut !

  Puisse-t-elle être une belle année pour vous tous : heureuse, en bonne santé et très productive !

With much love,
Sheila
La collaboration avec Jean-Louis Benoît



Elle souhaitait me recontrer mais ce ne fut pas possible. Eté 2009, Sheila est de nouveau en Normandie. Elle y retrouve Jean-Louis Benoît dans la campagne granvillaise. Agrégé de l'université, diplômé de philosophie politique et docteur ès-lettres, il a publié un Tocqueville le moraliste ou encore un recueil de ses œuvres complètes  chez Gallimard.
Depuis ses recherches, Sheila mesure combien Mary Mottley a influencé Tocqueville :
" Mary était une femme en avance sur son temps. Je pense qu'elle était à la hauteur, intellectuellement, d'Alexis. Qu'il a autant apprécié ses qualités intellectuelles que sa personnalité. Son mariage a été mal perçu, considéré comme une mésalliance. Elle était plus âgée que lui. Elle n'était pas du même milieu. Elle ne lui a pas donné d'enfant..." Un avis partagé par Jean-Louis Benoît qui envisage alors de collaborer avec Sheila.

En attendant, en 2010, elle publie un second livre. Il porte cette fois sur son expérience hospitalière. The Bon Secours Hospital Holden Coronary Care Unit. Très technique...

Chose promise... Dans un nouvel ouvrage sur Tocqueville, chez Perrin, en 2013, Jean-Louis Benoist consacre un chapitre aux recherches menées pas notre amie jersiaise depuis des lustres. Il m'écrit : "J'ai rencontré Sheila en 2005, lorsque j'ai été l'un des trois organisateurs du colloque du bicentenaire de la naissance de Tocqueville. Nous avons lié amitié et je lui ai promis de faire une place à son remarquable travail dans un prochain ouvrage..." C'est donc fait sous le titre suivant : "Les origines familiales de Mary Mottley  — Sheila Le Sueur."

Mais la collaboration entre les deux Normands ne s'arrête pas là. Benoît aide par mails Sheila à poursuivre sa démarche qui veut qu'elle publie une biographie de Mary Mottley aux USA. " Elle était stressée à l'approche de la sortie de l'ouvrage ", confiera-t-il à Ouest-France. Le 21 juillet 2015, Sheila m'écrit : " Hello Laurent ! Je vais sortir un nouveau livre sur la belle-famille anglaise d'Alexis de Tocqueville, "Les Mottley de la ville de Porthsmouth". Pas sûre du titre, mais ce sera une approche originale. C'était un milieu intéressant qui a contribué à faire entrer sa ville natale dans l'ère industrielle, ce qui a abouti ici à la naissance de la classe moyenne. J'ai un éditeur. Laurent, ce parcours a été long et difficile, mais je  tenais à être celle qui vous en informerait. J'espère que vous allez bien. J'ai eu un petit AVC le 15 septembre dernier au lever. J'ai perdu ma capacité à parler, mais seulement pendant 20 minutes. Mon voisin m'a transporté d'urgence à l'hôpital. Avec ce genre d'antécédent, une intervention s'impose de toute urgence..."


Et Mme de Tocqueville devint Mary Mottley


Enfin, le 7 janvier 2016, Sheila publie son livre sur Mary Mottley, Open every door. Aussitôt, Ouest-France s'en fait l'écho en Normandie. Bien avant le Washington Examiner. En mars 2017, Michael Barone, journaliste conservateur et ami de longue date, commente ainsi le livre :

A juste titre, il existe une littérature sans fin sur Alexis de Tocqueville, auteur de La démocratie en Amérique et que Harvey Mansfield, dans l'introduction de sa propre traduction, appelle « le meilleur livre jamais écrit sur la démocratie et le meilleur livre jamais écrit sur l'Amérique ».


