Par Laurent Quevilly
Le café Desmoulins
En 1870, Gustave Desmoulins, 25 ans, tenait un café au Passage du Trait. Marie Caroline Bettencourt, son épouse, délaissa un court moment son rayon mercerie fort bien achalandé pour accoucher le 18 août d'un garçon qui fut appelé Emile Ursin. Le couple s'était formé un an plus tôt à Guerbaville où étaient nés les deux époux dans des familles commerçantes. En ce beau mois d'août, le brigadier des douanes, Charlemagne Valentin Lemercier et l'instituteur, Juste Ernest Chenu, servirent de témoins en mairie pour attester de la venue sur terre de ce chérubin.
La
même année, le 8 novembre, le ballon des
frères
Tissandier effectue un atterrissage forcé à
Heurteauville. Les aéronautes sont accueillis par Mallet,
le premier maire de la commune. Gaston Tissandier raconte : " Il nous conduit ensuite
au
Grand-Hôtel de la localité. C'est une humble
chaumière, un cabaret de village,
très propret, fort bien tenu. La patronne nous fait les
honneurs avec une bonne
grâce, ma foi ! charmante. Elle nous offre sa chambre pour
passer la nuit. De
grand cœur nous la remercions, heureux de trouver un lit pour
nous reposer de nos fatigues. Nous dînons dans ce
cabaret avec un appétit
tout aérien. Mon frère et moi nous
répondons aux questions des curieux... "
Gustave Desmoulins était fils de cordonnier. Un métier sous lequel il est déclaré six ans plus tard. Sa femme, elle, avait des épiciers pour parents. En 1881, le couple est recensé comme commerçants au passage du Trait.
Le café-épicerie appartient au patriarche de la famille qui, en 1882, lègue les murs à sa fille Madeleine, épouse d'Ernest Gustave Cléret et loue le fond de commerce à son fils Gustave.
En 1888, voilà Gustave Desmoulins élu maire d'Heurteauville. Un an plus tard, le 12 juin 1889, sans attendre la fin de son bail, il cède les marchandises contenues dans l'établissement à son beau-frère, Gustave Cléret, alors mécanicien à Rouen, rue de Seine. La transaction se fait devant Me Peschard, le notaire de Jumièges. Prix de vente 5.928 F selon plusieurs versements échelonnés jusqu'en 1901. L'établissement est sous forme de "maison d'habitation et bâtiments à divers usages et masure plantée avec jardin."

