Anneville-sur-Seine
(Seine-Maritime) |
Terre
et seigneurie alloués par Charles VII à la mort
d'Agnès Sorel.
Beaucoup de choses à dire encore de ce fief...
|
Angicourt (Oise) |
A
l'arrivée des Vikings, les moines de Jumièges
prirent la fuite pour Haspres où ils établirent
un prieuré. Quand l'abbaye normande fut relevée
de ses ruines, la distance avec Haspres fut jugée trop
longue et l'on procéda à un échange
avec l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras. C'est ainsi qu'Angicourt entra
dans le domaine de Jumièges. Mais cet acquet fut presque
aussitôt rétrocédé
à l'aube du XIe siècle.
L'église que nous voyons ici date du XIIe siècle
et donc est postérieure à la présence
gémétique.
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Barbery |
Bien
confirmé en 1024. N'apparaît plus en 1079.
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Barneville-sur-Seine
(Eure) |
Droits dans la
paroisse. Echapperont à Jumièges pour des raisons
inexpliquées. Une statue de Saint-Pierre (XVe s.)
placée dans la chapelle des fontsrappelle le style de celles
du
musée lapidaire de Jumièges. Peut-être
la
même origine.
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Beaubray (Seine-Maritime) |
Idem.
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Beaunay (Seine-Maritime) |
Ferait partie de
27 villages obtenus
par les moines de leur abbé en 849 à titre de
suppléments de ressources après diverses
calamités
et incursions danoises. Les autres ne sont pas identifiés.
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Beu-la-Vieville |
Possession
jusqu'à la révolution. Mémoire
pour servir au jugement d'un procès. Pour B.Ch. Nepveu,
prieur
du prieuré de N. D. de Beu-la-Vieville, et les religieux,
prieur
et convent de l'abbaye de Jumiege, contre M. Ch. Hurault de l'Hospital,
seigneur de Beu-le-Chastel. 1700. Exempt, de vasselage).
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Blacqueville |
Bien
confirmé en 1024. N'apparaît plus en 1079.
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Boisguillaume
(Seine-Maritime) |
Domaine des
Cottes abandonné en emphytéose.
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Bouafle |
En face de Meulan, sur la rive
gauche. Cette terre, ainsi que celles de Verneuil et de
Dame-Marie-au-Perche, avaient été
données à
Jumièges par Albert, membre de la famille de
Châteaudun-Bellême au XIe siècle. Ce fut
un
prieuré. La nef de l'église est tardive, la tour
peut-être du XIIe siècle. Le logis se trouvait en
contre-bas. Il reste quelques pans de mur du XVIe ou du XVIIe.
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Bourville (Seine-Maritime) |
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Bouteilles
(Seine-Maritime) |
Salines.
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Brosville |
Idem.
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Bosc-Berenger
(Seine-Maritime) |
L'église
était à la présentation de
Jumièges. Elle
offre un transept et un sanctuaire en gothique du XVIe
siècle.
Certainement l'ouvrage de l'abbaye. On retrouve ici le fenestrage
gothique de l'église d'Yainville.
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Boschyons |
Bien
confirmé en 1024. N'apparaît plus en 1079.
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Bû-la-Viéville |
Prieuré
alloué sans doute par les seigneurs de Dreux.
Cette localité, sise entre Houdan et Dreux, était
un
prieuré. Une maison moderne, située face
à
l'église, en porte encore le nom ; elle n'a
conservé
qu'un large puits et une vieille cave. L'église, sauf le
bas-côté sud, est très remarquable.