Sheila n'a pas eu d'enfant ? Bien-sûr que si ! Regardez sous sourire  radieux le jour où elle présente son petit troisième : Open every door. Derrière elle, le buste de Tocqueville... et l'écusson normand à trois léopards, emblème de Jersey...

Mais on n'a jamais beaucoup écrit sur la femme de Tocqueville, née Mary Mottley, originaire d'Angleterre. Cette lacune est maintenant comblée par le livre de Sheila Le Sueur avec la collaboration de Claudine Martin-Yurth : Open Every Door : Mme Marie de Tocqueville. Ce n'est clairement pas l'œuvre d'une historienne professionnelle mais d'une personne qui est devenue une grande admiratrice d'Alexis de Tocqueville. Elle présente des informations sur Madame de Tocqueville qui n'étaient pas connues auparavant.

Une note personnelle : Sheila était une amie proche de ma tante Eleanor Peterson et je l'ai rencontrée pour la première fois il y a de nombreuses années. Plus pertinent pour ce livre : elle est originaire de l'île anglo-normande de Jersey, qui est située non loin de la résidence ancestrale de Tocqueville sur la péninsule du Cotentin, en France — et pas trop loin de Portsmouth, en Angleterre, la ville natale de Mary Mottley de Tocqueville (...)


Mary Mottley. Tocqueville la connaît depuis huit ans lorsqu'il l'épouse en 1836. Au grand dam de sa famille. Cette étrangère est roturière et protestante...


Alors que la plupart d'entre nous connaissent le classique d'Alexis de Tocqueville, La démocratie en Amérique, 2 volumes (1835, 1840), peu connaissent la femme extraordinaire derrière l'homme : Mary Martin Mottley, du Hampshire, au Royaume-Uni, plus tard Mme Marie de Tocqueville (1799-1864), sujet de la biographie de Sheila Le Sueur. S'appuyant sur des récits contemporains, des documents d'archives et quatre voyages de recherche en France et au Royaume-Uni, Le Sueur a retracé la vie d'une personne de qualité qui aura vécu un long et affectueux mariage et dont les opinions sur les questions politiques, féministes et domestiques se sont avérées utiles pour l'impotant personnage public qu'était son mari.

En ajoutant un contexte et une texture historiques à son récit, Le Sueur dépeint les défis d'une épouse anglaise dans le monde diplomatique du Paris du XIXe siècle. (...)


Laurent QUEVILLY.



Sources

Correspondance de Sheila Le Sueur avec Laurent Quevilly.
Article de Roberte Jourdon, 25 août 2009, Ouest-France, édition de Granville.


Alexis de Tocqueville admiré en Amérique, Jean-Louis Benoît, originaire de Granville, a aidé à la rédaction d'un livre sur la femme de Tocqueville, qui sort aux États-Unis. Ouest-France, 26 février 2016.

Two flags, one hearth, Starlight publishing, 2000, Jersey.


Réactions



Je viens vous signaler une nouvelle qui vous fera, j’en suis persuadé, plaisir : l’édition intégrale des Mémoires d’Hervé de Tocqueville que les vrais tocquevilliens, très peu nombreux en fait, attendaient depuis plus de 50 ans. Nous avons présenté cet ouvrage, pour plus de commodité et pour une plus grande diffusion, sur le site UQAC des Universités québécoises, mais j’ai tenu à ce que le livre soit publié également sur le site des Archives Départementales de la Manche, enrichi d’un dossier iconographique car elles ont fait un grand travail pour diffuser les textes de Tocqueville, avec le concours du Conseil Général/DépartementaL
Je vous signale également l’édition en mars 2017 d’un Dictionnaire Tocqueville, l’unique existant à ce jour dont la diffusion est malheureusement trop restreinte et souffre, comme l’ensemble de mes 10 ouvrages antérieurs, d’une Omerta remarquable de la Nomenklatura parisienne qui n’a rien publié de significatif depuis 2005.

Bien cordialement.
Jean-Louis Benoît