Le tout premier café du Passage du Trait est-il cette chaumière qui fit l'objet d'une carte-postale éditée par Legendre ? A Gilbert Fromager, Gabriel et Charlotte Levreux avaient confié s'y être mariés en 1915. Elle était située derrière l'hôtel et fut détruite par la suite.
L'inventaire des marchandises nous donne une idée du contenu d'une épicerie de campagne l'année du centenaire de la Révolution. Dans tout ce fatras, on verra qu'il y à boire et à manger et un gros rayon mercerie. Mais pas de quoi coucher, à part 19 pots de nuit mais qui, loin de satisfaire les envies de clients d'un hôtel sont sans doute en vente parmi bien d'autres objets comme les cafetières au nombre de 80...
La vaisselle...
6 soupières blanches, 9 paires de vases variés, 5 veilleuses, 5 moutardiers, 9 sucriers, 6 porte-allumettes, 9 cuvettes et pots à eau, 2 plats bassins, 2 pots à lait, 3 huiliers, 8 biberons complets, 5 filtres à café, 6 saladiers, 19 pots à chaufferettes, 19 pots de nuit, 17 douzaines d'assiettes blanches et imprimées, 27 plats faïence ronds et ovales, 4 compotiers, 1 beurrier, 2 sucriers, 2 boîtes à savon, 2 cuillères à moutarde et à punch, 22 salières, 3 théières, 50 tasses à café, 8 carafes, 144 verres à grogs et à cidre, 94 verres à vin et à cognac, 2 cruches grès bleu, 16 bols à thé, 29 cafetières porcelaine, 51 cafetières jaune, 11 pots à bouillon, 20 casseroles, 72 plats en terre, 28 bouteilles en grès, 33 saloirs en grès, 27 terrines à lait, 3 pots à tabac, 6 bocaux, 15 verres à champagne, 34 tasses à café pour débit, 10 carafons, 6 bouillottes émaillées, 2 filtres, 10 plateaux,
Jeux, mobilier...
1 jeu dominos, 1 biribi (jeu de hasard et d'argent), 1 cartel pendule, 24 tabourets, 2 banquettes, 1 comptoir de café, 1 glace, 5 tables en marbre et pieds en fonte, 1 poêle et tuyaux, 1 bouche bouteille, 1 bascule, tire-bouchons, 3 bols à Pernot (sic),
A l'épicerie
2 comptoirs pour épicerie, 2 balances, poids et mesures 2 moulins 1 à café 1 à poivre, 1 brûloir à café, 1 table, 4 chantepleures en cuivre, placets, boîtes, boîtiers. 4 crayons porte- plumes, règles et plumes 30 crochets os et bois, 2 dessus de chaufferette, 3 bucs (?),
Rayon chaussure...
65 paires sabots bois femme, 56 paires sabots cuir homme femme, 118 paires chaussons lacet et lisière, 40 paires galoches enfant, 36 paires brides, 118 paires chaussons laine homme et femme, 118 paires bas et chaussette,
Vêtements, Mercerie...
8 paires manches tricot laine, 34 tricots en laine et coton, 13 caleçons coton, 16 parisiennes et bourgerons, 41 chemises homme et enfants, 11 fichus laine, 20 ceintures, 77 mètres marchandise fantaisie en laine, 12 mètres 80 centimètres mérinos noir, 90 mouchoirs de poche et foulard coton, 26 mètres 15 cent. cretonne blanche, 13 mètres 65 c. flanelle, 44 mètres 90 à doublure noire grise, 29 mètres toile à serviettes, 111 mètres 30 c. toile bleue et blanche, 21 mètres finette et molleton, 29 mètres coton écru, 39 mètres drap fantaisie, 26 mètres 20 c. velours et moleskine, 18 mètres 20 c. coutil rayé, 202 mètres 15 c. toile vichy, 124 mètres 20 c. cotonnade, 12 mètres toile à matelas, 19 mètres orléans et reps, 14 mètres mousseline, 10 rideaux confectionnés, 16 cravates plastron, 31 cravates longue soie, 14 foulards soie, 120 mètres guipure coton et dentelles, 11 porte monnaie, 6 paires bretelles, laine en pièces et en carte, 22 cartons fil et coton, bracelets coton, dés, 6 blagues à tabac, 21 livrets, agrafes, peignes et démêloirs, 500 mètres tresse alpaga noire et couleur, 20 jarretières, 32 douzaines lacets coton, 200 mètres ruban taffetas, élastique, boucles, cordonnet sur carte, soie de couleur, 170 douzaines boutons soie fantaisie et nacre,
6 savons, 29 pots pommade, aiguilles, épingles, bouts de fer pour galoches, 28 couteaux, 11 paires ciseaux, 50 bouteilles encore, 8 chantepleures bois, 62 cahiers papier à lettre, 1 boite papier à cigarettes, 20 feuilles papier verni.
L'alcool...
20 litres rhum 18 f, amer 9 litres 12 f 60, 13 litres Vermouth et 2 litres Bitter, 31 litres cognac 31 f liqueurs 9 litres 1/2 28 f 75, 7 litres absinthe 13 F 75 Genièvre 26 litres 26 f 80, 3 Cassis 5 f, sirop 7 litres 13 f 65, eau de vie 813 litres, 12 litres fil, 108 bouteilles vin 86 f 40, vin supr 5 f 60, 8 fûts à cognac contenant ensemble 18 hecto., cidre 32 hectol. 266 f 5, fûts à cidre 150 f.
Et pour finir...
Huile
d'olive 84 kilog., 1 caisse savon vert, savon sec, chandelle 45 kilog.
beurre 12 kilog, poivre gris et blanc 12 f 25, biscuits 6 f 90,
chicorée en paquets 23 f 55, riz 6 f 20, allumettes 13 f 10,
vermicelle 4 f, 130 kilog. café vert.
Graisse 23 f, savon mou 5 f, cristaux 10 f 50, sucre en caisse et en
pain 105 f 45, sel 9 f 30, sacs papier jaune et bis, papier
à beurre, papiers paille, sardines 3 f, homards 5 f 50,
camphre
1 f 50, Semen Contra 1 f 40, mèches 1 f 20, sel d'oseille,
girofle 5 f 50, piment 3 f 75, boule razière 80, gomme
arabique
9 f 75, orge mondée 1 f 55, succandi 3 f 10, craie 75,
réglisse 1 f 50, bleu en boule 1 f 70, cirage et mine de
plomb 4
f 30, Tripoli 4 f 10, 12 paquets bougies 10 f 80, amidon en boite 12 f,
thé noir et vert 10 f, huile à brûler 3
f 30, pipes
5 f 95, fil de fer 50 c. balais 3 f 50, tabac 10 f, œufs, 10
f
35, croûte 1 f 40, ficelle en pelotes, lard salé,
1 pot
beurre 46 kilog.
Vendeur et acheteur signèrent tous deux cet inventaire. Deux témoins furent requis, Louis Oscart Vauquelin, maître d'hôtel à deux pas de l'étude du notaire et Alfred Tabouret l'instituteur de Jumièges.
Sur ce plan de 1938, les différents cafés sont matérialisés. la vieille chaumière dont il est question en début d'article est certainement détruite derrière l'hôtel Legendre. Cliquer pour agrandir.
Le café Cléret