Choeur
Renaissance classique, bas-côté nord avec belles
clefs de
voûte pendantes, chapelle à pignons
extérieurs.En
allant sur Dreux, je signale, au moulin des Osmeaux – qui
appartient à Jumièges du XIVe siècle
à la
Révolution, – une petite construction
voûtée,
avec porte en anse de panier et chanfreins, qui pourrait bien avoir
été un cellier ou un magasin à
blé.A
Verneuil-sur-Avre, Jumièges possédait des terres
au
Vieux-Verneuil, sur la rive droite de la rivière, donc en
France. Les prés portent toujours le nom de "
Jumièges ",
qui est aussi donné à une espèce de
poire
appréciée dans le pays. L'église
Saint-Martin,
rebâtie au XVIIe siècle et transformée
en grange,
n'offre rien d'intéressant. Dans les environs, il ne reste
plus
que la cloche de l'église de Gauville. Seule, parmi celles
qui
dépendaient de Jumièges, la petite
église de
Piseux est encore affectée au culte.
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Cabourg (Calvados) |
Petit fief sans
rapport cédé en 1609.
Moulin sur la rivière Sainte-Gertrude donné ou confirmé par Guillaume le Batard en 1055.
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Colombes |
Biens
alloués par le chevalier Pierre de Paris.
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Conteville |
Petite baronnie
que l'abbaye échange en 1685 contre la seigneurie du Lendin.
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Cottevrard
(Seine-Maritime) |
Jumièges
y possédait un manoir ou plutôt un
prieuré
dédié à Saint-Nicolas.
Doyenné de Cailly.
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Coulonces |
Baronnie
revendue 2.650 livres en 1563 puis rachetée en 1620.
Il subsiste le portail d'entrée – reconstruit au
XVIIIe
siècle, semble-t-il et pourvu jadis d'un écusson
soigneusement martelé, – avec un grand logis
actuellement
inhabité. L'église, très modeste, a
dû
connaître autrefois plus de splendeur, à en juger
par une
fenêtre subsistance du XIVe siècle.
|
Crouttes |
A Vimoutiers furent jadis une
jolie église – en dernier lieu musée
régional, – et une maison dite " du Prieur ",
appartenant
à Jumièges, l'une et l'autre
pulvérisées en
1944.
A trois kilomètres de là est le
prieuré de
Crouptes (Crouttes), qui constitue peut-être l'ensemble le
mieux
conservé des établissements
gémétiques,
grâce à la famille qui, déjà
sur les lieux
avant la Révolution, a pieusement entretenu ce patrimoine.
Le
prieuré bénédictin de Saint-Michel fut
fondé en 994. Il dépendait de l’abbaye
de
Jumièges jusqu’à la
Révolution
française et fut vendu comme bien national à un
particulier en 1792. C’est la famille Pellerin-des-Fondis qui
en
sera la propriétaire jusqu’en 1980. Le peintre
Charles-Alexandre Coëssin de la Fosse a passé son
enfance
dans ce qui était la demeure familiale. Il sera ensuite
vendu
à la famille Chahine avant de devenir la
propriété
de Viviane et Jean-Pierre Ulrich en 2002.
A
quelques centaines de mètres du village on trouve
à flanc
de coteau, rangés à peu près en
rectangle de part
et d'autre du chemin : d'abord à gauche une très
belle
grange – du XIIIe siècle semble-t-il, –
puis le
pressoir banal ; presque dans l'axe, la maison du fermier ; et
à
droite, côté de l'est, la chapelle et le logis.
Bâtie en pierres à peine
épannelées, la
chapelle pourrait être du XIVe. Le logis, d'aspect moderne,
paraît avoir été reconstruit dans la
seconde
moitié du XVIIIe. De la chapelle proviennent : une statue
assez
endommagée de saint Maclou, du XIVe également,
une pierre
d'autel, les vases sacrés, canons, reliquaires,
conservés
avec une délicatesse bien rare...
Bâtie au flanc du coteau
percé de grottes – qui ont donné son
nom au
village, – l'église paroissiale est pittoresque,
et
possède un porche d'une remarquable
élégance de
lignes.
|
Dame-Marie (Orne) |
Albert de la
Ferté-Ernault
fonda,
à partir de l'an 1023, un
monastère-prieuré à Dame-Marie,
près
Belléme. Ce domaine, que le fondateur tenait de sa
mère,
était situé dans un lieu
privilégié de la
nature; des étangs poissonneux, de claires fontaines, de
nombreux ruisseaux, des bois, des prairies, en faisaient un
délicieux séjour. Albert, après avoir
perdu son
épouse renonça au siècle et prit
l'habit monastique à
Jumiéges et, plein de reconnaissance lui
donna son domaine de Dame-Marie pour en jouir à
perpétuité, avec franchise de toute
espèce de
charges ou obligations envers qui que ce fût. Pendant le
cours
des travaux de construction du monastère, le fondateur
manquant
d'argent pour achever son œuvre, engagea le domaine utile de
Dame-Marie, aux moines de Saint- Maximin , du consentement de ceux de
Jumiéges. Les premiers contractèrent envers
Albert
l'obligation de lui donner une somme de douze livres de deniers,
à condition qu'ils jouiraient des revenus de Dame-Marie,
jusqu'à l'époque où la somme
avancée leur
serait rendue par l'abbaye de Jumiéges. Albert avec ce
secours,
fit terminer les bâtiments et l'église de son
prieuré.
La charte de fondation fut donnée en présence de
Radebold, évêque de Séez ; d'Arnould,
fils du
fondateur, archevêque de Tours ; du roi de France Robert ; de
Guillaume I.e, de Bellême , et de plusieurs autres
personnages
qui signèrent avec Albert.
Le donateur imposa aux moines de Jumiéges l'obligation de
prier
pour lui, pour son fils et pour toute sa famille. Il mourut quelques
années après l'achèvement de sa bonne
œuvre,
et fut enterré dans le chœur de
l'église de
Jumiéges, du côté de
l'épître. Chaque
année le 14 janvier, on célébrait son
service
anniversaire dans cette abbaye ; le nécrologe en faisait
mémoire dans les termes suivants : obiit Albertus, abbas et
levita, jacet in parte dextrâ.
Albert, depuis longtemps, était allé recevoir au
ciel la
couronne due à ses vertus, quand une grave contestation
s'éleva entre les moines d'Orléans et ceux de
Jumièges, au sujet de la possession de Dame-Marie. L'affaire
fut portée au tribunal de Robert II de Bellême,
qui
décida la question en faveur de l'abbaye de
Jumièges,
légitime propriétaire. Ce seigneur avait
convoqué
à sa cour plusieurs grands personnages, tels que barons,
abbés et autres gens experts, pour s'éclairer de
leurs
lumières, avant de prononcer la sentence en faveur de l'une
ou
de l'autre partie. La sentence
fut portée le dimanche de la Trinité, 31 mai 1086.
Le couvent de Dame-Marie était desservi par des moines
envoyés de Jumièges ; ils étaient en
très petit nombre.
L'archevêque métropolitain de Rouen, Odon Rigault,
se
rendit à ce monastère dans le cours de ses
visites, pour
en faire l'inspection. Il y arriva le mardi 26 juillet 1250. Voici le
rapport qu'il en fait :
« Le VII des Ides de juillet, nous avons visité
Dame-
Marie ( Domnam-Mariam ) ; il y a deux moines de Jumièges ;
ils
n'observent pas les jeûnes de la règle ; ils ont
120
livres de revenus; nous leur avons enjoint d'observer plus
régulièrement les jeûnes ».
L'église succursale de Dame-Marie est encore celle du
prieuré, et compte ainsi plus de 800 ans d'existence.
L'abbé de Jumièges a toujours nommé
à la
cure jusqu'en 1790. Le prieur du lieu prenait les deux tiers des
grosses dîmes, le troisième tiers appartenait au
curé, et lui valait de 15 à 1800 livres.
Dame-Marie
était de l'ordre de saint Benoît.