Cette même année, l'ancien tenancier, Gustave Desmoulins, renonce à son mandat de maire et retourne s'établir à Guerbaville.
En 1901, Gustave Cléret est déclaré sans profession. Son épouse en revanche, Victorine Desmoulins, est dite épicière. Hélas, elle décède le 4 janvier 1903 à Heurteauville. Cette année là, son fils, Georges Cléret, est porté comme débitant sur les listes électorales. Quelques jours après la mort de sa mère, il épouse, le 31 janvier 1903, Julienne Glatigny.
Le café Savary
Mais il a un concurrent dans cette section d'Heurteauville où l'on compte un poste de douane et de nombreuses fermes, il s'agit de Gustave Savary. Avec sa femme, Laurentine Dorléans, il tient aussi un estaminet que l'on situe entre le passage du Trait et celui de Yainville. Né en 1846 à Jumièges, Gustave Savary fut pêcheur et voisin et ami de mon arrière-arrière-grand-père Félix Chéron dont il déclara le décès en mairie. Savary a navigué ensuite pour les carrières Silvestre, à Yainville. On le verra ainsi piloter l'Henry-Maria, construit en 1864 à La Mailleraye, du port de 22 tonneaux. En 1903, quand son épouse officie derrière le comptoir, Savary est l'un des patrons du Passager du Trait, du port de un tonneau, en alternance avec son pays Pierre Julien.
La profession compte encore deux enseignes à Port-Jumièges tenus par Isidore-Eugène Deconihout et Alphonse Saussay.
Le café Saussay

Au bord de la route montant vers la forêt de Brotonne, après la maison des Saint-Denis et son cadran solaire au pignon, Alphonse Saussay tenait son commerce de tabac café épicerie avec sa femme Marie-Louise Duval Le couple avait trois enfants : Alphonsine Adrienne née en 1891, René en 1895, Ernest en 1898. On connaît au moins deux cartes postes du café Saussay.

En 1906, Gustave Savary est toujours attesté comme cafetier face aux carrières d'Yainville. Il a trois enfants. Port-Jumièges compte encore des douaniers qui vont bientôt partir. Il y a une vieille gardienne de phare, Victorine Crevel, née au Landin en 1835 et salariée des Ponts & Chaussées. Eugène Deconihout tient seul l'épicerie. Il y a près de chez lui une vieille nourrice, Mélanie Bréham, qui compte cinq petits pensionnaires.
Chez les Cléret, le couple a une fille depuis deux ans, Georgette. Le père du chef de famille est venu finir ses vieux jours sous leur toit, il s'agit d'Ernest, né en 1843 à Vieux-Port..
Sur les listes électorales de 1913, on ne compte plus que deux débitants à Heurteauville : Alphonse Saussay à Port-Jumièges et Georges Cléret au Passage du Trait. Quand sonne la mobilisation générale. Georges rejoint le 21e RIT comme beaucoup de "Pépères" de la région. A 43 ans, il trépasse à Rouen, école Le Gouy, le 11 janvier 1915, mais, s'empressent de préciser les autorités militaires, pour une maladie non imputable au service et on le classe "non mort pour la France". Les autorités ecclésiastiques, elles, furent plus charitables. L'hebdomadaire La Semaine religieuse rappelle dans son numéro du 16 janvier 1915 que "Monseigneur l'Archevêque célèbre chaque semaine le Saint Sacrifice de la Messe pour le repos de l'âme des soldats ses diocésains tués à l'ennemi." Et parmi les soldat recommandés au prières figure Georges Cléret. Son nom fut du reste gravé sur la stèle du monument aux morts d'Heurteauville.
L'hôtel Legendre
En 1921, Marguerite Thuillier, 30 ans, femme de journalier, tient café à Port-Jumièges. L'épicier, c'est Charles Maze, né en 1887 à Touffreville-la-Câble. Trois enfants, une domestique, il compte un pensionnaire, Jacob Leconte, bûcheron pour le compte de Rivière. Et voilà qu'à l'autre bout de la commune, un horsain rachète le café Cléret. Gendarme retraité avec le grade de Maréchal des Logis, né en 1872 à Tourailles, dans le Loir-et-Cher, Adolphe Legendre avait débuté sa carrière en s'engageant dans l'armée. En 1891, on le retrouve au 76e d'Infanterie. Puis il fera la campagne de Madagascar en 1895, ce qui lui vaudra une médaille commémorative. C'est en 1897 qu'il entre dans la gendarmerie. On le retrouve un temps dans la compagnie du Calvados. Adolphe Legendre s'est marié en 1900 à Gien, Loiret, avec Marguerite Valère Badinier étant alors garde républicain. Dès juillet 1914, on lui épingle la médaille militaire. Le voilà paré pour faire toute la Guerre contre l'Allemagne
Quand il s'installe à Heurteauville, le couple a une fille, Madeleine, âgée de 18 ans et employée de commerce. L'hôtel compte deux pensionnaires : Alfred Duhail, 27 ans, monteur électricien né à Pommiers et Adrien Hillairet, maçon de 42 ans originaire de Landes. C'est la belle époque de l'établissement qui va éditer plusieurs cartes postales. L'une des patrons et leurs clients sous la tonnelle, l'une du bâtiment vu de l'extérieur, le passage d'un vapeur vu de la terrasse, le poste transformateur d'Heurteauville etc.

Hôtel Legendre, 1924. Photo, Douillet, de Caudebec. De gauche à droite Marguerite Legendre, la patronne, Raphaël Prey, Solange Branque, Paul Marcel, assises au centre : Gervaise Colleville et Fernande Prey, debouts : Adolphe Legendre, le patron, Mme Lecomte, Mme Dorosay, Rachel Comière, Marie Deconihout, juquées sur le jeu de plaques, les jumelles Henriette et Léontine Deconihout.