D'après
les Antiquités percheronnes, Louis Joseph Fret, 1840.
|
Damps |
L'abbaye avait le patronage de l'église.
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Daubeuf-la-Campagne |
Bien
confirmé en 1024. N'apparaît plus en 1079.
|
Duclair (Seine-Maritime) |
Baronnie avec halles,
marché, justice, quatre moulins à eau.
Le manoir de la Cour-du-Mont présente
une chapelle qui renferme des vestiges du XIIe siècle, avec
grand
et petit portail. Elle a été accrue au XVIIe
siècle, sur sa face sud, d'une chapelle accessoire. A
l'ouest de
l'ensemble est un bâtiment, dont une partie était
le logis
: muraille en damier brique et pierre avec porte en anse de panier.
Léproserie au hameau de Saint-Paul.
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Emainville |
|
Emondeville
(Seine-Maritime) |
Hameau
d'Hotot-Lauvray.
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Epinay-sur-Duclair |
Eglise sous le patronnage de Jumièges. L'ancien manoir
gémétique de Valbouet n'existe plus.
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Etables (Seine-Maritime) |
Canton de Longueville.
|
Folny (Seine-Maritime) |
En 1147, le pape Eugène III reconnaît à
l’abbaye de Jumièges la possession de Folny.
En 1822, sont réunies les paroisses de Folny,
Bailly-en-Campagne
et Fresnoy. Après cette date, des trois églises
que
comptait le village, il ne reste plus que celle de Fresnoy.
|
Frontebosc
(Seine-Maritime) |
Vers
1080, Maurille de la Ferté donna à l'abbaye la
dîme
de ses terres et de ses bois à Frontebosc. Ils constituent
aujourd'hui en grande partie le parc du château de
Limésy.
|
Gauciel (Eure) |
Entre Jouy et Evreux était la baronnie de Gauciel pourvue
d'un manoir disparu. Sur la porte de l'église est
sculptée une clef de Saint-Pierre.
|
Genainville
(Seine-et-Oise) |
Non loin
de Magny-en-Vexin, le
prieuré de Genainville fut
donné à Jumièges par sainte Bathilde.
L'ensemble du prieuré-cure comporte une église,
au flanc sud de laquelle est accolé un prieuré
bâti en équerre, et dont la branche
parallèle à l'église a
été prolongée au XVIIe
siècle par une grange. Il subsiste aussi un colombier
à pied. L'église, de 1543 est un
édifice à double nef ; celle du midi
servait aux religieux, celle du nord à la paroisse. Cette
dernière est moins ornée que la
précédente. Dans le prieuré, une
superbe porte à godrons en style normand du XIIe
siècle s'ouvre au palier du premier
étage ; on l'appelait " la porte des
Pères ".
|
Gouy |
L'église au curieux porche de bois avait la nomination de
Jumièges
|
Guiseniers |
Près
des Andelys, Guiseniers
passa, en 980, des mains de l'abbaye de Saint-Wandrille à
celles de Jumièges. Jumièges fut,
à Guiseniers, bénéficiaire de
nombreuses libéralités en terres et rentes de la
part des barons du duc de Normandie au XIe
siècle. Elle s'enrichit encore au temps de Roger Thorel,
à l'aube du XIIIe siècle. C'est en 1224 que le
hameau de
la Bucaille fut
rattaché, avec la chapelle Saint-Nicolas, à la
paroisse de Guiseniers.
Le 14 septembre 1787, le sieur
Mignard a été pourvu de la cure de Guiseniers, sur la
démissions de M. Liot, curé de Flavacourt, sur le
nomination de M. l'abbé de Jumièges. (Journal de Rouen).
À la Révolution,
Guiseniers comptait sept fiefs.
L'entrée du prieuré présente un double
portail
ogival, grand et petit huis. Grange à dîmes au
fond de la
cour et colombier à pied. Le bâtiment
accolé
à l'église est moderne.
|
Haspres |
Nous y consacrons une page spéciale
|
Hauville (Eure) |
Domaine de la Cour-l'Abbé donné par Gilbert
Crespin, moulin à vent.
|
Hayling (GB) |
Possession majeure de Jumièges en Angleterre. Nous
consacrons un chapitre particulier à ce sujet.
|
Hennezis (Eure) |
Les origines d'Hennezis remontent au Xe siècle quand
le duc Richard 1er donne à Jumièges des
possessions
dans le village. Au XIe siècle, deux fiefs principaux
occupent
le territoire. La Bucaille tenue par les Harou et les
Malfilâtre,
Baudemont aux mains de la famille Villers. Ces trois familles
occuperont l'histoire d'Hennezis pendant de nombreux siècles.
|
Heurteauville
(Seine-Maritime) |
En
face de Jumièges, sur la rive gauche de la Seine, l'abbaye
possédait des prairies, et une vaste et belle grange
à
dîmes, avec pignon aux deux extrémités.
A
côté est le manoir à colombages.
L'église,
édifiée vers 1730 par les moines de
Jumièges,
consiste en trois travées terminées par une
abside
à trois pans.
|
Hotot-l'Auvray
(Seine-Maririme) |
Eglise sous le patronage de Jumièges qui l'a
dotée d'un retable.
|
Ivry-sur-Seine |
Biens
alloués par le chevalier Pierre de Paris.
|
Jouy-sur-Eure |
Prieuré
situé près d'Evreux.
Ce domaine non fieffé fut revendu en 1575 pour
répondre
aux demandes de subsides du roi en lutte contre les Protestants.
Il ne subsiste rien des bâtiments d'habitation. En
revanche, vestiges importants d'un mur d'enceinte renforcé
de
contreforts. L'église possède les restes d'un
portail du
XIVe.
|
Jumièges
(Seine-Maritime) |
L'une des trois paroisses de la baronnie de Jumièges
|
La Haie-d'Aizier
(Seine-Maritime) |
Biens
usurpés par Onfroy de Vieilles.
|
La
Mailleraye-sur-Seine (Seine-Maritime) |
Prieuré
du Torp, situé en
la forêt de Bretonne, paroisse de Guerbaville. Cet ermitage
de la
fin du XIIe qui, après avoir failli devenir abbaye
cistercienne,
passa à Jumièges vers 1203.Nous y consacrons une
page spéciale.
|
Le Landin (Eure) |
Seigneurie
acquise en 1685 en échangeant la petite baronnie de
Conteville.
|
Le
Manoir |
Eglise.
|
Le
Torp |
Prieuré au Torp-Mesnil, doyenné de Bacqueville
1183, Robert de Meulan. (Selon Joanne)
|
Le Trait (Seine-Maritime) |
Biens
usurpés par le comte d'Evreux.
|
Le Tréport
(Seine-Maritime) |
|
La
Luzerne |
Eglise près de Saint-Lô.
|
Lilletot |
Bien
confirmé en 1024. N'apparaît plus en 1079.
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Longueville |
Domaine comprenant
quatre paroisses (Saint-Pierre-d'Autils, Saint-Just, Saint-Marcel,
Saint-Etienne-sous-Bailleul) et quelques écarts
|
Maizières |
|
Mesnil-Renouard |
Petit fief sans
rapport abandonné en 1609.
|
Montataire |
Non
loin de Creil, le prieuré de Montataire fut un temps le plus
important des dépendances gémétiques.
Il était sur
le bord du Thérain, à 1.500 mètres de
l'agglomération actuelle. Il comprenait une
église, un
cloître et divers bâtiments. L'église
paroissiale
actuelle est du XIIe siècle, avec transept et choeur de la
fin
du XIIIe, lesquels doivent sans doute leur plan et leur construction
à Jumièges qui avait le patronage de
l'édifice
|
Motteville |
Fief des Belles.