On devine plusieurs tranches de construction. A gauche l'alimentation avec sa réclame pour le bouillon Kub. Elle est surmontée d'un étage à toit plat aménagé en terrasse. A droite le café en briques rouges typiques du pays avec la tonnelle rajoutée en bois. La chaumière entrevue tout à l'heure se situait, rappelons-le, à l'arrière de tout cela...
En 1926, Port-Jumièges a toujours son épicerie Maze. Elle abrite un pensionnaire, Albert Duval, journalier. Le café est tenu cette fois par Eugène Lenormand, originaire de Notre-Dame-de-Bliquetuit.
Au Passage du Trait, Legendre compte une employée, Thérèse Dujardin, 20 ans, né à Saint-Nicolas-de-la-Haye. Le maçon est toujours pensionnaire, en revanche, on en compte un nouveau, Lucien Lhermitte,, facteur de bois pour Hauguel. Il est natif de Gronfreville-Lorcher.
Le second hôtel Legendre
En 1933, Adolphe Legendre acquiert près du passage d'Yainville une parcelle de terrain. Là, il va engager la construction d'un nouvel hôtel. L'entrepreneur en maçonnerie est Charles-Gabriel Bai, de La Mailleraye. Il est né de père italien en 1908, dans la Moselle et a pour femme Inès Del Sole, native de Bardello. Bai sera très lié à Pierre et Christiane Macchi qui tiennent avec Marie Chéron le café du Passage, en face, à Yainville.

En construisant ce nouvel établissement, Legendre est au moins assuré d'une clientèle régulière : celle de l'équipage du bac. L'inauguration a lieu en 1936 et son concepteur fit fièrement graver sur la façade "Charles Bai dessinateur".
Près du passage du Trait, où la clientèle ne fait pas défaut non plus, l'ancien hôtel est cédé à Léon Cécille et son épouse, Adrienne Cheval. Lui est né à Rouen en 1904. Adrienne a six ans de plus que lui et est native de Cideville. Le personnel se compose d'une domestique de 14 ans, Monique Demoy, native de Roumare. Gaston Petit, célibataire de 42 ans venu de La Mailleraye est journalier. On compte toujours deux pensionnaires : Adrien Hillairet et Antonio Cornelli, un cimentier de 33 ans employé chez Bai.
Chez Legendre, la sœur de Monique Demoy, 16 ans, née à La Vaupalière, est domestique en cette année 1936. Roger, le fils de la maison, n'est plus là et travaille comme dessinateur industriel.
Adolphe Legendre sera maire d'Heurteauville de 1939 à 1945. Depuis son arrivée à Heurteauville, il aura fait l'acquisition de plusieurs terrains, notamment au Pré-au-Moines ou encore au Maillots. Il décéda le 5 décembre 1949. Son épouse le suivra dans la tombe dix ans plus tard à Rouen.
En attendant, Léon Cécille reprend l'hôtel du Passage d'Yainville jusqu'à la fin des années 50. Après quoi, la maison devint une habitation particulière.

La tonnelle a disparu, la terrasse ajourée a été comblée. L'alimentation à pour enseigne "ami". Sous la carotte indiquant le tabac, la boîte aux lettres...
Quand au premier hôtel Legendre, près du passage du Trait, il fut repris par Jean Cherrier vers 1950 et son épouse Léone Barnabé. Ils l'exploitent jusqu'en juillet 1979. Michel Devaux et son épouse, Jeannine Clatot le tiennent jusque dans les années 90. Après fermeture définitive, l'établissement devient lui aussi une habitation privée.

Quand cet établissement fut-il créé ? Après guerre, il était tenu par la famille Christophe. Mon cousin Jean-Pierre Christophe aurait pu nous en dire plus. Mais il n'est plus de ce monde...
Sources
Numérisation aux archives départementales par Jean-Yves Marchand.
Recensements de la commune.