Vendu malgré les moines.
|
Noirmoutier |
Certains auteurs considèrent l'abbaye de Noirmoutier
comme une colonie de Jumièges. Elle fut fondée
vers 677
par Philibert. Détruite en 732 par les Sarrasins,
réédifiée par Charlemagne en 801,
ruinée en
830 par les Normands et abandonnée par ses moines qui se
fixent
à Tournus avec les reliques de Philibert. Reconstruite en
934,
devint un prieuré de Tournus.
|
Norville |
En 1185, Robert de Meulan donne
à
l'abbaye de
Jumièges le rivage de Norville. Nos moines construisent une
première église au XIIIe
siècle. Les travaux se poursuivront jusqu'en 1500 et
l'église définitive est l'une des plus belles des
dépendances gémétiques.
En 1563, les moines vendent
pour 10.225 livres à Charles de Cossé-Brissac,
seigneur d'Etelan, la baronnie de Norville avec le manoir clos de murs
à chaux et à sable. La partie du logis en pierre
de taille date du XVe
siècle, la partie en pan de bois du XVIe
siècle. Racheté en 1609 alors que
Jumièges se sépare d'un nombre de petits fiefs
sans rapport.
|
Offranville
(Seine-Maritime) |
Près
Dieppe. Le patronage de l'église fut
donné aux
religieux de Longueville par Fautier, archevêque de Rouen, en
1207.
|
Ouezy (Calvados) |
Au cours du
XIIe
siècle, les moines de l'abbaye de Jumièges
fondent un prieuré à Ouezy dont
l'église se trouvait à quelque distance dans la
campagne, au lieu appelé "le clos Saint-Pierre". C'est
seulement plus tard que les moines déplacèrent la
paroisse dans la chapelle Saint-Aubin où elle est
restée depuis.
Touchant à la partie sud de la nef se trouve un
bâtiment
qui a dû être le logis. Dans l'angle, une porte du
XVe ou du
XVIe. Une cheminée double occupait le premier
étage, soutenue au rez-de-chaussée par
une
maçonnerie en forme de pyramide renversée. La
pièce était couverte d'une voûte
lambrissée.
A l'est de ce bâtiment était la grange aux
dîmes,
munie de piliers " comme une église " et d'une porte assez
grande pour laisser entrer des chariots attelés de trois
chevaux. Les religieux firent construire la " maison manable ", les
écuries et la grange, vers le milieu du XVIIIe
siècle.
En 1789, les moines de Jumièges eurent à faire
face à une révolte des habitants.
|
Pont-Authou |
Petit fief sans
rapport abandonné en 1609.
|
Pont-de-l'Arche |
L'abbaye avait le patronage de l'église.
|
Pont-Saint-Pierre |
Petit fief sans
rapport abandonné en 1609.
|
Rosny-sur-Seine
|
Prieuré Saint-Pierre.
|
Rouen
(Seine-Maritime) : Hôtel de la Poterne |
L'hôtel
de Jumièges
était situé près d'une poterne et de
la tour
d'Alverède situées dans l'angle nord-ouest de
l'enceinte
gallo-romaine de Rouen. C'est dans cette tour que saint Philibert
aurait été enfermé. La tour
Alvarède tient
son nom d'Auvrai, dit le géant, gardien du lieu en 1025.
Cette
année-là, le duc Richard II donne "le mense
touchant la
tour Alverède" à l'abbaye. Mais il s'agit
peut-être
d'une restitution. A plusieurs reprises les religieux de
Jumièges vinrent se réfugier en leur manoir de
Rouen. En
1218, sur l'emplacement de la tour, on édifia la chapelle
Saint-Philibert. En 1575, l'archevêque de Rouen accorda aux
moines un hôtel mitoyen au leur. De vastes terrains
dépendaient de ce domaine et une partie fut vendue au
Parlement
dans le courant du XVIIIe siècle pour la construction de la
résidence du Premier président. 1700: l'abbaye
investit
25.000 livres dans la construction de maisons à la Poterne.
Fermée
en 1791, la
chapelle fut démolie en 1840. Les deux hôtels
furent
rasés dans les années 1980.
|
Saint-Aubin-sur-Quillebeuf
(Seine-Maririme) |
Cette chapelle
était le sanctuaire de l'ancienne léproserie
dépendant de la baronnie de Trouville-la-Haule,
propriété de Jumièges.
Saint Léonard, filleul de Clovis, protégeait les
marins de Seine qui ne manquaient pas de prier quand ils passaient
devant le sanctuaire.
|
Saint-Etienne-sous-Bailleul
(Eure) |
L'une des quatre paroisses de la baronnie de Longueville
|
Saint-Just
(Eure) |
Idem
|
Saint-Laurent-de-Condel |
Bien
confirmé en 1024. N'apparaît plus en 1079.
|
Saint-Marcel
(Eure) |
L'une des quatre paroisses de la baronnie de
Longueville. Existence d'une maison qui peut être du
XVIIIe
siècle, et porte le nom de Prieuré.
|
Saint-Mards
(Seine-Maritime) |
S. Medardus, prieuré de Jumièges sis dans le
doyenné de Bacqueville.
|
Saint-Paër
(Seine-Maritime) |
Eglise
unie en 1351 à la mense abbatiale et reconstruite.
|
Saint-Paul
(Seine-Maritime) |
Hameau
situé entre
Yainville
et Duclair. Obtenu suite à un procès entre saint
Philibert et saint Lanthert arbitré par saint Ouen vers
675.Il y
avait là une chapelle et la léproserie de
Jumièges
y fut transférée.
|
Saint-Pierre-d'Autils
(Eure) |
Prieuré
près de
Vernon. Uni à la mense conventuelle en 1668. L'une des
quatre
paroisses de la baronnie de Longueville. Le prieuré
comprenait
la demeure du curé, ancienne grange avec charpente
apparente,
cave ancienne derrière. Les bâtiments
d'exploitation
occupent un carré de 60 à 80 mètres de
côté, dont deux seulement ont
été
construits, à l'est et au sud. C'est là
certainement
l'ouvrage de l'abbaye de Jumièges, à qui le
prieuré a toujours appartenu. Les bâtiments n'ont
qu'un
grenier sur rez-de-chaussée, sans autre
décoration qu'une
corniche en quart de cercle sous la gouttière. Le domaine
non
fieffé, à l'exclusion du prieuré, est
cédé en 1779 au duc de Penthièvre.
|
Saint-Vaast-Dieppedalle
(Seine-Maritime) |
Eglise sous le patronage de Jumièges qui l'a
dotée d'un retable.
|
Sérans |
Petit fief
situé en pays d'Auge abandonné en 1609.
|
Tourtenay (Poitou) |
Au
VIIe siècle,
Astase, un noble seigneur poitevin entre en religion. Il donne le
territoire de Tourtenay à son ami, Achard, abbé
de
Jumièges. La terre fut usurpée puis
restituée par
Pépin d'Aquitaine vers 830. Le prieuré passa par
la suite
entre les mains de l'abbaye de Bourgueil. En échange de
Tourtenay, Jumièges obtint Longueville.
|
Tourville-la-Rivière |
Possédait un manoir dépendant de
Jumièges. L'église présente une tour
du XVIIIe
siècle inachevée. Cette église
était
à la nomination de Jumièges, comme sa voisine de
Gouy.
|
Trouville-la-Haule,
canton de Quillebeuf (Eure) |
En 1026, Richard II donne Trouville au
religieux de Jumièges avec ses dépendances et son
église. Ce domaine fut érigé plus tard
en
baronnie; elle s’étendit sur Quillebeuf,
Saint-Aubin et
Vieux-Port, y compris la moitié de la Seine, jusqu'au fil de
l'eau, depuis la Croix-de-la-Devise, entre le Marais et Saint-Aubin,
jusqu’au Val-des-Essarts ou le Valleux, entre Aizier et
Vieux-Port, avec le produit des pêcheries et autres droits.
Au moyen âge, ce lieu s'appelait la Vallée de
Durneville, Furneville, Turneville, ou Burneville. (
Gall. christ. , t. Il.)
Les moines construisirent un
établissement agricole près
de l'église, une maison et de nombreuses
dépendances leur permettaient de grouper toutes leurs
activités. Notamment la haute justice.
On y trouvait des étables, un pigeonnier, une tuilerie et
surtout une grange dimière qui a donné son nom au
village : la Haule. Ce bâtiment devait contenir une gerbe sur
dix de toutes les gerbes moissonnées dans toute la baronnie.
Les moines percevaient les deux tiers de
la dîme et de tous les champarts. La Haule, était
destinée à recevoir ces produits et ceux ds
métairies. Les habitants étaient soumis
à
l’obligation de faire moudre leurs grains au moulin de
Saint-Pierre, à Manneville-sur-Risle, mais avec la
prérogative d’être servis les premiers.
Il
était de rigueur que le cheval du meunier portât
une
clochette au cou, que le garde-moulin fût tondu, et
qu’il
n’eût point de poches à ses habits, ni
de couteau
sur lui.
L'abbaye de Jumièges possédait des domaines
immenses dans
ces parages; ils étaient affermés, dans les
derniers
temps, à Pierre Duvrac, de Trouville, qui fut membre de
l’assemblée provinciale de la Haute-Normandie.
Il y avait à Trouville plusieurs fiefs relevant de la
baronnie, entre autres Guéville et le Fayel.
Elevée sur des fondations
du XIe siècle, l'église,
dédiée à la
Vierge fut rapidement trop petite et agrandie à plusieurs
reprises.
Les religieux de Jumièges avait droit de justice. Beaucoup
de procès furent plaidés relatifs aux terres que
la Seine laissait à découvert
périodiquement.
Les amoureux des légendes cherchent toujours les ruines du
Manoir Fauvel de la belle Galeswinthe et la pierre aux mille facettes
qui cache un trésor, gardé par un animal
fantastique
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Varaville |
Petit fief
abandonné en 1609.
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Vieux-Fumé
(Calvados) |
Cédé
en même temps qu'Ouezy.
Ce jourd'huy 7e jour de 7bre le R Procureur a rendu compte à
la
communauté capitulaire assemblée de la mission du
26
août cy dessus. Ensuite, on a opiné pour donner
à
bail de 27 ans la petite ferme de Vieux-Fumé au sieur Retout
de
la paroisse de ? moyennant 480# par an et 5 louïs de vin. En
foi
de quoi j'ai dressé le présent acte aux dits
jours et an
que dessus. Fr Toust Outin, fr H. Hubert, fr Allix, Fr. Broncquart
quoique d'avis contre.
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Villejuif |
Biens
alloués par le chevalier Pierre de Paris.
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Vimoutiers |
Beaucoup de choses à dire
sur cette possession dans l'Orne...
Le mercredi 2e
jour de 7bre 1789, le
chapitre assemblé après communication d'une
lettre de la
municipalité de Vimoutiers envoyée par un
exprès
pour demander une somme d'argent afin d'acheter des armes pour la garde
citoyenne et un emplacement sous les halles pour y établir
un
corps de garde, arrêté qu'on accorderoit un
emplacement
provisoire pour un corps de garde, ce jour j'ai dressé le
présent le mercredi 2e jour de 7bre 1789. fr h Hubert, fr
Allix, fr Tousst Outin, fr Broncquart.
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Virville |
Don du duc
Robert Ier.
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Yainville
(Seine-Maritime) |
Domaine direct de l'abbaye. Eglise,
ferme-manoir et grange dîmière, parcelles...
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